đŸ‡«đŸ‡·â€‹â€‹ Votre Ă©pargne, nouvelle vache Ă  lait de la SĂ©curitĂ© sociale

Au menu : baisse des taux de la Fed, excĂ©dent commercial record en Chine, essor chiffrĂ© de la creator economy, recul des aides militaires Ă  l’Ukraine et “Gold Card” migratoire de Trump pour ultra-riches. DĂ©cryptage : les principales mesures du budget de la SĂ©curitĂ© sociale votĂ©es cette semaine.

Économix
13 min ⋅ 11/12/2025

EN PARTENARIAT AVEC


Voici ce que j’ai pour vous cette semaine :

LA FED BAISSE SES TAUX D’UN QUART DE POINT

La Fed vient de baisser ses taux
 mais sans donner l’impression de savoir oĂč elle va exactement. Mercredi, la banque centrale amĂ©ricaine a rĂ©duit une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point, pour les ramener dans une fourchette de 3,5 % Ă  3,75 %. TroisiĂšme baisse d’affilĂ©e, niveau le plus bas depuis trois ans
 et pourtant Donald Trump a immĂ©diatement taclĂ© la dĂ©cision, expliquant que la Fed aurait pu « doubler » la dose. DerriĂšre ce geste, c’est surtout la division interne qui saute aux yeux. Le comitĂ© monĂ©taire est fracturĂ© : deux membres ont votĂ© contre la baisse, un autre voulait une baisse plus forte. Et les projections pour 2026 partent dans tous les sens : certains imaginent remonter les taux, d’autres les baisser de 1,5 point. Pour une banque centrale qui vit de sa crĂ©dibilitĂ©, c’est tout sauf rassurant. Powell, lui, reste sur une ligne : marchĂ© du travail qui se refroidit, inflation encore trop Ă©levĂ©e mais en dĂ©cĂ©lĂ©ration, donnĂ©es macro partielles Ă  cause du shutdown
 bref, assez de fragilitĂ© pour justifier un soutien Ă  l’économie, mais pas au point d’ouvrir les vannes comme en 2020. Traduction : on vous donne un « cookie », mais ne comptez pas sur le paquet entier. Les prĂ©visions officielles restent optimistes : croissance autour de 2,3 % Ă  partir de 2026, tirĂ©e par la consommation et les investissements massifs dans l’IA (centres de donnĂ©es, infrastructures), inflation qui retomberait vers 2,5 % puis 2 %, chĂŽmage un peu en baisse. Mais Powell reconnaĂźt lui-mĂȘme que les prix restent dopĂ©s par les droits de douane de Trump, notamment sur les biens importĂ©s. Plus surprenant : la Fed relance des achats de bons du TrĂ©sor Ă  court terme, une forme d’assouplissement quantitatif discret pour faire baisser le coĂ»t de l’argent, alors mĂȘme qu’elle vient de rĂ©duire ses taux. Preuve que le niveau des taux reste douloureux pour les mĂ©nages (crise du logement, loyers et crĂ©dits prohibitifs) et pour les entreprises. Powell termine son mandat au printemps 2026, sous triple pression : colĂšre sur le pouvoir d’achat, plans de licenciements en sĂ©rie, incertitudes sur l’impact de l’IA sur l’emploi
 tout en ayant un prĂ©sident qui s’apprĂȘte Ă  nommer son successeur et ne cache pas son mĂ©pris pour lui. Combattre en mĂȘme temps l’inflation et la faiblesse du marchĂ© du travail, avec une Maison Blanche qui souffle sur les braises : c’est le pire cas de figure pour une banque centrale – et c’est pourtant le dĂ©cor dans lequel la Fed vient de dĂ©cider sa baisse de taux.

Taux directeurs de la FED - Trading Economics

1000 MILLIARDS : EXCÉDENT RECORD POUR LA CHINE

La Chine vient de franchir un cap symbolique : sur la pĂ©riode janvier–novembre, son excĂ©dent commercial a atteint 1 080 milliards de dollars, un record historique. MalgrĂ© la guerre commerciale et les droits de douane, PĂ©kin exporte plus qu’elle n’importe, et l’écart continue de se creuser. CĂŽtĂ© exportations, la machine tourne Ă  plein rĂ©gime : +5,9 % sur un an, mieux qu’attendu. Les moteurs : navires, semi-conducteurs, automobiles, mais aussi un redĂ©ploiement gĂ©ographique des flux. Les ventes vers les États-Unis plongent de 28,6 % sous l’effet des tarifs amĂ©ricains, mĂȘme s’ils ont Ă©tĂ© partiellement rĂ©duits de 57 % Ă  47 % aprĂšs un accord rĂ©cent. En revanche, la Chine se rattrape ailleurs : +14,8 % vers l’Union europĂ©enne, +8,0 % vers le Japon, +35,8 % vers l’Australie et +8,2 % vers les Ă©conomies d’Asie du Sud-Est. C’est exactement ce que redoutaient les EuropĂ©ens : les produits chinois Ă©vitent le mur amĂ©ricain pour se dĂ©verser sur le marchĂ© europĂ©en. D’oĂč la rĂ©action d’Emmanuel Macron, qui menace PĂ©kin de droits de douane « dans les tout prochains mois » si le dĂ©ficit commercial de l’UE ne commence pas Ă  se rĂ©duire. Selon lui, la Chine percute le « cƓur du modĂšle industriel europĂ©en », en particulier la machine-outil et l’automobile. Mais cet excĂ©dent record ne vient pas seulement des exportations : les importations restent atones. Elles ne progressent que de 1,9 % en novembre, moins qu’anticipĂ©. C’est le reflet d’une demande intĂ©rieure faible : crise de la dette immobiliĂšre, chĂŽmage Ă©levĂ© des jeunes, confiance en berne. Les exportations servent donc de bĂ©quille Ă  une Ă©conomie chinoise qui vise toujours 5 % de croissance, objectif qui devrait ĂȘtre atteint grĂące au reste du monde. Les Ă©conomistes s’attendent Ă  ce que cette dynamique se prolonge : les exportations devraient rester solides, portĂ©es par la compĂ©titivitĂ©-prix (dĂ©flation et baisse du taux de change effectif rĂ©el) et par la rĂ©orientation des flux ; les importations pourraient mĂȘme reculer lĂ©gĂšrement, entre faible demande intĂ©rieure et volontĂ© de gagner en autosuffisance dans certains secteurs.

EN FRANCE LA CREATOR ECONOMY PÈSE 8 MILLIARDS

En France, la crĂ©ation de contenu n’est plus un hobby monĂ©tisĂ© mais un secteur qui pĂšse 8,14 milliards de dollars, en croissance de 19 % en un an, selon la Paris Creator Week et Coherent Market Insights. L’Hexagone est troisiĂšme en Europe, derriĂšre l’Allemagne et le Royaume-Uni, et le marchĂ© pourrait atteindre 38,6 milliards d’ici 2032. Cette expansion s’explique par l’omniprĂ©sence des crĂ©ateurs dans le quotidien : 78 % des EuropĂ©ens en suivent au moins un et 42 % consomment du contenu chaque jour. RĂ©sultat : le nombre de professionnels explose. On compte 348 000 crĂ©ateurs monĂ©tisĂ©s en France, contre 303 000 un an plus tĂŽt, et on pourrait frĂŽler 1,5 million en 2032. La majoritĂ© (58 %) est en autoentreprise, beaucoup crĂ©ent depuis plus de cinq ans, un tiers publie quotidiennement et 70 % au moins deux fois par semaine. Pourtant, le vĂ©ritable moteur n’est pas constituĂ© des grandes stars – qui ne reprĂ©sentent que 6 % du marchĂ© – mais des nanocrĂ©ateurs (moins de 10 000 abonnĂ©s) et surtout des micro-crĂ©ateurs (10 000 Ă  100 000 abonnĂ©s), qui gĂ©nĂšrent Ă  eux seuls 53 % du chiffre d’affaires, soit 4,5 milliards de dollars, trĂšs prisĂ©s des marques pour leur authenticitĂ© et l’engagement de leurs communautĂ©s. Les revenus proviennent principalement des partenariats et collaborations – 67 % des marques ont des deals actifs et y consacrent 15 Ă  25 % de leur budget publicitaire – ainsi que des revenus publicitaires versĂ©s par YouTube, TikTok ou Instagram. Le secteur Ă©volue aussi : de plus en plus de crĂ©ateurs lancent leurs propres produits ou marques, co-crĂ©ent des collections ou deviennent de vĂ©ritables studios de contenu pour les entreprises. Le paradoxe demeure : malgrĂ© des milliards gĂ©nĂ©rĂ©s, peu parviennent Ă  en vivre correctement. La majoritĂ© tire moins de 10 % de ses revenus de la crĂ©ation, seuls 2 % en tirent plus de 75 %, alors que 40 % affirment qu’il s’agit de leur activitĂ© principale.

L’AIDE MILITAIRE À L’UKRAINE AU PLUS BAS DEPUIS LE DÉBUT DE LA GUERRE

Selon l’institut allemand Kiel, l’aide militaire promise Ă  l’Ukraine en 2025 tombe Ă  son plus bas depuis le dĂ©but de la guerre. Sur les dix premiers mois, les engagements ne totalisent que 32,5 milliards d’euros ; mĂȘme en ajoutant les annonces possibles d’ici fin dĂ©cembre, le niveau resterait infĂ©rieur Ă  2023 et 2024. Autrement dit, alors que la guerre se poursuit, le flux de nouvelles aides ralentit. CĂŽtĂ© amĂ©ricain, le choc est net : les États-Unis de Donald Trump ont fortement rĂ©duit leur soutien, eux qui finançaient plus de la moitiĂ© de l’effort militaire au dĂ©part. L’Europe a tentĂ© de compenser mais s’essouffle depuis l’étĂ©. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont accru leurs contributions, les pays nordiques restent trĂšs engagĂ©s, mais d’autres reculent : l’Italie est en baisse, l’Espagne quasi Ă  l’arrĂȘt. Deux raisons dominent : un virage politique Ă  Washington, oĂč Trump conditionne l’aide Ă  des concessions de Kiev pour forcer un accord avec Moscou ; et des contraintes budgĂ©taires en Europe, oĂč plusieurs États dĂ©jĂ  sous pression (France, Royaume-Uni, etc.) peinent Ă  suivre le rythme. En 2026, les experts anticipent une nouvelle baisse de l’aide amĂ©ricaine, impossible Ă  compenser entiĂšrement par l’Europe. L’Ukraine risque ainsi de se retrouver prise en Ă©tau entre la pression militaire russe et la lassitude financiĂšre de ses alliĂ©s. Face Ă  cette impasse, Bruxelles Ă©tudie l’utilisation d’une partie des quelque 200 milliards d’euros d’avoirs de la Banque centrale de Russie gelĂ©s dans l’UE pour financer un vaste prĂȘt Ă  Kiev (dont 90 milliards dĂšs dĂ©cembre). Mais le projet bute sur la rĂ©sistance de la Belgique et une question de fond : passer du gel Ă  la confiscation entamerait la crĂ©dibilitĂ© juridique et financiĂšre de l’Union, fondĂ©e sur la sĂ©curitĂ© des capitaux.

TRUMP LANCE OFFICIELLEMENT LA “GOLD CARD” POUR LES RICHES IMMIGRANTS

L’administration Trump lance officiellement un nouveau canal d’immigration rĂ©servĂ© aux ultra-riches : la « Trump Golden Card », une sorte de super carte verte accessible aux Ă©trangers capables de verser 1 million de dollars au TrĂ©sor amĂ©ricain. Le parcours dĂ©bute sur un site gouvernemental dĂ©diĂ© : dĂ©pĂŽt d’un dossier de visa accĂ©lĂ©rĂ© (frais de 15 000 dollars), contrĂŽle et sĂ©lection par le Department of Homeland Security, puis, pour les candidats retenus, « contribution » obligatoire d’un million de dollars, qualifiĂ©e de don sur le site. En Ă©change, le titulaire obtient un titre de rĂ©sidence proche d’une green card, prĂ©sentĂ© par Donald Trump comme « mieux » qu’une carte verte traditionnelle : traitement plus rapide et statut valorisĂ©, rĂ©servĂ© Ă  des profils « exceptionnels ». Selon le secrĂ©taire au Commerce, environ 10 000 personnes s’étaient dĂ©jĂ  prĂ©inscrites lors d’une phase prĂ©paratoire. Howard Lutnick, qui pilote le dispositif cĂŽtĂ© privĂ©, estime que « des milliers » de ces cartes seront dĂ©livrĂ©es au fil du temps et qu’elles permettront de lever « des milliards de dollars ». Une version entreprise est aussi prĂ©vue : 2 millions de dollars par salariĂ© Ă©tranger recrutĂ©. Le message politique est clair : durcissement massif de l’immigration classique (dĂ©portations, restrictions des voies lĂ©gales) et ouverture simultanĂ©e d’une porte VIP payante pour les plus fortunĂ©s. Objectif affichĂ© : attirer des profils trĂšs riches jugĂ©s « utiles » Ă  l’économie, tout en faisant de l’immigration une nouvelle source de revenus publics, Ă  l’image des droits de douane. Cette approche entĂ©rine une immigration Ă  deux vitesses : d’un cĂŽtĂ© l’expulsion des plus prĂ©caires ; de l’autre, un tapis rouge pour ceux capables de signer un chĂšque Ă  sept chiffres. Elle transforme l’accĂšs au droit de vivre et de travailler aux États-Unis en produit financier, au risque d’alimenter un sentiment d’injustice sociale. Sur le fond, rien ne garantit qu’un versement d’un million de dollars soit synonyme de compĂ©tence ou de contribution durable Ă  la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine.


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L’exploration Éco de la semaine

L’AssemblĂ©e nationale a votĂ© mardi, Ă  13 voix prĂšs, le projet de loi de financement de la SĂ©curitĂ© sociale pour 2026 : 247 voix pour, 234 contre, 93 abstentions. Un sursis in extremis, sans recours au 49.3, grĂące Ă  une alliance de circonstance entre centristes au pouvoir et socialistes, tandis que la droite classique et les Ă©cologistes se sont majoritairement abstenus. Cette coalition inhabituelle reflĂšte l’urgence de la situation : dĂ©ficits record, coĂ»ts de santĂ© galopants, et besoin de mesures fortes pour maĂźtriser les dĂ©penses. Voici les principales mesures et leurs impacts sur la population et l’économie.

ArrĂȘts maladie plafonnĂ©s : un coup de frein aux abus

C’était l’une des mesures phares proposĂ©es pour rĂ©duire les dĂ©penses de santĂ© : limiter la durĂ©e des arrĂȘts de travail. DĂ©sormais, les arrĂȘts maladie ne pourront excĂ©der un mois pour une premiĂšre prescription, et deux mois en cas de renouvellement. Le gouvernement entend ainsi mieux contrĂŽler les arrĂȘts longs jugĂ©s abusifs, tout en amĂ©liorant le suivi mĂ©dical des patients. ConcrĂštement, un salariĂ© en arrĂȘt maladie de longue durĂ©e devra retourner voir son mĂ©decin au bout de 30 jours pour une Ă©ventuelle prolongation (ou au bout de 60 jours s’il a dĂ©jĂ  eu un renouvellement). Les mĂ©decins pourront toujours dĂ©passer ces seuils « au regard de la situation du patient Â», mais devront motiver leurs prescriptions. En outre, chaque arrĂȘt devra mentionner son motif mĂ©dical, facilitant les contrĂŽles de l’Assurance maladie.

Du cĂŽtĂ© des entreprises, ce plafonnement des arrĂȘts pourrait rĂ©duire l’absentĂ©isme de longue durĂ©e et inciter Ă  une meilleure prĂ©vention de la santĂ© au travail. Sur le plan financier, la SĂ©curitĂ© sociale espĂšre Ă©conomiser environ 600 millions d’euros en rĂ©duisant la prise en charge d’indemnitĂ©s journaliĂšres pour certains arrĂȘts de longue durĂ©e non liĂ©s Ă  des affections graves.

Mutuelles taxĂ©es et tarifs bloquĂ©s : les complĂ©mentaires santĂ© mises Ă  contribution

Les dĂ©putĂ©s ont Ă©galement ciblĂ© les complĂ©mentaires santĂ© (mutuelles et assureurs privĂ©s) pour renflouer les caisses de la SĂ©cu. Une taxe exceptionnelle de 2,05 % sur l’ensemble des cotisations encaissĂ©es par ces organismes sera prĂ©levĂ©e en 2026. Initialement fixĂ©e Ă  2,25 %, cette contribution a finalement Ă©tĂ© ramenĂ©e Ă  2,05 % lors des dĂ©bats, mais devrait tout de mĂȘme rapporter autour d’1 milliard d’euros pour la SĂ©curitĂ© sociale. Pour Ă©viter que les assureurs ne rĂ©percutent ce coĂ»t sur leurs adhĂ©rents, le Parlement a interdit aux mutuelles d’augmenter leurs tarifs en 2026. Autrement dit, les primes de complĂ©mentaire santĂ© payĂ©es par les particuliers ne pourront pas ĂȘtre relevĂ©es l’an prochain, sous peine de sanctions. Cette disposition vise Ă  protĂ©ger le pouvoir d’achat des Français, car ces derniĂšres annĂ©es les cotisations des mutuelles avaient grimpĂ© plus vite que l’inflation, selon le constat du gouvernement.

Un « congĂ© de naissance Â» inĂ©dit pour les parents

Promesse du prĂ©sident Emmanuel Macron dans le cadre du « rĂ©armement dĂ©mographique », le nouveau congĂ© de naissance fera son apparition dĂšs le 1á”‰Êł janvier 2026. Cette mesure, adoptĂ©e par amendement Ă  l’AssemblĂ©e, avance d’un an sa mise en Ɠuvre par rapport au projet initial (qui prĂ©voyait juillet 2027). DĂ©sormais, en plus des congĂ©s maternitĂ© et paternitĂ© existants, chaque parent pourra prendre un Ă  deux mois de congĂ© supplĂ©mentaire Ă  la naissance d’un enfant. Ce congĂ© de naissance pourra ĂȘtre pris par la mĂšre et le pĂšre, simultanĂ©ment ou l’un aprĂšs l’autre, et fractionnĂ© en deux pĂ©riodes d’un mois si souhaitĂ©. Le montant de l’indemnisation sera fixĂ© par dĂ©cret ; d’aprĂšs les indications du gouvernement, l’allocation devrait couvrir environ 70 % du salaire net le premier mois, puis 60 % le deuxiĂšme mois pour inciter plutĂŽt Ă  un mois de congĂ©. Ce n’est pas un congĂ© parental au sens classique (il ne remplace pas le congĂ© parental d’éducation), mais bien un ajout visant Ă  favoriser le lien parent-enfant dĂšs la naissance et Ă  soutenir la natalitĂ©.

Santé mentale

Un « Pass premiers secours en santĂ© mentale Â» pour les jeunes. Partant du constat d’une dĂ©gradation de la santĂ© mentale des Français, et en particulier des 16-20 ans, les dĂ©putĂ©s ont votĂ© la crĂ©ation d’un pass formation inĂ©dit. Sur le modĂšle du pass Culture, ce « pass premiers secours en santĂ© mentale » offrira aux jeunes de 16 Ă  20 ans une formation gratuite aux bases de l’accompagnement en santĂ© mentale. L’objectif est de les outiller pour Ă©couter et orienter un pair en dĂ©tresse psychologique. ConcrĂštement, un adolescent formĂ© apprendra Ă  repĂ©rer les signaux d’alerte (anxiĂ©tĂ©, idĂ©es suicidaires, addictions
), Ă  crĂ©er un espace de parole bienveillant et Ă  guider la personne en souffrance vers des structures d’aide appropriĂ©es. Cette initiative, issue d’un travail transpartisan de dĂ©putĂ©s, fait Ă©cho Ă  la dĂ©claration de la santĂ© mentale comme Grande Cause Nationale 2025 par le gouvernement.

Des crĂ©dits de formation devront ĂȘtre dĂ©bloquĂ©s (le PLFSS mentionne un financement de 65 millions d’euros pour la stratĂ©gie santĂ© mentale 2025-2030), et des associations saluent ce pas en avant contre le tabou de la dĂ©tresse psychologique des jeunes.

CoĂ»ts de santĂ© : patients Ă©pargnĂ©s in extremis, hĂŽpitaux sous tension

Le PLFSS 2026 se caractérise par une volonté de freiner la hausse des dépenses de santé, mais certains arbitrages ont été revus sous la pression parlementaire, préservant partiellement le porte-monnaie des patients.

En particulier, le gouvernement projetait un doublement des participations forfaitaires et franchises mĂ©dicales (les petites sommes forfaitaires Ă  la charge des patients sur chaque consultation ou boĂźte de mĂ©dicament). Ce doublement – dĂ©jĂ  appliquĂ© en 2024 – aurait portĂ© par exemple la franchise par boĂźte de mĂ©dicaments de 1 â‚Ź Ă  2 â‚Ź, celle sur un transport sanitaire de 4 â‚Ź Ă  8 â‚Ź, et la participation sur une consultation de 2 â‚Ź Ă  4 â‚Ź, avec un plafond annuel portĂ© de 50 â‚Ź Ă  100 â‚Ź. L’objectif affichĂ© Ă©tait de responsabiliser les usagers et de gĂ©nĂ©rer plus de 2 milliards d’euros de recettes supplĂ©mentaires. Cependant, cette mesure controversĂ©e a finalement Ă©tĂ© abandonnĂ©e : le gouvernement a annoncĂ© y renoncer, face aux critiques de nombreux dĂ©putĂ©s qui y voyaient un alourdissement du reste Ă  charge pour les malades modestes. Les franchises mĂ©dicales resteront donc aux montants actuels en 2026, Ă©vitant aux patients une ponction supplĂ©mentaire. De mĂȘme, la prise en charge des cures thermales par l’Assurance maladie, un temps menacĂ©e d’une rĂ©duction, a Ă©tĂ© maintenue inchangĂ©e aprĂšs dĂ©bat – soulagement pour les curistes souvent ĂągĂ©s qui craignaient un dĂ©remboursement de ces soins spĂ©cifiques.

En parallĂšle, le budget acte l’extension des franchises Ă  de nouvelles prestations : Ă  partir de 2026, les visites chez le dentiste et l’achat de dispositifs mĂ©dicaux (pansements, orthĂšses, etc.) seront, eux aussi, soumis Ă  ces participations forfaitaires. Jusqu’ici, ces actes en Ă©taient exonĂ©rĂ©s. Ce changement, qui passe presque inaperçu face au tollĂ© du doublement abandonnĂ©, entraĂźnera pour les patients quelques euros de reste Ă  charge supplĂ©mentaire par consultation dentaire ou par achat de matĂ©riel mĂ©dical courant. Les personnes en situation de fragilitĂ© (ALD exonĂ©rantes, femmes enceintes, mineurs, etc.) continueront d’ĂȘtre exemptĂ©es, comme c’est dĂ©jĂ  le cas aujourd’hui.

ConsĂ©quences : pour un particulier lambda, aller chez le dentiste coĂ»tera par exemple 4 â‚Ź de participation forfaitaire non remboursĂ©e par la SĂ©cu (voire remboursable par la mutuelle selon les contrats).

Du cĂŽtĂ© des hĂŽpitaux et soignants, la tension financiĂšre reste d’actualitĂ©. Le gouvernement avait fixĂ© un objectif national de dĂ©penses d’Assurance Maladie (Ondam) trĂšs serrĂ© pour 2026, Ă  +1,6 % seulement (contre +3,4 % en 2025), bien en deçà de la progression naturelle des besoins de santĂ©. Finalement, Ă  l’AssemblĂ©e, un amendement a relevĂ© cet Ondam Ă  +3,1 %. En valeur, les dĂ©penses de santĂ© pourront ainsi atteindre 274,4 milliards d’euros l’an prochain, soit environ 3,5 milliards de plus que prĂ©vu initialement, afin de tenir compte de la rĂ©alitĂ© hospitaliĂšre. Le Premier ministre a dĂ©bloquĂ© Ă  cet effet 850 millions d’euros supplĂ©mentaires pour garantir des tarifs hospitaliers stables en 2026 et Ă©viter aux Ă©tablissements des Ă©conomies insoutenables. Par ailleurs, 150 millions d’euros additionnels iront Ă  la prise en charge des personnes ĂągĂ©es, notamment pour amĂ©liorer les dotations des Ehpad publics qui peinent Ă  recruter du personnel.

MalgrĂ© ce geste, les efforts d’économies restent importants : environ 7,1 milliards d’économies sont programmĂ©s sur l’assurance maladie. Elles proviendront de multiples leviers : rĂ©duction de certaines dĂ©penses jugĂ©es excessives (par exemple plafonner la prise en charge des arrĂȘts maladie de longue durĂ©e non graves, comme vu plus haut, ou lutter contre les tarifs jugĂ©s trop rĂ©munĂ©rateurs de certains actes de radiothĂ©rapie, imagerie mĂ©dicale, etc.), diminution du remboursement de prestations de confort (on a parlĂ© des cures thermales, finalement Ă©pargnĂ©es), et diverses mesures de maĂźtrise mĂ©dicalisĂ©e. Le gouvernement mise aussi sur le dĂ©veloppement des gĂ©nĂ©riques et biosimilaires pour Ă©conomiser sur le coĂ»t des mĂ©dicaments, et sur de nouvelles rĂ©gulations des dĂ©passements d’honoraires des spĂ©cialistes en ville. En creux, cela signifie que les professionnels de santĂ© libĂ©raux et l’industrie pharmaceutique seront mis Ă  contribution.

Retraites : pause sur la rĂ©forme, indexation en dĂ©bat

Sur le volet des retraites, le PLFSS 2026 entĂ©rine une dĂ©cision politique majeure : la suspension de la rĂ©forme des retraites de 2023 pour les deux prochaines annĂ©es. En clair, le calendrier de relĂšvement progressif de l’ñge lĂ©gal de dĂ©part (prĂ©vu pour atteindre 64 ans) est gelĂ© jusqu’au 1á”‰Êł janvier 2028. Les personnes nĂ©es entre 1964 et 1968 bĂ©nĂ©ficieront d’un sursis : chacune de ces gĂ©nĂ©rations pourra partir un trimestre plus tĂŽt que ce qu’imposait la rĂ©forme Borne de 2023. Par exemple, la gĂ©nĂ©ration 1964 (qui partira en retraite dĂšs 2026) pourra liquider ses droits Ă  62 ans et 9 mois au lieu de 63 ans. De mĂȘme, les assurĂ©s de 1965, 1966, etc., gagnent un trimestre par rapport au calendrier initial. En revanche, la rĂ©forme n’est pas abrogĂ©e : pour les gĂ©nĂ©rations nĂ©es en 1969 et aprĂšs, l’ñge pivot de 64 ans demeure la cible Ă  horizon 2030. De plus, les conditions de durĂ©e de cotisation sont ajustĂ©es : les natifs de 1964 n’auront besoin que de 170 trimestres (42,5 ans) au lieu de 171 pour le taux plein, ceux de 1965 : 171 au lieu de 172. Au-delĂ , la cible de 43 annuitĂ©s (172 trimestres) reste de mise pour les gĂ©nĂ©rations suivantes.

Cette suspension partielle de la rĂ©forme des retraites a un coĂ»t pour la SĂ©cu : on estime qu’elle crĂ©e 100 millions d’euros de dĂ©penses supplĂ©mentaires en 2026 (car plus de personnes partiront plus tĂŽt que prĂ©vu et toucheront une pension) et 1,4 milliard en 2027. Pour compenser, deux leviers Ă©taient envisagĂ©s : d’une part, sous-indexer les pensions de retraite dans les annĂ©es Ă  venir (c’est-Ă -dire augmenter les pensions moins vite que l’inflation) afin de rĂ©aliser des Ă©conomies sur la masse des prestations ; d’autre part, augmenter la contribution des complĂ©mentaires santĂ© (la fameuse taxe sur les mutuelles dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e).

Efforts fiscaux : capital mis Ă  contribution, niches rabotĂ©es

Pour financer les différentes mesures et réduire le déficit, le PLFSS 2026 comporte également des dispositions fiscales notables.

La plus emblĂ©matique est la hausse de la CSG sur certains revenus du capital. Un compromis votĂ© en nouvelle lecture instaure une augmentation de 1,4 point de la Contribution sociale gĂ©nĂ©ralisĂ©e (CSG) sur les revenus financiers comme les dividendes, intĂ©rĂȘts et plus-values mobiliĂšres. Le taux de CSG sur ces revenus passera ainsi de 9,2 % Ă  10,6 %. Ce nouveau prĂ©lĂšvement, qualifiĂ© de « contribution financiĂšre pour l’autonomie (CFA) Â», doit rapporter environ 1,5 milliard d’euros par an, flĂ©chĂ©s vers la branche Autonomie de la SĂ©cu (dĂ©pendance des personnes ĂągĂ©es). Le champ de cette hausse de CSG a Ă©tĂ© limitĂ© : sont exclus les revenus fonciers (loyers) et les plus-values immobiliĂšres, les intĂ©rĂȘts des livrets rĂ©glementĂ©s et contrats d’assurance-vie, ainsi que les plans Ă©pargne logement (PEL/CEL) et populaires (PEP). En pratique, ce sont donc surtout les foyers percevant des dividendes, coupons d’obligations ou rĂ©alisant des gains en Bourse qui contribueront davantage (via des enveloppes fiscales comme le Plan d’épargne actions (PEA) et le compte-titres (CTO). Un coup dur pour les investisseurs.

D’autres mesures visent Ă  rĂ©duire certaines niches sociales. Les exonĂ©rations ou taux rĂ©duits de cotisations dont bĂ©nĂ©ficient plusieurs avantages salariaux vont ĂȘtre revus : par exemple, la contribution patronale sur les titres-restaurant, chĂšques-vacances, chĂšques-cadeaux et autres avantages du comitĂ© d’entreprise sera relevĂ©e de 8 %. De mĂȘme, l’indemnitĂ© versĂ©e par l’employeur en cas de rupture conventionnelle ou de mise Ă  la retraite sera plus taxĂ©e (cotisation spĂ©cifique passant de 30 % Ă  40 %). Ces mesures n’affectent pas directement les salariĂ©s dans l’immĂ©diat (elles touchent surtout les employeurs ou le climat des nĂ©gociations de fin de contrat), mais tĂ©moignent d’un effort demandĂ© aux entreprises pour contribuer au redressement des comptes sociaux.

Un équilibre financier en point de mire

L’objectif transversal de ce budget est de resserrer le dĂ©ficit de la SĂ©curitĂ© sociale sans trop pĂ©naliser les usagers. AprĂšs les annĂ©es de crise sanitaire et inflationniste, le « trou de la SĂ©cu Â» a atteint un niveau inĂ©dit de 23 milliards d’euros en 2025 (hors pĂ©riode de crise majeure), principalement dĂ» aux dĂ©penses de santĂ© et de vieillesse. Le gouvernement vise une rĂ©duction Ă  17,5 milliards en 2026, avec l’espoir d’un retour Ă  l’équilibre complet en 2029. Les mesures d’économies et de recettes du PLFSS 2026, si elles sont effectivement mises en Ɠuvre, permettraient de redresser la barre. Au fil des navettes parlementaires, le dĂ©ficit prĂ©visionnel 2026 s’est toutefois un peu creusĂ© par rapport aux plans initiaux : les concessions faites (par exemple, ne pas geler les pensions ou ne pas doubler les franchises) coĂ»tent des milliards. Au final, le texte adoptĂ© prĂ©voit un dĂ©ficit d’environ 19,4 milliards d’euros en 2026, soit 1,9 milliard de plus que le projet gouvernemental initial – preuve que le compromis a un prix.

Le vote Ă©triquĂ© du PLFSS 2026 illustre enfin la fragilitĂ© politique entourant ces dĂ©cisions. Le gouvernement Lecornu a dĂ» composer avec l’opposition pour faire passer ce budget sans recours expĂ©ditif. Chaque camp a cĂ©dĂ© du terrain : les uns ont acceptĂ© la suspension partielle de la rĂ©forme des retraites et le coup de pouce aux hĂŽpitaux, les autres ont renoncĂ© Ă  bloquer un texte intĂ©grant des Ă©conomies consĂ©quentes. Reste Ă  savoir si cette trĂȘve budgĂ©taire tiendra lors de la mise en Ɠuvre concrĂšte.


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Par Laurent Cosmos Finance

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Je m’appelle Laurent, fondateur de Cosmos Finance, et depuis 2022, je me suis donnĂ© une mission : rendre l’économie intelligible, utile et accessible Ă  chacun.

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