🇺🇲 Trump annonce un nouvel accord avec la Chine sur les terres rares

On parle des arrêts de travail qui explosent chez les moins de 30 ans, de la réduction du nombre de fonctionnaires, la nouvelle taxe de Trump sur les migrants, de l'augmentation des contrôles fiscaux, et de l'envolée du cours de l'argent et du platine. Pour le décryptage, on parle du nouvel accord entre la Chine et les États-Unis.

Économix
8 min ⋅ 12/06/2025

Voici ce que j’ai pour vous cette semaine :

LES ARRÊTS DE TRAVAIL EXPLOSENT CHEZ LES MOINS DE 30 ANS

C’est un signal d’alarme silencieux qui traverse le monde du travail : 49 % des actifs de moins de 30 ans ont été arrêtés au moins une fois en 2024. C’est 7 points de plus que la moyenne des salariés et 12 de plus que les 50 ans et plus, selon le dernier baromètre Malakoff Humanis. En première ligne, les troubles psychologiques : 22 % des jeunes salariés ont connu un arrêt lié à la santé mentale cette année, contre 16 % en 2019. Une montée en flèche qui reflète une réalité brute : 66 % des jeunes jugent leur emploi stressant, contre 54 % pour l’ensemble des salariés. Le début de carrière, souvent marqué par l’incertitude, les objectifs flous et la pression sociale, s’apparente de plus en plus à un parcours du combattant. Le télétravail, pourtant très prisé par cette génération (37 % y ont recours contre 23 % en 2020), apporte flexibilité et équilibre, mais aussi son lot d’ombres : 23 % des jeunes actifs déclarent se sentir isolés à cause de lui. Le bureau à distance devient ainsi autant un refuge qu’un piège mental, où la frontière entre vie pro et vie perso se brouille. Certaines structures sont plus exposées que d’autres : les entreprises de 10 à 49 salariés affichent 50 % d’arrêts contre 38 % dans les grands groupes, tandis que les secteurs du BTP, de la santé et de l’industrie cumulent les arrêts, confrontés à la rudesse du terrain et au sous-effectif chronique. C’est une jeunesse qui doute, un monde du travail qui vacille.

FRANCE : LE GOUVERNEMENT VEUT RÉDUIRE LE NOMBRE DE FONCTIONNAIRES

Le gouvernement français prépare un tournant budgétaire radical : faire maigrir l’État… en commençant par réduire le nombre de fonctionnaires. En 2023, la fonction publique comptait 5,8 millions d’agents, soit 62 000 de plus en un an, principalement dans les hôpitaux. Entre 2017 et 2022, ce sont déjà 178 000 agents supplémentaires qui ont été recrutés. Une dynamique que Bercy veut désormais inverser. “Il faut qu’on engage la baisse du nombre de fonctionnaires”, a affirmé le ministre de l’Économie Eric Lombard sur France Inter. Même ton du côté d’Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, qui appelle à une rupture avec la hausse continue des effectifs. En ligne de mire : les 40 milliards d’euros d’économies nécessaires au budget 2026. Alors que la masse salariale de l’État a atteint 107 milliards d’euros en 2024, elle devient une cible naturelle pour alléger la facture publique. Pas question d’augmenter les impôts, assure l’exécutif : la stratégie sera celle des coupes plutôt que des hausses de fiscalité. D’ici au 14 juillet, le Premier ministre François Bayrou doit dévoiler les grandes lignes de ce budget sous haute tension, avec pour objectif de ramener le déficit public à 4,6 % du PIB dès l’an prochain. La cure d’austérité pourrait bien commencer par la fin de l’embauche publique.

TRUMP PRÉVOIT DE TAXER DE 3,5% LES TRANSFERTS D’ARGENT ENVOYÉS PAR LES MIGRANTS DEPUIS LES ÉTATS-UNIS

Washington sort l’artillerie lourde contre les transferts d’argent internationaux. Dans le cadre du projet de loi budgétaire “One Big Beautiful Bill Act”, adopté de justesse le 22 mai par la Chambre des représentants, Donald Trump prévoit l’instauration d’une taxe de 3,5 % sur les envois d’argent effectués par les migrants depuis les États-Unis. Une mesure hautement symbolique — et économiquement puissante. Car les États-Unis sont le premier pays émetteur de transferts de fonds dans le monde. En 2023, plus de 656 milliards de dollars ont été envoyés à l’étranger depuis le sol américain, selon la Banque mondiale. Parmi les principaux bénéficiaires, le Mexique arrive en tête, avec 65 milliards de dollars reçus, soit 4 % de son PIB — une part supérieure à l’ensemble des investissements directs étrangers dans le pays. L’Inde, de son côté, conserve la première place mondiale en termes de transferts reçus avec 137,7 milliards de dollars en 2024, dont près de 25 % en provenance des États-Unis. Là encore, les fonds représentent environ 3,5 % du PIB indien, largement soutenu par les travailleurs expatriés dans la tech ou les services. L’étude du Center for Global Development, publiée le 28 mai, a tenté de chiffrer l’impact de cette nouvelle taxe. Le Mexique pourrait perdre 2,6 milliards de dollars par an, suivi par des pays à revenu intermédiaire comme le Vietnam, la Chine ou l’Inde, tous dépendants de leur diaspora américaine. En taxant les remises, Washington touche indirectement à l’économie de pays entiers, et surtout à des millions de foyers qui comptent sur cet argent pour vivre. Mais derrière cette taxe se cache une stratégie politique claire : financer la lutte contre l’immigration clandestine. Pour Trump, c’est un double levier : récupérer des dizaines de milliards de dollars pour le budget fédéral tout en décourageant les flux financiers entre migrants et familles restées au pays. L’idée : rendre plus coûteuse et plus contraignante la solidarité financière transnationale, et ainsi affaiblir les motivations économiques à l’immigration. Cela s’inscrit dans une ligne dure, déjà affichée par Trump, qui entend expulser une partie des 11 millions de sans-papiers présents sur le sol américain. Pour autant, les experts soulignent les failles potentielles du dispositif. Les migrants pourraient rapidement contourner cette taxe, en utilisant des intermédiaires citoyens américains, ou en se tournant vers les cryptomonnaies, voire vers les circuits informels de type hawala. Autrement dit, la taxation pourrait pousser une partie de ces flux vers l’ombre, réduisant la transparence financière sans enrayer le phénomène.

FRANCE : L’ÉTAT VEUT AUGMENTER DE 25% LES CONTRÔLES FISCAUX SUR LES PARTICULIERS D’ICI 2027

Le fisc muscle son jeu. D’ici 2027, l’État veut augmenter de 25 % le nombre de contrôles fiscaux sur les particuliers, avec pour objectif affiché : 1,375 million de contrôles par an. La tendance est déjà bien enclenchée : 810 000 en 2022, 1,08 million en 2023, 1,15 million en 2024. Résultat : 16,7 milliards d’euros de droits et pénalités récupérés en un an, un record porté par la montée en puissance de l’IA fiscale. Car aujourd’hui, c’est une armée silencieuse d’algorithmes qui passe les contribuables au crible. 56 % des contrôles en 2024 ont été réalisés grâce à l’intelligence artificielle, selon la DGFIP. Et ce n’est qu’un début. 1 500 nouveaux agents vont rejoindre les rangs du fisc pour renforcer les effectifs, appuyés par des outils toujours plus intrusifs : photos satellites pour traquer les piscines non déclarées, algorithmes de reconnaissance de bâtiments, et même webscrapping des réseaux sociaux à la recherche d’indices de train de vie ou de résidence cachée. Le fisc lorgne aussi du côté des fraudes sociales. Depuis l’été dernier, les CAF ont accès aux fichiers des compagnies aériennes, afin de repérer les bénéficiaires d’allocations qui vivent en réalité à l’étranger. Objectif : croiser les données de vol avec la déclaration de résidence sur le territoire, et mettre fin aux abus. L’État passe donc à la vitesse supérieure. Dans un contexte de pression budgétaire intense, la traque à la fraude devient une priorité stratégique, mêlant humain et intelligence artificielle, fiscalité et cybersurveillance. Pour les particuliers comme pour les entreprises, le message est clair : le fisc ne dort plus.

L’ARGENT ET LE PLATINE S’ENVOLENT EN BOURSE

L’or a longtemps été le roi incontesté des métaux précieux, mais l’heure est peut-être venue pour l’argent et le platine de prendre leur revanche. Depuis l’investiture de Donald Trump, les tensions géopolitiques et économiques n’ont cessé de faire grimper les valeurs refuges. L’or, valeur emblématique en période d’instabilité, a bondi de près de 30 % depuis le début de l’année et de 85 % depuis 2022, année marquée par l’invasion russe en Ukraine. Résultat : l’once, soit 31 grammes du métal, se négocie aujourd’hui autour de 3 370 dollars contre seulement 1 800 dollars début 2022. Mais cette ascension fulgurante commence à inquiéter. De plus en plus d’analystes estiment que l’or est désormais surévalué, poussant les investisseurs à se tourner vers d’autres métaux — notamment l’argent et le platine — dans une logique de rattrapage. Et cette bascule se ressent nettement sur les marchés. Depuis le 1er mai, l’once de platine a bondi de plus de 30 %, pour atteindre environ 1 260 dollars. L’argent, de son côté, affiche une hausse de 12 %, et s’échange autour des 36 dollars l’once. Cette dynamique haussière s’explique par un double phénomène : d’un côté, une revalorisation mécanique en miroir de l’or ; de l’autre, une valorisation structurelle liée à leurs usages industriels. Contrairement à l’or, essentiellement détenu comme réserve de valeur, l’argent et le platine ont des applications concrètes dans l’économie réelle. L’argent est utilisé dans la fabrication de panneaux solaires, de batteries, de revêtements de verre ou encore dans les procédés de soudure, des secteurs en pleine expansion dans la transition énergétique. Le platine est quant à lui incontournable pour les technologies liées à l’hydrogène, notamment les électrolyseurs PEM et les piles à combustible, en plus de rester essentiel aux convertisseurs catalytiques des véhicules thermiques et hybrides. Dans le luxe aussi, le platine profite de la situation : les prix élevés de l’or redirigent la demande vers ce métal précieux, perçu comme une alternative chic dans la joaillerie. Enfin, au-delà des fondamentaux industriels, l’environnement politique joue aussi son rôle. L’attitude protectionniste et parfois erratique de Donald Trump en matière de commerce international ajoute une dose d’incertitude supplémentaire sur les marchés financiers. Ce contexte anxiogène pousse les investisseurs à se détourner des actions traditionnelles et à se repositionner massivement sur les actifs tangibles — métaux en tête. L’or a ouvert la marche, mais désormais, ce sont l’argent et le platine qui captent l’attention… et les capitaux.

Or vs Platine vs Argent depuis le 1er mai
Zonebourse


L’exploration Éco de la semaine

Chine - USA : Contexte de la tension sur les terres rares

Pékin a sorti l’arme lourde. Le 4 avril, la Chine a imposé des contrôles stricts à l’exportation sur sept terres rares, en représailles aux nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump. Très vite, la guerre commerciale a pris un tournant stratégique. Car ces métaux ne sont pas n’importe lesquels : ils alimentent toute la chaîne de valeur des industries de pointe – automobile, défense, robotique, semi-conducteurs. Et la Chine, qui concentre plus de 80 % de la production mondiale, sait qu’elle tient là un levier redoutable. Dès le mois de mai, les entreprises américaines ont commencé à ralentir, voire suspendre leurs chaînes de production, faute d’intrants. Ford a interrompu l’assemblage du SUV Explorer à Chicago, tandis que Nissan, Suzuki ou encore de nombreux sous-traitants européens subissaient de plein fouet la pénurie. À tel point que l’association européenne des équipementiers automobiles a tiré la sonnette d’alarme, évoquant des arrêts d’usine imminents.

La trêve conclue le 11 mai en Suisse n’aura été qu’un répit fragile : bien que la Chine ait promis de rétablir les exportations, à peine 25 % des licences de sortie ont été effectivement accordées. En coulisses, Pékin utilise la lenteur administrative comme monnaie d’échange pour faire pression sur Washington. Résultat : même les constructeurs allemands, qui pensaient avoir sécurisé leurs approvisionnements, commencent à vaciller. Mercedes stocke des pièces, Volkswagen observe la situation de près, et les expéditions d’aimants vers l’Allemagne ont chuté de 50 % en un mois. Le patron de Magnosphere, producteur allemand d’aimants, prévient : sans nouveaux volumes d’ici la mi-juillet, certaines lignes pourraient s’arrêter net.

Face à ce coup de semonce chinois, la réaction de l’administration Trump a été immédiate. Le président a accusé Pékin de violer l’accord de Genève, tandis que le secrétaire d’État Marco Rubio annonçait la révocation massive de visas pour les étudiants chinois, notamment ceux liés au Parti communiste ou à des cursus jugés sensibles. En parallèle, Trump a ordonné l’interdiction de vente de logiciels de conception de puces aux entités chinoises, dans une tentative de couper court à la montée en puissance technologique de Pékin. Mais cette réponse, plus symbolique qu'efficace, illustre surtout la dépendance structurelle des États-Unis – et de leurs alliés – à un maillon invisible mais vital : les terres rares. Et dans ce bras de fer, la Chine tient fermement la bride.

Un nouvel accord entre les deux géants ?

Washington et Pékin auraient (encore) trouvé un terrain d’entente… temporaire. Selon des sources proches du dossier, et un post de Trump sur Truth Social, les deux puissances ont conclu un nouvel accord commercial visant à rétablir l’accès des États-Unis aux terres rares chinoises, indispensables à des secteurs clés comme l’automobile, la défense ou la tech.

Post de Trump sur Truth Social

En échange de la reprise partielle des exportations d’aimants et minéraux critiques vers les États-Unis, la Chine accepte une taxe modérée de 10 % sur les importations américaines, tandis que Washington impose un droit de douane de 55 % sur les biens chinois — dont 10 % de base, 20 % au titre du trafic de fentanyl, et 25 % pour les précédents droits. Surprise : les étudiants chinois, ciblés par Trump quelques jours plus tôt, seront finalement autorisés à revenir étudier aux États-Unis. Un geste d’apaisement… sous conditions.

Mais si la Maison Blanche se félicite d’un rétablissement progressif des chaînes d’approvisionnement critiques, peu d’observateurs croient à un apaisement durable. L’histoire récente l’a montré : les trêves commerciales sont fragiles, surtout avec un Trump imprévisible aux commandes. La Chine, de son côté, continue de militariser les minéraux stratégiques. Gallium, germanium, tungstène, graphite, terres rares… La liste des ressources placées sous restriction ne cesse de s’allonger. Et tant que l’Occident ne développe pas d’alternatives sérieuses, Pékin conserve la main. À long terme, seule une diversification des approvisionnements permettra de sortir de cette dépendance toxique.

Les États-Unis le savent. Depuis 2020, l’administration Trump accélère ses efforts. L’Arabie saoudite est désormais un partenaire stratégique, avec un protocole d’accord entre MP Materials et Ma’aden pour créer une chaîne d’approvisionnement complète, de la mine à l’aimant. L’Australie aussi devient un allié central. Deux projets majeurs sont en cours : la raffinerie d’Eneabba d’Iluka Resources, financée à hauteur de 1,25 milliard de dollars, et le projet Nolans d’Arafura, soutenu par 840 millions de dollars d’aides publiques. À eux deux, ils pourraient couvrir 4 % de la demande mondiale de néodyme et de praséodyme d’ici 2032. Objectif assumé : tripler la production australienne d’ici 2027.

Sur le sol américain, Trump a signé le décret 14241 pour faciliter les permis miniers et activer la loi DPA (Defense Production Act), permettant de prioriser les investissements dans les minéraux critiques. Le Département de la Défense ambitionne désormais de bâtir une filière complète d’ici 2027. Depuis 2020, 439 millions de dollars ont été investis, dont 44,6 millions pour soutenir MP Materials. À Mountain Pass (Californie), le groupe construit les premières installations de séparation de terres rares légères, et prévoit une unité de traitement pour les terres rares lourdes. À terme, l’ensemble de la chaîne – extraction, séparation, raffinage, fabrication d’aimants – sera internalisée. Seule ombre au tableau : même à pleine capacité, MP Materials ne produira que 1 000 tonnes d’aimants NdFeB par an, contre 138 000 tonnes produites par la Chine… en 2018.

Autrement dit, la guerre des terres rares est loin d’être terminée. Et pour les États-Unis, c’est une course contre la montre.


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