On parle du shutdown amĂ©ricain, de lâor Ă un nouveau record, du rachat historique dâElectronic Arts, du commerce agricole français dans le rouge et de Musk qui voit sa fortune grimper encore. Pour le dĂ©cryptage, focus sur les effets dâune flat tax au-delĂ de 30 %, comme le prĂ©voirait le gouvernement.
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Depuis mercredi 1er octobre Ă minuit, les Ătats-Unis connaissent un shutdown : faute dâaccord budgĂ©taire au CongrĂšs, une partie de lâadministration fĂ©dĂ©rale est Ă lâarrĂȘt. Plus de 750 000 fonctionnaires se retrouvent en chĂŽmage technique, les aides sociales accusent dĂ©jĂ des retards de versement et des perturbations sont attendues dans le trafic aĂ©rien. MĂȘme les parcs nationaux, en pleine saison touristique, fonctionnent au ralenti. Un shutdown survient lorsquâaucun budget nâest votĂ© : sans financement, les services publics non essentiels cessent leurs activitĂ©s. Le blocage oppose les rĂ©publicains de Donald Trump, majoritaires au CongrĂšs, aux dĂ©mocrates, indispensables au SĂ©nat pour atteindre les 60 voix nĂ©cessaires. Mardi soir, un ultime vote a Ă©chouĂ© : seulement 55 sĂ©nateurs ont validĂ© lâextension du financement, insuffisant pour Ă©viter la paralysie. Trump accuse les dĂ©mocrates de « vouloir tout fermer » et menace de licenciements massifs, tandis que les dĂ©mocrates dĂ©noncent un refus de nĂ©gocier et rappellent la pression dĂ©jĂ subie par les mĂ©nages avec la hausse des coĂ»ts de santĂ©, dâĂ©nergie et dâalimentation. Lâimpact Ă©conomique est tangible : selon Nationwide, chaque semaine de shutdown rĂ©duit la croissance amĂ©ricaine de 0,2 point de PIB. Le prĂ©cĂ©dent Ă©pisode, en 2018-2019, avait durĂ© 35 jours, un record. Cette fois encore, le bras de fer pourrait sâĂ©terniser. Les rĂ©publicains exigent une rĂ©duction drastique des dĂ©penses de santĂ©, quand les dĂ©mocrates rĂ©clament leur rĂ©tablissement pour soutenir les mĂ©nages modestes. Dans un climat politique dĂ©jĂ tendu Ă lâapproche des Ă©lections de mi-mandat de 2026, chaque camp cherche Ă rejeter la responsabilitĂ© sur lâautre. Trump mise sur une communication offensive, multiplie les attaques sur les rĂ©seaux sociaux, tandis que les dĂ©mocrates dĂ©noncent lâabsence de dialogue avec la Maison Blanche.
Lâor a franchi un seuil inĂ©dit ce lundi, dĂ©passant pour la premiĂšre fois les 3 800 dollars lâonce (31,1g du mĂ©tal prĂ©cieux). Lâonce dâor au comptant (spot) progresse de 3% depuis lundi et flirte dĂ©sormais avec les 3 900 dollars. La baisse du dollar (-0,2 %) rend le mĂ©tal jaune plus attractif pour les investisseurs Ă©trangers, un mouvement renforcĂ© par les anticipations de baisse des taux de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale dans les 6 prochains mois. Selon lâoutil FedWatch du CME, les marchĂ©s Ă©valuent Ă 99% la probabilitĂ© dâun assouplissement monĂ©taire en octobre (-25 points de base) et Ă 65% celle dâun second en dĂ©cembre.
Les discussions budgĂ©taires au CongrĂšs amĂ©ricain entretiennent par ailleurs lâincertitude. Faute dâaccord, un le âshutdownâ en cours renforce la demande pour les valeurs refuges comme lâor. Depuis le dĂ©but de lâannĂ©e, lâor a bondi de plus de 45%, soutenu par un cocktail de facteurs : espoirs de nouvelles baisses de taux, tensions politiques et gĂ©opolitiques, achats massifs des banques centrales et intĂ©rĂȘt croissant des investisseurs via les ETF. La Deutsche Bank tempĂšre toutefois : si la demande institutionnelle (banques centrales, ETF) alimente la hausse, les achats de joaillerie et lâoffre recyclĂ©e pourraient limiter le potentiel. Le mĂ©tal jaune confirme ainsi son rĂŽle de valeur refuge par excellence, au cĆur dâun contexte mĂȘlant incertitudes monĂ©taires et tensions politiques.
Câest un tournant majeur pour lâindustrie du jeu vidĂ©o. Electronic Arts (EA), Ă©diteur emblĂ©matique de FIFA/EA Sports FC, Battlefield, Apex Legends, Les Sims ou encore Dead Space, a Ă©tĂ© rachetĂ© pour 55 milliards de dollars par un consortium international. LâopĂ©ration, annoncĂ©e le 29 septembre, valorise lâaction EA Ă 210 dollars, soit une prime de 25 % pour les actionnaires, et sera finalisĂ©e au deuxiĂšme trimestre 2026. Le montage financier repose sur 36 milliards de dollars en numĂ©raire apportĂ©s par trois fonds investisseurs et 20 milliards levĂ©s en dette auprĂšs de JP Morgan, faisant de cette acquisition le plus grand LBO (rachat avec effet de levier) jamais rĂ©alisĂ©. Le consortium sâarticule autour de trois acteurs :
â Affinity Partners, fondĂ© en 2021 par Jared Kushner, gendre de Donald Trump, qui a levĂ© plusieurs milliards auprĂšs de fonds souverains du Golfe pour investir dans la high-tech israĂ©lienne. PassionnĂ© de jeux EA depuis son enfance, il qualifie lâĂ©diteur dâ« entreprise extraordinaire, dotĂ©e dâune Ă©quipe visionnaire ».
â PIF (Public Investment Fund), le fonds souverain saoudien (prĂšs de 925 milliards de dollars dâactifs, 6á” mondial), dĂ©jĂ actionnaire de 10 % dâEA et qui conserve sa participation. Le PIF multiplie les incursions dans le gaming : rachat de Scopely (Monopoly Go!) en 2022, acquisition de Niantic (PokĂ©mon Go!) en 2024, financement de contenus Assassinâs Creed, et investissements massifs dans lâe-sport via Savvy Games Group.
â Silver Lake, fonds amĂ©ricain spĂ©cialisĂ© dans la tech, connu pour avoir soutenu de grandes transformations numĂ©riques. Il mise sur EA pour accĂ©lĂ©rer son expansion grĂące Ă lâintelligence artificielle et au cloud.
Ce rachat intervient alors quâEA traverse une pĂ©riode dĂ©licate : plus dâun millier de licenciements entre 2023 et 2025, une concurrence accrue et une rentabilitĂ© fragilisĂ©e malgrĂ© la force de ses licences phares.
En 2025, le commerce agricole français pourrait devenir dĂ©ficitaire pour la premiĂšre fois depuis des dĂ©cennies. Selon les donnĂ©es dâAgreste et des douanes, lâexcĂ©dent agricole français sur les sept premiers mois de lâannĂ©e nâatteint que 367 millions dâeuros, soit une chute de 90 % par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, oĂč il dĂ©passait 4,7 milliards. Ă la fin des annĂ©es 1990, la France affichait encore le deuxiĂšme excĂ©dent agricole mondial derriĂšre les Ătats-Unis. LâexcĂ©dent commercial agricole repose sur un principe simple : additionner les exportations françaises de produits agricoles et agroalimentaires (cĂ©rĂ©ales, vins, produits laitiers, viande, sucre, etc.) et soustraire les importations (soja, fruits tropicaux, cafĂ©, aliments pour animaux, etc.). Si le solde devient nĂ©gatif, on parle de dĂ©ficit. Pour la premiĂšre fois depuis 1978, la balance agricole française menace de basculer dans le rouge. Plusieurs facteurs expliquent ce retournement : le ralentissement de la croissance mondiale et la baisse des achats chinois, lâimpact des droits de douane amĂ©ricains sur les spiritueux, la hausse de 15 % de lâeuro face au dollar depuis janvier qui pĂ©nalise la compĂ©titivitĂ© des exportations, et des tensions diplomatiques comme avec lâAlgĂ©rie, qui nâachĂšte presque plus de blĂ© français. La concurrence sâintensifie Ă©galement au sein de lâUnion europĂ©enne, avec la Pologne devenue premier fournisseur de poulets en France, tandis que Bruxelles multiplie les accords commerciaux avec lâIndonĂ©sie, lâInde, la ThaĂŻlande ou la Malaisie. Enfin, lâaccumulation de normes et de contraintes accroĂźt les coĂ»ts de production, poussant les consommateurs français Ă se tourner vers des produits importĂ©s, moins chers mais venus dâailleurs.
Mercredi, Elon Musk est devenu la premiĂšre personne de lâhistoire Ă atteindre une fortune estimĂ©e Ă 500 milliards de dollars, selon le suivi en temps rĂ©el de Forbes. Il creuse ainsi lâĂ©cart avec Larry Ellison (Oracle), deuxiĂšme du classement avec environ 350 milliards. Musk se situe dĂ©sormais Ă mi-chemin dâun autre seuil symbolique : devenir le premier trillionaire de la planĂšte. Le moteur principal de cette ascension reste Tesla. Lâaction a progressĂ© de prĂšs de 4 % mercredi, ajoutant 9,3 milliards Ă la fortune du dirigeant. Depuis quâil a annoncĂ© en avril vouloir se consacrer davantage au constructeur Ă©lectrique en sâĂ©loignant de son rĂŽle au sein du DOGE (Department of Government Efficiency) sous Donald Trump, le titre a quasiment doublĂ©. Sa participation de 12 % dans Tesla est aujourdâhui valorisĂ©e Ă prĂšs de 191 milliards de dollars. Un nouveau plan de rĂ©munĂ©ration, encore en discussion, pourrait lui rapporter jusquâĂ 1 000 milliards supplĂ©mentaires si Tesla atteignait une capitalisation multipliĂ©e par huit sur dix ans. La fortune de Musk repose aussi sur SpaceX, valorisĂ©e 400 milliards aprĂšs une offre privĂ©e en aoĂ»t. Avec 42 % du capital, il dĂ©tient environ 168 milliards de dollars. Ă cela sâajoute xAI Holdings, issue de la fusion de X (ex-Twitter) avec sa sociĂ©tĂ© dâintelligence artificielle en mars, Ă©valuĂ©e Ă 113 milliards. Musk en contrĂŽle 53 %, soit environ 60 milliards de dollars. Lâascension est fulgurante : en mars 2020, il ne pesait âqueâ 24,6 milliards. Il a franchi les Ă©tapes Ă une vitesse inĂ©dite : 100 milliards en aoĂ»t 2020, 200 en septembre 2021, 300 en novembre 2021, 400 en dĂ©cembre 2024 et 500 aujourdâhui. Au rythme actuel, le seuil du trillion pourrait ĂȘtre atteint avant 2033.
Le crowdfunding immobilier a explosĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Avec un rendement moyen de 10,9 % au 1er semestre 2025 et un ticket dâentrĂ©e dĂšs 1 âŹ, ce placement sĂ©duit de plus en plus dâĂ©pargnants.
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Quelque part Ă Bercy. La rumeur a traversĂ© les couloirs feutrĂ©s, presque noyĂ©e dans le bruit des arbitrages budgĂ©taires. Et pourtant, elle dit un possible tournant de doctrine : relever la « flat tax » sur lâĂ©pargne. Le PrĂ©lĂšvement Forfaitaire Unique (PFU) Ă 30% â Ă©tendard de lâattractivitĂ© depuis 2018 â pourrait passer Ă 33%, voire 36 %. Objectif assumĂ© : regonfler les recettes et ramener un dĂ©ficit public qui flirte avec 5,4% du PIB dans des eaux plus calmes. Effet collatĂ©ral : des millions de dĂ©tenteurs dâassurance-vie, de PEA et de comptes-titres verraient leur rendement net sâamenuiser.
Petit rappel, sans jargon : la flat tax, câest un guichet unique prĂ©levĂ© sur les revenus du capital. 12,8% dâimpĂŽt sur le revenu + 17,2% de prĂ©lĂšvements sociaux = 30% sur dividendes, intĂ©rĂȘts, plus-values, et une partie des gains dâassurance-vie. PensĂ©e par Emmanuel Macron pour simplifier et attirer les capitaux, elle a offert sept ans de visibilitĂ© aux Ă©pargnants. Mais lâair du temps a changĂ© : chaque point de PFU rapporte prĂšs de 240 M⏠au budget. Un relĂšvement Ă 36% approcherait 1,5 Md⏠de recettes annuelles.
Dans lâombre, deux scĂ©narios circulent. Le « 33% » â mentionnĂ© dans des documents transmis au Conseil dâĂtat â et le « 36% », piste plus musclĂ©e, sondĂ©e auprĂšs dâacteurs Ă©conomiques et dĂ©jĂ caressĂ©e par le Modem en 2024. Matignon jure que « rien nâest arbitrĂ© ». Mais la musique est lĂ : « des efforts partagĂ©s et justes », promet SĂ©bastien Lecornu, entre hausses ciblĂ©es et allĂšgements ailleurs. Politiquement, le geste serait explosif : renier un symbole de lâoffre pour financer dâautres prioritĂ©s. Dans un climat social tendu, la ligne est Ă©troite.
ConcrĂštement, qui paierait ? Les livrets rĂ©glementĂ©s (Livret A, LDDS, LEP, Livret Jeune) demeureraient sanctuarisĂ©s : toujours exempts dâimpĂŽt et de prĂ©lĂšvements sociaux. En revanche, tout ce qui relĂšve du PFU serait directement touchĂ©. Comptes-titres ordinaires : les grands perdants, dividendes et plus-values au plein tarif. Assurance-vie : les contrats de plus de huit ans conserveraient leurs abattements (4 600 ⏠pour une personne seule, 9 200 ⏠pour un couple), mais au-delĂ â ou pour les contrats rĂ©cents â la note grimperait. PEA : lâimpĂŽt sur le revenu disparaĂźt aprĂšs cinq ans, mais pas les prĂ©lĂšvements sociaux ; une hausse de ces derniers rognerait lâavantage net. PEL et CEL ouverts aprĂšs 2018 : dans la nasse du PFU, donc potentiellement rehaussĂ©s ; les anciens PEL resteraient en partie Ă lâabri, sauf si le gouvernement relevait aussi les cotisations sociales. Livrets bancaires fiscalisĂ©s : rendement net encore aminci.
LâarithmĂ©tique, elle, est implacable. Sur 1 000 ⏠de gains : aujourdâhui, 700 ⏠nets. Ă 33%, 670 âŹ. Ă 36%, 640 âŹ. Soit 60 ⏠de moins par tranche de 1 000 âŹ. Ă lâĂ©chelle dâun portefeuille de plusieurs dizaines de milliers dâeuros, le manque Ă gagner devient vite substantiel.
DerriĂšre la technique, un signal politique : la France prĂȘte Ă renĂ©gocier son pacte avec lâĂ©pargne financiĂšre. Car la flat tax nâĂ©tait pas quâun taux ; câĂ©tait une promesse de stabilitĂ©. La relever, câest accepter un trade-off : des recettes immĂ©diates contre une attractivitĂ© possiblement entamĂ©e pour le capital domestique. Les partisans y voient un geste de « justice fiscale » â faire contribuer davantage les revenus du capital pour financer, dit-on, des baisses ciblĂ©es en faveur des mĂ©nages modestes. Les opposants y lisent un dĂ©saveu stratĂ©gique du quinquennat, et un mauvais signal envoyĂ© aux investisseurs.
Le calendrier, lui, sâaccĂ©lĂšre. Le projet de loi de finances 2026 doit passer en Conseil des ministres dĂ©but octobre, filer au Conseil dâĂtat et au Haut Conseil des finances publiques, puis ĂȘtre dĂ©posĂ© Ă lâAssemblĂ©e au plus tard le 13 octobre. Soixante-dix jours pour trancher. Ă dĂ©faut, le texte peut ĂȘtre mis en vigueur par ordonnance. Autant dire que les lignes vont bouger vite.
En attendant, les Ă©pargnants ajustent dĂ©jĂ leurs rĂ©flexes. Profiter des abattements sur lâassurance-vie au-delĂ de huit ans. Arbitrer vers des poches sĂ©curisĂ©es (livrets rĂ©glementĂ©s) pour la trĂ©sorerie, conserver une exposition actions pour le long terme, malgrĂ© la fiscalitĂ©. Diversifier â certains remettent lâor physique sur leur radar â pour Ă©taler les risques fiscaux et de marchĂ©. Rien nâest dĂ©cidĂ©, mais tout est possible : si la hausse du PFU devient la clĂ© de voĂ»te du budget, 2026 pourrait ouvrir une nouvelle Ăšre oĂč la performance ne se jugera plus seulement Ă la hausse des cours⊠mais Ă lâart de naviguer entre coupons, abattements et prĂ©lĂšvements.
1) Retrait avant 5 ans (fermeture du PEA) â PFU applicable
Gain imposable : 1 000 âŹ
Aujourdâhui (30 %) â impĂŽt + prĂ©lĂšvements sociaux = 300 âŹ, net 700 âŹ
PFU 33 % â 330 âŹ, net 670 âŹ
PFU 36 % â 360 âŹ, net 640 âŹ
2) Retrait aprĂšs 5 ans â exonĂ©rĂ© dâimpĂŽt, restent les prĂ©lĂšvements sociaux (PS)
Gain : 1 000 âŹ
Si les prĂ©lĂšvements sociaux restent Ă 17,2 % â 172 âŹ, net 828 âŹ
(ScĂ©nario hypothĂ©tique si les PS montaient) Ă 20 % â 200 âŹ, net 800 ⏠; Ă 23 % â 230 âŹ, net 770 âŹ
Ă â„5 ans, le PEA nâest pas concernĂ© par la hausse du PFU sur lâimpĂŽt, sauf si le gouvernement relevait aussi les prĂ©lĂšvements sociaux.
Dividendes
Dividendes bruts : 3 000 âŹ
Aujourdâhui (PFU 30 %) â 900 ⏠de prĂ©lĂšvement, net 2 100 âŹ
PFU 33 % â 990 âŹ, net 2 010 âŹ
PFU 36 % â 1 080 âŹ, net 1 920 âŹ
Plus-value
Gain : 5 000 âŹ
Aujourdâhui (30 %) â 1 500 âŹ, net 3 500 âŹ
PFU 33 % â 1 650 âŹ, net 3 350 âŹ
PFU 36 % â 1 800 âŹ, net 3 200 âŹ
Rappel utile :
< 8 ans : par défaut PFU 30 % sur la part de gains rachetée.
â„ 8 ans : abattement annuel sur les gains rachetĂ©s (4 600 ⏠cĂ©libataire / 9 200 ⏠couple). Taux dâIR Ă 7,5 % si primes versĂ©es †150 k⏠(12,8 % au-delĂ ), + 17,2 % de prĂ©lĂšvements sociaux.
A) Contrat de 3 ans (donc < 8 ans)
Gains rachetĂ©s : 2 000 âŹ
Aujourdâhui (30 %) â 600 âŹ, net 1 400 âŹ
PFU 33 % â 660 âŹ, net 1 340 âŹ
PFU 36 % â 720 âŹ, net 1 280 âŹ
B) Contrat â„ 8 ans, petit rachat âcouvertsâ par lâabattement (cĂ©libataire)
Gains rachetĂ©s : 3 000 âŹ
Abattement 4 600 ⏠â IR = 0 ; restent prĂ©lĂšvements sociaux 17,2 % â 516 âŹ
Net : 2 484 âŹ
Ici, une hausse du PFU nâaffecte pas ce rachat (lâabattement efface lâIR). Seule une hausse des prĂ©lĂšvements sociaux changerait le net.
C) Contrat â„ 8 ans, rachat plus important (cĂ©libataire, primes totales †150 kâŹ)
Gains rachetĂ©s : 10 000 âŹ
Abattement 4 600 ⏠â base IR 5 400 âŹ
IR (7,5 %) = 405 âŹ
PrĂ©lĂšvements sociaux (17,2 % sur 10 000 âŹ) = 1 720 âŹ
Total prĂ©lĂšvements = 2 125 ⏠â Net : 7 875 âŹ
Si vos primes versĂ©es dĂ©passent 150 kâŹ, lâIR passe Ă 12,8 % sur la base aprĂšs abattement, rapprochant lâeffet dâun PFU âpleinâ.
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