On parle du championnat mondial des robots, de lâUkraine prĂȘte Ă acheter 100 milliards de dollars dâarmes amĂ©ricaines, de Jackson Hole, des touristes qui boudent les Ătats-Unis et de lâĂ©chec de lâUnion europĂ©enne dans ses nĂ©gociations commerciales avec Trump. Pour le dĂ©cryptage, focus sur Sam Altman qui estime que lâIA traverse une bulle.
Plus de 500 robots humanoĂŻdes se sont affrontĂ©s aux premiers Jeux mondiaux en Chine. Les World Humanoid Robot Games ont dĂ©butĂ© vendredi dernier Ă PĂ©kin pour une durĂ©e de trois jours. Au total, 280 Ă©quipes issues de 16 pays ont envoyĂ© leurs humanoĂŻdes dâĂ©lite pour participer Ă cette compĂ©tition internationale. Lors de la cĂ©rĂ©monie dâouverture, des dizaines de robots ont dĂ©filĂ©. Les premiers matchs de football ont offert des images inĂ©dites, tandis que les combats de boxe et les Ă©preuves de sprint en athlĂ©tisme ont Ă©tĂ© suivis avec grande attention. Selon lâAFP, lâun des robots les plus rapides a bouclĂ© une course de 1500 mĂštres en 6 minutes et 34 secondes, contre 3 minutes et 26 secondes pour le record du monde humain. Dâautres Ă©preuves, comme le tri de mĂ©dicaments, la manipulation de matĂ©riaux ou encore des services de nettoyage, figuraient Ă©galement au programme. Plus globalement, lâorganisation de cette compĂ©tition Ă PĂ©kin reflĂšte la volontĂ© de la Chine de sâimposer comme un champion international de la robotique. Plusieurs villes, dont PĂ©kin et Shanghai, ont créé des fonds de 10 milliards de yuans, soit plus dâun milliard dâeuros, pour soutenir le secteur. En janvier, la Banque de Chine, institution publique, a annoncĂ© son intention dâaccorder un soutien financier de 1000 milliards de yuans aux secteurs de lâIA et de la robotique au cours des cinq prochaines annĂ©es. La banque dâinvestissement amĂ©ricaine Morgan Stanley estime que les chaĂźnes dâapprovisionnement basĂ©es en Chine produisent des robots Ă un tiers du coĂ»t des fournisseurs Ă©trangers. La Chine considĂšre les humanoĂŻdes comme une solution partielle aux problĂšmes posĂ©s par le vieillissement de sa population et la diminution de sa main-dâĆuvre, dans un contexte oĂč sa dĂ©mographie devrait drastiquement chuter : de 1,4 milliard dâhabitants aujourdâhui Ă 633 millions en 2100, selon les projections de lâINED.
Ce lundi 18 aoĂ»t, Volodymyr Zelensky a rencontrĂ© Donald Trump Ă la Maison-Blanche, aux cĂŽtĂ©s de plusieurs dirigeants europĂ©ens, pour discuter dâun Ă©ventuel chemin vers la paix. Mais Kyiv nâest pas venu les mains vides : selon le Financial Times, lâUkraine serait prĂȘte Ă acheter entre 90 et 100 milliards de dollars dâarmes amĂ©ricaines â financĂ©es par lâUnion europĂ©enne â en Ă©change de garanties de sĂ©curitĂ© aprĂšs la guerre. Les EuropĂ©ens, eux, cherchent ainsi Ă sâassurer que Washington reste engagĂ© sur le plan sĂ©curitaire en Ukraine aprĂšs un Ă©ventuel cessez-le-feu. Pourquoi un tel plan ? PrivĂ©e dâune adhĂ©sion Ă lâOTAN, catĂ©goriquement rejetĂ©e par Moscou, Kyiv cherche une protection alternative. LâidĂ©e serait de passer par un accord bilatĂ©ral avec Washington. Pour convaincre Trump, qui aime rappeler « nous ne donnons rien, nous vendons », Zelensky propose un contrat dâarmement colossal, avec en ligne de mire des systĂšmes Patriot et dâautres Ă©quipements lourds. Un second volet industriel est Ă©galement prĂ©vu. Kyiv souhaiterait obtenir 50 milliards de dollars dâinvestissements amĂ©ricains pour dĂ©velopper la production de drones en Ukraine. Objectif : transformer le savoir-faire acquis depuis 2022 en une filiĂšre stratĂ©gique, soutenue par Washington. Les montants en jeu donnent le vertige. Pour comparaison, depuis le dĂ©but de lâinvasion russe, les Ătats-Unis ont dĂ©jĂ fourni 75 milliards de dollars dâarmes et Ă©quipements. Lâannonce dâune somme supĂ©rieure Ă tout ce qui a Ă©tĂ© livrĂ© en trois ans illustre la volontĂ© de Kyiv de sĂ©curiser son avenir militaire et politique. Mais lâaccueil reste mitigĂ© en Ukraine. Si certains saluent une avancĂ©e, dâautres se montrent prudents. Le Kyiv Independent rĂ©sume : « des mots chaleureux, mais peu de rĂ©sultats ». Les inquiĂ©tudes portent sur la volatilitĂ© de la relation avec Washington, le rapprochement affichĂ© entre Trump et Poutine, et le risque dâune paix imposĂ©e « aux conditions russes ».
LâĂ©lite universitaire, financiĂšre et politique se rĂ©unit chaque annĂ©e depuis 1982 dans cette station de ski du Wyoming, nichĂ©e Ă 2 000 mĂštres dâaltitude. La lĂ©gende veut dâailleurs que le lieu nâait pas Ă©tĂ© choisi au hasard : Paul Volcker, patron de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale amĂ©ricaine (Fed) de 1979 Ă 1987, Ă©tait un grand amateur de pĂȘche Ă la mouche, et Jackson Hole est rĂ©putĂ© pour ĂȘtre un paradis pour les pĂȘcheurs. Mais la plupart des financiers et Ă©conomistes ne viennent pas pour la pĂȘche. Cette rĂ©union de deux jours est un moment clĂ© pour discuter des enjeux liĂ©s Ă la politique monĂ©taire et Ă la conjoncture Ă©conomique. Le vĂ©ritable Ă©vĂ©nement reste le discours de Jerome Powell, prĂ©sident de la Banque centrale amĂ©ricaine (Fed), scrutĂ© par les financiers du monde entier. Les Ă©conomies dĂ©veloppĂ©es sont Ă lâaube dâun tournant, et la Fed, qui dicte le rythme des marchĂ©s financiers, est en plein dilemme face Ă la situation Ă©conomique des Ătats-Unis. La Fed a un double mandat : assurer la stabilitĂ© des prix et maintenir le plein emploi. Mais sous lâimpulsion de Donald Trump et de ses droits de douane, les responsables de la Fed sâinterrogent sur le risque le plus pressant : une hausse de lâinflation ou une progression du chĂŽmage ? Depuis plusieurs mois, Donald Trump exerce une pression directe sur Jerome Powell pour une baisse des taux, alors que la Fed les a laissĂ©s inchangĂ©s depuis dĂ©cembre. Les derniĂšres donnĂ©es sur lâemploi, nettement plus faibles que prĂ©vu aux Ătats-Unis, ont poussĂ© les analystes Ă parier Ă 83 % sur une baisse des taux directeurs dĂšs le mois prochain, afin de soutenir les entreprises. Le chĂŽmage se stabilise autour de 4,2 %, tandis que lâinflation se maintient Ă 2,7 %, soit au-dessus de la cible des 2 % fixĂ©e par la Fed. LâĂ©valuation de Jerome Powell sur la santĂ© de lâĂ©conomie amĂ©ricaine sera suivie de prĂšs par les investisseurs.
Français, Allemands, Canadiens, Mexicains ou encore Chinois : cet Ă©tĂ©, de nombreux touristes ont Ă©vitĂ© les Ătats-Unis, entraĂźnant un manque Ă gagner de plusieurs milliards de dollars pour la premiĂšre puissance Ă©conomique mondiale. Las Vegas illustre cette tendance. La ville du pĂ©chĂ© a enregistrĂ© en juin une chute historique de sa frĂ©quentation Ă©trangĂšre de 13 %. Plus globalement, les arrivĂ©es de visiteurs internationaux sur le sol amĂ©ricain sont restĂ©es infĂ©rieures de 20 % Ă leur niveau dâavant-Covid. En juillet, elles Ă©taient en recul de 3,1 % par rapport Ă juillet 2024, selon lâoffice amĂ©ricain des statistiques du tourisme. Une contre-performance dâautant plus prĂ©occupante quâelle ne prend pas en compte les arrivĂ©es de Canadiens et de Mexicains, elles aussi en chute libre. Les visiteurs chinois, quant Ă eux, ont reculĂ© de 13,8 % en juillet par rapport Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente. Mais la plus grosse gifle vient du Canada. Le mois dernier, les voyages des Canadiens en voiture vers les Ătats-Unis ont chutĂ© de 36,9 % selon Statistique Canada, tandis que les trajets en avion ont baissĂ© de 25,8 %. Ce boycott assumĂ© sâexplique par la politique de Donald Trump, qui a relancĂ© en janvier lâidĂ©e de faire du Canada le 51e Ătat amĂ©ricain. Les EuropĂ©ens (Allemands, Espagnols, Britanniques et Français en tĂȘte) se montrent moins virulents, mais les dĂ©parts ont tout de mĂȘme reculĂ© de 3,3 % en juillet. La mise en place de contrĂŽles renforcĂ©s aux frontiĂšres, dans le cadre dâun durcissement de la politique migratoire et des positions de Trump sur la scĂšne internationale, a jetĂ© un froid dĂšs le printemps, impactant directement les choix de destinations des touristes Ă©trangers.
LâUnion europĂ©enne et Washington ont dĂ©voilĂ© les contours de lâaccord commercial signĂ© fin juillet, et les dĂ©tails font grincer des dents. Les voitures et les produits pharmaceutiques europĂ©ens seront taxĂ©s Ă 15 % Ă leur entrĂ©e aux Ătats-Unis, contre 27,5 % actuellement pour lâautomobile. En revanche, aucune exemption nâa Ă©tĂ© obtenue pour les vins et spiritueux, au grand dam des producteurs français et italiens. « Malheureusement, nous nâavons pas rĂ©ussi Ă inclure ce secteur », a reconnu le commissaire europĂ©en Maros Sefcovic, tout en prĂ©cisant que « les portes nâĂ©taient pas fermĂ©es pour toujours ». Un coup dur pour les viticulteurs europĂ©ens : Paris et Rome espĂ©raient ardemment que leurs appellations Ă©chappent aux taxes amĂ©ricaines. Mais la rĂ©alitĂ© est brutale : leurs bouteilles continueront dâĂȘtre frappĂ©es de droits de douane, rĂ©duisant leur compĂ©titivitĂ© face aux producteurs amĂ©ricains, chiliens ou australiens. Les droits de douane ont Ă©tĂ© revus mais stabilisĂ©s. Le taux de 15 % est largement supĂ©rieur Ă celui en vigueur avant le retour de Donald Trump Ă la Maison-Blanche, qui tournait autour de 4,8 %. Toutefois, il reste infĂ©rieur aux menaces brandies par lâadministration amĂ©ricaine, qui envisageait des taxes pouvant grimper jusquâĂ 35 %. Pour Bruxelles, il sâagit dâun compromis acceptable aprĂšs des mois de nĂ©gociations tendues. Le nouveau taux devrait sâappliquer rĂ©troactivement au 1er aoĂ»t, selon les assurances donnĂ©es par Washington. Mais il nâentrera en vigueur quâaprĂšs une concession europĂ©enne : lâadoption dâune loi rĂ©duisant ses propres taxes douaniĂšres. « Nous travaillons avec dĂ©termination pour lancer ce processus », a confirmĂ© Sefcovic. Au-delĂ des tarifs douaniers, lâUnion europĂ©enne sâest engagĂ©e Ă acheter pour 750 milliards de dollars dâĂ©nergie amĂ©ricaine et Ă investir 600 milliards supplĂ©mentaires aux Ătats-Unis. De quoi offrir un ballon dâoxygĂšne Ă lâĂ©conomie amĂ©ricaine, mais aussi garantir, selon Ursula von der Leyen, « une prĂ©visibilitĂ© pour nos entreprises et nos consommateurs ».
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Fin aoĂ»t, un parfum de doute plane sur la Silicon Valley et Wall Street. Quelque part dans un restaurant feutrĂ© de San Francisco, autour dâune table, Sam Altman a reçu quelques journalistes. Le patron dâOpenAI, figure centrale de la rĂ©volution ChatGPT, nâa pas cherchĂ© Ă mĂ©nager ses mots. Ă la question : « Lâintelligence artificielle est-elle surĂ©valuĂ©e par les investisseurs ? », il lĂąche un simple « Yes » comme le rapporte le mĂ©dia The Verge. Un oui tranchant, qui rĂ©sonne comme un avertissement. Pour lui, lâeuphorie actuelle rappelle la bulle internet des annĂ©es 1990 : un emballement collectif autour dâune vĂ©ritĂ© indiscutable â lâinternet allait changer le monde. « Quand les bulles se forment, explique Altman, des esprits brillants sâemballent Ă partir dâun noyau de vĂ©ritĂ©. LâIA est ce noyau : une avancĂ©e rĂ©elle, transformative. Mais lâargent se jette sur tout ce qui porte lâĂ©tiquette AI. »
Ce paradoxe, Altman le vit au quotidien : lâIA est Ă la fois un bouleversement historique et une bulle prĂȘte Ă brĂ»ler certains investisseurs. Il sâinquiĂšte des valorisations extravagantes de start-up qui ne dĂ©passent pas le stade du pitch deck. « Quelquâun va se brĂ»ler », prĂ©vient-il. Mais en mĂȘme temps, Altman ne freine pas. OpenAI prĂ©pare des investissements colossaux : « Vous devez vous attendre Ă ce quâOpenAI dĂ©pense des trillions dans la construction de data centers dans un futur pas si lointain », annonce-t-il. Car dĂ©jĂ , la demande excĂšde les capacitĂ©s : « Nous avons de meilleurs modĂšles, mais nous ne pouvons pas les proposer. La capacitĂ© manque. »
Les avertissements ne viennent pas que de lui. Des Ă©conomistes, stratĂšges et vĂ©tĂ©rans de Wall Street dressent des parallĂšles inquiĂ©tants. Erik Gordon, professeur Ă lâuniversitĂ© du Michigan, cite la chute brutale de CoreWeave (-33 % en deux jours, soit 24 milliards de capitalisation envolĂ©s) comme un premier signe de fissure. Apollo Global parle de valorisations plus exagĂ©rĂ©es quâen 1999. Ray Dalio, fondateur de Bridgewater, estime que la combinaison de taux Ă©levĂ©s et dâĂ©valuations dĂ©lirantes pourrait « faire Ă©clater la bulle ».
Les chiffres donnent le vertige : lâindice S&P 500 affiche un ratio prix/valeur comptable supĂ©rieur Ă celui de la bulle internet, tandis que les multiples de bĂ©nĂ©fices anticipĂ©s flirtent avec les sommets de 1929. Bank of America et Richard Bernstein prĂ©viennent : gare au FOMO IA, mieux vaut regarder du cĂŽtĂ© des valeurs dĂ©fensives.
Pourtant, lâIA nâest pas quâun mirage financier. Les investissements dans les puces et les centres de donnĂ©es apparaissent dĂ©jĂ dans les statistiques de croissance : le capex â lâargent quâune entreprise investit dans ses Ă©quipements, infrastructures ou technologies pour prĂ©parer sa croissance future â technologique dĂ©passe mĂȘme la consommation des mĂ©nages comme moteur du PIB amĂ©ricain. Comme les cĂąbles de fibre optique qui ont survĂ©cu Ă lâĂ©clatement de la bulle internet, les infrastructures construites aujourdâhui pourraient ĂȘtre lâhĂ©ritage durable de cette frĂ©nĂ©sie.
Altman ne cache pas non plus les ratĂ©s. Il admet que le lancement de GPT-5 fut mal gĂ©rĂ© : « Nous avons complĂštement foirĂ© certains aspects. » Mais lâimpact a Ă©tĂ© immĂ©diat : trafic API doublĂ© en 48 heures, demande GPU record, nouveaux utilisateurs quotidiens. Lâincident illustre une rĂ©alitĂ© : mettre Ă jour un produit utilisĂ© par des centaines de millions de personnes est un dĂ©fi titanesque.
Et malgrĂ© ce faux pas, ChatGPT continue de grimper. « BientĂŽt, des milliards de personnes parleront chaque jour Ă ChatGPT », avance Altman. DĂ©jĂ cinquiĂšme site le plus consultĂ© au monde, OpenAI vise la troisiĂšme place. Google reste lâobjectif ultime, mais « le dĂ©passer, ce serait vraiment difficile », reconnaĂźt-il.
Lâavenir ? Altman lâesquisse sans dĂ©tour. OpenAI explore dĂ©jĂ les interfaces cerveau-ordinateur, concurrentes de Neuralink. « Jâaimerais penser quelque chose et que ChatGPT me rĂ©ponde », confie-t-il. Il cite aussi sa collaboration avec Jony Ive, lâancien designer dâApple, pour imaginer une nouvelle gĂ©nĂ©ration de matĂ©riel. « On ne change pas de paradigme informatique souvent. Deux fois seulement en cinquante ans. Le prochain, ça vaut la peine dâattendre. »
Pour autant, Altman garde une distance ironique avec son rĂŽle : « Je ne suis pas fait pour ĂȘtre PDG dâune entreprise cotĂ©e. Vous mâimaginez en earnings call ? Peut-ĂȘtre quâune IA sera CEO dans trois ans. » Une boutade, mais un clin dâĆil Ă lâaccĂ©lĂ©ration vertigineuse quâil orchestre. Pour 2025, les estimations Ă©voquent 12 Ă 13 milliards de revenus⊠et jusquâĂ 8 milliards de pertes pour OpenAI. JPMorgan repousse Ă 2029 la perspective dâune rentabilitĂ© opĂ©rationnelle.
Et pourtant, les investisseurs continuent dâaffluer. Avec 700 millions dâutilisateurs estimĂ©s â dont seulement 10 % payants â, ChatGPT reste un gouffre financier mais incarne pour beaucoup lâespoir dâun futur Amazon ou Google. Comme lors de la bulle internet, chacun veut miser sur le « gagnant naturel » de la rĂ©volution en cours.
La voix dâAltman tranche avec celle de nombreux dirigeants emportĂ©s par le vent de lâeuphorie. Son constat : lâIA est une rĂ©volution, mais la bulle qui lâentoure est bien rĂ©elle. Entre optimisme sans limite et avertissements glacials, lâĂ©conomie mondiale flotte au rythme dâun ballon gonflĂ© de cash. Et tout le monde sait ce quâil advient des ballons : tĂŽt ou tard, ils finissent par Ă©clater.
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