Cette semaine : les ambitions en matiĂšre dâintelligence artificielle des Ămirats, lâaide europĂ©enne Ă lâUkraine, les nĂ©gociations sur les droits de douane menĂ©es par Donald Trump, la fiscalitĂ© immobiliĂšre en France, et la baisse du taux du Livret A. En dĂ©cryptage : quels seraient les impacts et les consĂ©quences dâun blocage du dĂ©troit dâOrmuz ?
Alors que lâEurope dĂ©bat encore de souverainetĂ© numĂ©rique et que les Ătats-Unis monopolisent les gĂ©ants du cloud, une autre puissance sâinvite dans la bataille : les Ămirats arabes unis. Et ce nâest pas une simple ambition. Câest une offensive stratĂ©gique. Ă Paris, lors du salon Vivatech, la startup G42 â basĂ©e Ă Abou Dhabi â a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e âchampion IAâ de lâannĂ©e. DerriĂšre ce nom encore discret en Europe se cache un acteur central du nouvel ordre algorithmique mondial. G42 nâest pas seulement partenaire stratĂ©gique de Microsoft et dâOpenAI, elle est aussi liĂ©e Ă Mistral AI, le champion français de lâIA open source. Ensemble, ils dĂ©veloppent des solutions pour la santĂ©, les transports, la sĂ©curitĂ©, mais surtout⊠pour les Ătats. Mais lâinfluence des Ămirats ne sâarrĂȘte pas Ă G42. Elle se chiffre en milliards. Le pays est aujourdâhui lâun des plus gros investisseurs mondiaux dans lâinfrastructure IA. Rien quâen fĂ©vrier, lors du sommet international sur lâintelligence artificielle Ă Paris, plus de 109 milliards dâeuros dâinvestissements ont Ă©tĂ© annoncĂ©s, avec les Ămirats en premiers rĂŽles. Le fonds souverain MGX, dotĂ© de 100 milliards de dollars, finance des projets IA aux quatre coins du monde â y compris en France, avec un gigantesque data center en construction Ă Fouju (Seine-et-Marne), dâune capacitĂ© de 1,4 gigawatt. Sur son propre sol, Abou Dhabi ne fait pas les choses Ă moitiĂ© : un campus de 26 kmÂČ est en cours de construction. Il regroupera 5 GW de puissance pour hĂ©berger des centaines de milliers de puces Nvidia et un cluster OpenAI de 1 GW. Une architecture pensĂ©e pour devenir lâun des centres neuraux de lâIA mondiale. Mais cette accĂ©lĂ©ration nâest pas une surprise. Les Ămirats ont fait de lâIA une prioritĂ© politique depuis 2017, date Ă laquelle ils ont créé un ministĂšre de lâIntelligence Artificielle, une premiĂšre mondiale. Leur objectif ? Faire passer 20 % du PIB dâAbou Dhabi par lâIA dâici 2031. Une ambition crĂ©dible, portĂ©e par 1 700 milliards de dollars dâactifs souverains.
Depuis lâĂ©lection de Donald Trump, les Ătats-Unis ont fermĂ© presque totalement le robinet de lâaide Ă Kiev. Mais pendant que Washington se replie, Bruxelles â et plus largement lâEurope â accĂ©lĂšre. Et le virage est spectaculaire. Selon les donnĂ©es du Kiel Institute, centre de recherche allemand qui recense les aides militaires, financiĂšres et humanitaires Ă destination de lâUkraine depuis le dĂ©but de la guerre, les contributions europĂ©ennes ont doublĂ© en 2025. En moyenne, 6,7 milliards dâeuros par mois ont Ă©tĂ© versĂ©s entre janvier et avril, contre 3,6 milliards depuis fĂ©vrier 2022. Ă lâinverse, les Ătats-Unis, longtemps premier soutien de Kiev, ont quasiment disparu du tableau : seulement 0,12 milliard dâeuros par mois en 2025, avec un unique versement en janvier. La bascule est nette. Depuis lâentrĂ©e en fonction de Trump, les aides amĂ©ricaines sâeffondrent : 3,2 milliards dâeuros par mois jusquâen dĂ©cembre 2024, puis quasi plus rien. Une situation qui a contraint lâUnion europĂ©enne et ses alliĂ©s Ă monter en premiĂšre ligne. Parmi les locomotives de cette nouvelle dynamique : les pays nordiques. En mars, la SuĂšde a allouĂ© 1,6 milliard dâeuros Ă lâUkraine, un record absolu pour le pays. En avril, la NorvĂšge a suivi avec 670 millions dâeuros. Ă eux seuls, les pays nordiques ont augmentĂ© leur soutien de 5,8 milliards dâeuros en quatre mois. Une montĂ©e en puissance aussi rapide que symbolique. Depuis le dĂ©but de la guerre, 294 milliards dâeuros ont Ă©tĂ© engagĂ©s ou versĂ©s pour soutenir Kiev, que ce soit en matĂ©riel, en appui budgĂ©taire ou en aide humanitaire. Et 111 milliards supplĂ©mentaires sont dĂ©jĂ programmĂ©s. LâUnion europĂ©enne sâimpose dĂ©sormais comme le principal bailleur mondial, avec 131 milliards dâeuros dĂ©bloquĂ©s, loin devant les 115 milliards amĂ©ricains (en grande partie passĂ©s), et les 19 milliards britanniques.
Ă trois semaines de lâĂ©chĂ©ance fixĂ©e par Donald Trump, lâUnion europĂ©enne tente le tout pour le tout : un compromis inĂ©dit pour Ă©viter lâescalade commerciale. Face Ă la menace de droits de douane punitifs Ă 50 % sur les produits europĂ©ens, Bruxelles propose une contre-offre audacieuse : un tarif unique de 10 % sur lâensemble de ses exportations vers les Ătats-Unis. Selon les rĂ©vĂ©lations du journal allemand Handelsblatt, des nĂ©gociations intensives se dĂ©roulent en coulisse pour dĂ©samorcer lâĂ©chĂ©ance du 9 juillet. En acceptant ce droit de douane gĂ©nĂ©ralisĂ© de 10 %, lâUnion europĂ©enne cherche Ă Ă©viter une avalanche de surtaxes ciblĂ©es qui auraient durement frappĂ© des secteurs comme lâautomobile, le luxe, ou lâagroalimentaire. Mais cette offre ne vient pas seule. Bruxelles serait prĂȘte Ă lĂącher du lest sur plusieurs fronts stratĂ©giques :
đ Baisse des droits de douane sur les vĂ©hicules amĂ©ricains, pour faciliter lâentrĂ©e des constructeurs US sur le marchĂ© europĂ©en.
đ Interdiction des achats de gaz naturel russe, une mesure hautement symbolique en pleine transition Ă©nergĂ©tique, mais aussi une aubaine pour le GNL amĂ©ricain, qui pourrait capter une part encore plus importante de la demande europĂ©enne.
LâEurope joue ici une carte gĂ©opolitique majeure. Officiellement, la Commission europĂ©enne nâa pas confirmĂ© cette proposition, mais la fuite est perçue comme un ballon dâessai, envoyĂ© avant la derniĂšre ligne droite des nĂ©gociations. Ce deal, sâil se concrĂ©tise, serait un tournant : une Europe prĂȘte Ă cĂ©der sur le plan commercial pour garantir sa souverainetĂ© Ă©nergĂ©tique et prĂ©server ses dĂ©bouchĂ©s industriels. Et un signal fort envoyĂ© Ă la Maison-Blanche : lâUE est prĂȘte Ă nĂ©gocier â mais pas Ă reculer sans contrepartie. Rendez-vous le 9 juillet.
Câest une proposition qui fait dĂ©jĂ grincer des dents : le dĂ©putĂ© Ăric Ciotti souhaite ramener Ă 10 ans la durĂ©e de dĂ©tention nĂ©cessaire pour ne plus payer un centime dâimpĂŽt sur les plus-values immobiliĂšres. Objectif affichĂ© : libĂ©rer plus rapidement des logements, dans un contexte de pĂ©nurie et de tension extrĂȘme sur le marchĂ© locatif. Hors rĂ©sidence principale, toute plus-value immobiliĂšre est taxĂ©e Ă hauteur de 36,2 % (19 % dâimpĂŽt sur le revenu + 17,2 % de prĂ©lĂšvements sociaux). Certes, le fisc applique des abattements progressifs:
đ 6 % par an Ă partir de la 6e annĂ©e pour lâIR
đ 1,65 % par an pour les prĂ©lĂšvements sociaux
RĂ©sultat : il faut attendre 22 ans pour une exonĂ©ration totale dâimpĂŽt sur le revenu, et 30 ans pour une exonĂ©ration complĂšte, prĂ©lĂšvements sociaux compris.
Avec sa proposition, le cap serait abaissĂ© Ă seulement 10 ans. Autrement dit : vendre une rĂ©sidence secondaire ou un investissement locatif dĂ©tenu depuis 2014 deviendrait fiscalement neutre dĂšs 2025. De quoi stimuler les ventes â et potentiellement redonner un peu dâoxygĂšne Ă un marchĂ© sous tension. Le texte sera dĂ©battu Ă lâAssemblĂ©e nationale. Si la droite dĂ©fend une mesure incitative pour fluidifier lâoffre, la gauche dĂ©nonce un âcadeau fiscal aux multi-propriĂ©tairesâ, demandant la suppression pure et simple de lâarticle concernĂ©. En toile de fond, un chiffre : 3 milliards dâeuros de recettes fiscales engrangĂ©es en 2024 grĂące aux plus-values immobiliĂšres. Un manque Ă gagner que Bercy surveille de prĂšs.
Le 1er aoĂ»t pourrait marquer un tournant amer pour les 55 millions de dĂ©tenteurs de Livret A : selon la formule officielle, le taux pourrait chuter de 2,4 % Ă 1,7 %, voire 1,8 %, en raison de la baisse conjointe de lâinflation et des taux interbancaires depuis le dĂ©but de lâannĂ©e. Le calcul est mĂ©canique : il combine la moyenne semestrielle de lâinflation (actuellement Ă 0,8 %) et celle des taux monĂ©taires europĂ©ens. RĂ©sultat, la formule donne une rĂ©munĂ©ration bien infĂ©rieure au taux actuel. Pour un Ă©pargnant ayant rempli son Livret A jusquâau plafond de 22 950 âŹ, le rendement actuel gĂ©nĂšre environ 45,90 ⏠dâintĂ©rĂȘts mensuels. Si le taux passe Ă 1,7 %, ce gain chutera Ă 32,50 âŹ. Une perte sĂšche de plus de 13 ⏠chaque mois, soit plus de 160 ⏠par an. Assez pour faire fuir les Ă©pargnants, dĂ©jĂ moins nombreux Ă y verser de lâargent : sur les quatre premiers mois de 2025, la collecte nette atteint seulement 1,53 milliard dâeuros, contre 7,64 milliards sur la mĂȘme pĂ©riode en 2024, selon le Cercle de lâĂpargne. Ironie du calendrier : malgrĂ© la baisse, le Livret A rapporte encore plus que lâinflation. Avec une hausse des prix contenue Ă 0,8 % sur un an en avril, le rendement rĂ©el du Livret A est positif â ce qui nâĂ©tait pas le cas en 2023 quand le taux atteignait 3 % mais que lâinflation dĂ©passait les 5 %. Une situation fragile toutefois, car la perception compte autant que les chiffres bruts. Une Ă©tude commandĂ©e par Saxo Banque alerte : 64 % des Français se disent prĂȘts Ă changer de support dâĂ©pargne si le taux passe sous les 2 %. Une rĂ©alitĂ© qui se profile dĂšs lâĂ©tĂ©, et qui pourrait redessiner le paysage de lâĂ©pargne populaire dans les mois Ă venir.
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Câest une menace ancienne, mais remise au goĂ»t du jour. AprĂšs les frappes israĂ©liennes, lâIran a de nouveau menacĂ© de fermer le dĂ©troit de Hormuz, ce passage stratĂ©gique entre lâIran et Oman par lequel transitent plus de 20 % du pĂ©trole mondial et un quart du gaz naturel liquĂ©fiĂ© (GNL). SituĂ© entre Oman et lâIran, le dĂ©troit de Hormuz ne mesure que 33 kilomĂštres de large Ă son point le plus Ă©troit, avec des voies de navigation de seulement 3 kilomĂštres dans chaque sens. Il connecte le golfe Persique Ă la mer dâArabie, et aucune route maritime alternative nâexiste pour les exportateurs du Golfe. Contrairement au canal de Suez, que les navires peuvent contourner via le cap de Bonne-EspĂ©rance, fermer Hormuz, câest fermer le robinet Ă©nergĂ©tique du monde.
Courrier International
Une telle dĂ©cision aurait des consĂ©quences Ă©conomiques mondiales dĂ©vastatrices. La premiĂšre rĂ©action des marchĂ©s a Ă©tĂ© immĂ©diate : le baril de Brent sâest envolĂ© Ă 78,50 dollars, soit une hausse fulgurante de 13 % en une journĂ©e, avant de retomber lĂ©gĂšrement Ă 74,04 dollars. Les revenus des supertankers transportant jusquâĂ 2 millions de barils ont explosĂ© : ils dĂ©passent dĂ©sormais 50 000 dollars par jour, contre 20 000 dollars Ă peine une semaine plus tĂŽt, selon les analystes du secteur. Le niveau dâalerte maritime a Ă©tĂ© officiellement relevĂ© par le centre dâinformation du Combined Maritime Forces, une coalition dirigĂ©e par les Ătats-Unis. Un goulet dâĂ©tranglement vital pour lâĂ©conomie mondiale. Le gĂ©nĂ©ral iranien Ismail Kosari a Ă©tĂ© clair dans les colonnes du journal Entekhab :
« La fermeture du dĂ©troit de Hormuz est Ă lâĂ©tude. LâIran prendra sa dĂ©cision avec dĂ©termination. »
LâInde serait lâun des pays les plus gravement touchĂ©s. En 2024, prĂšs de 70 % de son pĂ©trole brut et 40 % de son gaz naturel liquĂ©fiĂ© (GNL) ont transitĂ© par Hormuz, dont 10 millions de tonnes de GNL en provenance du Qatar. En cas de blocage :
Les prix du transport et de lâalimentation sâenvoleraient ;
La facture énergétique ferait exploser le déficit courant et mettrait le roupie sous pression ;
Les secteurs de lâaviation, de la logistique, des pneus et de lâindustrie subiraient une flambĂ©e de coĂ»ts ;
Et mĂȘme les rĂ©serves stratĂ©giques de pĂ©trole de lâInde ne suffiraient quâĂ amortir un choc de courte durĂ©e â pas une guerre prolongĂ©e.
Mais derriĂšre cette rhĂ©torique martiale, la rĂ©alitĂ© est plus nuancĂ©e. Le risque de passage Ă lâacte reste faible, selon de nombreux analystes. LâIran a dĂ©jĂ menacĂ© de fermer Hormuz Ă plusieurs reprises : en 2012, en 2019, en 2024⊠mais nâa jamais franchi le pas. Car malgrĂ© sa rhĂ©torique belliqueuse, la fermeture totale est quasi-impossible :
Le dĂ©troit est partagĂ© entre eaux territoriales iraniennes et omanaises â les navires peuvent naviguer cĂŽtĂ© Oman sans entrer en conflit direct avec lâIran ;
La CinquiĂšme flotte amĂ©ricaine, appuyĂ©e par le Royaume-Uni et la France, patrouille constamment dans la rĂ©gion â une fermeture dĂ©clencherait une riposte militaire immĂ©diate ;
La Chine, principal acheteur de pĂ©trole iranien, serait elle-mĂȘme pĂ©nalisĂ©e : 75 % du brut iranien part vers PĂ©kin. TĂ©hĂ©ran ne peut se permettre de contrarier lâun de ses derniers alliĂ©s ;
Et surtout, un blocus nuirait dâabord Ă lâIran : ses exportations passeraient elles aussi par pertes et profits, fragilisant un rĂ©gime dĂ©jĂ confrontĂ© Ă une instabilitĂ© intĂ©rieure croissante.
Par ailleurs, lâIran nâa pas les moyens militaires dâimposer une vĂ©ritable fermeture maritime. Ă lâimage de la « guerre des pĂ©troliers » Iran-Irak des annĂ©es 1980, les attaques de tankers avaient touchĂ© moins de 2 % du trafic. En cas de blocus militaire aujourdâhui, la flotte amĂ©ricaine interviendrait immĂ©diatement, avec une puissance navale trĂšs largement supĂ©rieure Ă celle de TĂ©hĂ©ran.
Toute tentative de blocus iranien impliquerait une rĂ©ponse directe des Ătats-Unis, qui disposent dâune prĂ©sence militaire massive dans la rĂ©gion. Et la Chine, principal client du pĂ©trole iranien, ne resterait pas passive : PĂ©kin exercerait une pression maximale sur TĂ©hĂ©ran pour protĂ©ger ses intĂ©rĂȘts Ă©nergĂ©tiques. Dâautant que lâIran a besoin de ce dĂ©troit autant que le reste du monde : sa propre Ă©conomie dĂ©pend largement de ces exportations pĂ©troliĂšres via Hormuz, contrairement Ă dâautres pays qui peuvent sâappuyer sur des pipelines vers la mer Rouge.
Outre lâenvolĂ©e des prix du pĂ©trole, une fermeture rĂ©elle du dĂ©troit provoquerait une flambĂ©e de lâinflation mondiale, en affectant non seulement lâĂ©nergie mais aussi les chaĂźnes logistiques globales. Selon Gerrit Heinemann, expert du commerce international Ă lâuniversitĂ© allemande de Niederrhein,
« Ce serait pire que le Covid et Poutine réunis. »
Mais ironie du sort : IsraĂ«l, cible prĂ©sumĂ©e de la colĂšre iranienne, ne serait pas impactĂ©. Lâensemble de ses 220 000 barils de brut quotidiens provient de lâAzerbaĂŻdjan, des Ătats-Unis, du BrĂ©sil ou encore du Gabon â via la MĂ©diterranĂ©e, sans passer par Hormuz.
Lâoption du blocus total reste donc hautement improbable â mais le simple fait quâelle soit brandie suffit Ă secouer les marchĂ©s et Ă mettre la pression sur les alliĂ©s occidentaux. Tant que le dĂ©troit de Hormuz reste ouvert, le monde respire. Mais si un jour les mots se transforment en actes, le choc pourrait ĂȘtre planĂ©taire.
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