On parle des nouvelles conditions pour toucher le chômage, de la baisse des ventes de Tesla, des taux de crédit immobilier qui remontent, de l'exploitation minière en Europe et de la chute du prix des vignobles. Pour le décryptage, on parle des impacts des droits de douane de Trump sur l'économie mondiale.
Premier changement : à partir du 1er avril, le paiement de l’allocation chômage se fera désormais sur une base fixe de 30 jours par mois. Jusqu’ici, le montant versé dépendait du nombre de jours calendaires. Désormais, le nouveau système pénalisera les allocataires les mois de 31 jours, entraînant la perte d’un jour d’indemnisation. Cela représente, sur une année, entre 5 et 6 jours de droits en moins. Par exemple, une personne ayant droit à une allocation journalière de 35,30 € recevra désormais 1 059 € chaque mois, contre 1 094 € auparavant sur un mois à 31 jours. En revanche, ce nouveau calcul devient avantageux en février, puisque l’indemnisation restera basée sur 30 jours, même dans un mois à 29 jours. Autre évolution : actuellement, un allocataire qui accepte un poste mais le quitte après plus de trois mois est considéré comme démissionnaire, et perd donc ses droits. À compter du 1er avril, ce délai passe à quatre mois. L’objectif est d’encourager les demandeurs d’emploi à tester un poste, même s’ils ne sont pas sûrs qu’il leur conviendra. Les règles évoluent aussi pour les travailleurs saisonniers : il faudra désormais justifier de cinq mois de travail en contrat saisonnier pour accéder à l’assurance chômage, contre six mois auparavant. Enfin, plusieurs ajustements concernent l’indemnisation prolongée en fonction de l’âge. Le droit à 22,5 mois d’indemnisation sera désormais accessible à partir de 55 ans (contre 53 auparavant), et celui à 27 mois, à partir de 57 ans (contre 55 ans). Autre changement important : la dégressivité de l’allocation pour les hauts revenus ne s’appliquera plus à partir de 55 ans, contre 57 ans jusqu’ici.
Les immatriculations de véhicules Tesla ont chuté de 36,8 % en France sur un an, selon les données de la Plateforme automobile (PFA). Depuis le début de l’année 2025, le constructeur américain a vu ses ventes s'effondrer de 41 %, avec seulement 6 693 véhicules écoulés sur le territoire. Cette baisse s’inscrit dans un contexte plus large de recul du marché automobile français : les ventes de voitures neuves ont diminué de 14,5 % au mois de mars, et de 7,8 % sur l’ensemble du premier trimestre. Si les ventes de véhicules électriques suivent la tendance à la baisse, leur part de marché reste stable, à 19 %. Parmi les groupes les plus touchés, on retrouve Stellantis (-17 % sur un an), qui regroupe des marques comme Peugeot, Citroën, Fiat, Alfa Romeo, Maserati, Opel, Jeep ou encore Dodge. Volkswagen affiche également une baisse de 4,8 %, freinée notamment par sa marque Seat. Plusieurs facteurs expliquent ce coup d’arrêt. D’abord, l’entrée en vigueur au 1er mars de nouveaux malus sur les voitures thermiques et la réduction des aides à l’achat de véhicules électriques ont pénalisé la demande. Ensuite, l’environnement macroéconomique reste incertain. Le secteur est notamment impacté par les tensions commerciales, notamment la perspective de droits de douane à 25 % sur les voitures importées aux États-Unis voulus par Donald Trump. Une mesure qui pourrait bouleverser le marché mondial. Comme l’expliquait Luc Chatel, président de la PFA, au micro de Radio Classique : “Les consommateurs adoptent une posture d’attentisme dans le contexte actuel.”
Après plusieurs mois de recul, les taux de crédit immobilier amorcent une remontée en ce mois d’avril. Le courtier Vousfinancer indique observer “des hausses de taux dans plus de la moitié des barèmes reçus” de la part des banques, “les autres étant stables”. Ces hausses, comprises entre 0,10 et 0,50 point, portent les taux moyens à 3 % sur 15 ans, 3,20 % sur 20 ans, et 3,40 % sur 25 ans. Cette remontée s’explique principalement par la hausse du taux de l’Obligation assimilable du Trésor (OAT) à 10 ans, qui représente, en quelque sorte, le taux auquel la France emprunte sur les marchés financiers. Il s’agit d’un des principaux indicateurs utilisés par les banques pour fixer leurs taux de crédit immobilier.
Taux OAT à 10 ans - Investing
Ces dernières s’appuient également sur les taux directeurs de la Banque centrale européenne. La baisse de ces taux par la BCE avait permis de faire reculer les taux moyens des crédits immobiliers de 4,2 % à 3,2 % en un an. Mais la hausse récente du taux de l’OAT à 10 ans vient désormais neutraliser cet effet à court terme, entraînant mécaniquement une remontée des taux de crédit. Cette hausse de l’OAT est alimentée par plusieurs facteurs. D’abord, la situation économique de la France, dont la dette publique dépasse les 3 300 milliards d’euros, soit environ 113 % du PIB, suscite des inquiétudes chez les investisseurs internationaux, qui deviennent plus frileux à l’idée de prêter à l’État français. Ensuite, les tensions commerciales, notamment les menaces de droits de douane annoncées par Donald Trump, ajoutent un climat d’incertitude sur les marchés. Un contexte qui complique toute accalmie durable sur les taux d’intérêt.
Stéphane Séjourné, commissaire français à la stratégie industrielle, a dévoilé un plan ambitieux visant à restaurer la souveraineté européenne en matière d’approvisionnement en métaux critiques. L’objectif est clair : identifier et soutenir 47 projets d’extraction ou de raffinage de métaux stratégiques — lithium, cobalt, nickel, manganèse, germanium — indispensables à la fabrication de batteries, de semi-conducteurs ou encore aux équipements militaires. Car aujourd’hui, la Chine règne en maître sur ce marché. Elle contrôle jusqu’à 85 % des capacités mondiales de raffinage de terres rares et de métaux critiques. Une domination rendue possible par deux décennies de stratégie méthodique : prise de contrôle de mines en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, développement massif des infrastructures de traitement, verrouillage des chaînes d’approvisionnement. Face à ce rouleau compresseur, et alors que Donald Trump affiche ses ambitions minières au Groenland, l’Europe n’a plus le luxe d’attendre. Rester spectatrice, c’est accepter de devenir une puissance secondaire, dépendante pour son avenir énergétique, industriel et militaire. Parmi les projets retenus dans ce plan stratégique, la France se distingue avec deux initiatives phares dans l’exploitation du lithium. Le premier, mené par Imerys dans l’Allier, devrait entrer en service en 2028, avec une capacité suffisante pour équiper 700 000 voitures électriques par an pendant 25 ans. Le second, porté par Eramet en Alsace, repose sur une technologie innovante : l’extraction du lithium par géothermie dans les saumures profondes. Le lancement est prévu dès 2027. Deux projets qui pourraient bien faire de la France un pilier de l’autonomie stratégique européenne sur les métaux critiques.
Depuis son pic de 2007, la consommation mondiale de vin a chuté de 12 %, entraînant avec elle une baisse significative de la valeur des terres viticoles. En 2024, le prix moyen de l’hectare a reculé de 4 % à l’échelle mondiale, selon une étude du cabinet Knight Frank, spécialisé dans le conseil en gestion de patrimoine. Certaines régions françaises paient un lourd tribut. Les côtes du Rhône voient leurs terres perdre en moyenne 10 % de leur valeur. Bordeaux n’est pas épargné non plus, avec une baisse de 4 %. À l’international, les plus fortes chutes sont enregistrées en Nouvelle-Zélande (-33 %), dans la Napa Valley en Californie (-15 %) et en Australie (-10 %). Entre 2023 et 2024, la consommation de vin a continué de reculer : -2,4 % en France, -2,5 % en Italie et -3 % aux États-Unis. Cette tendance s’inscrit dans un contexte de montée en puissance des alternatives au vin. En Europe, les ventes de bières sans alcool progressent de près de 8 % par an, et même de 20 % aux États-Unis. Le marché des spiritueux sans alcool, lui, devrait atteindre 1,6 milliard de dollars d’ici 2026, avec une croissance annuelle de 7 %. Les boissons alcoolisées pétillantes explosent également : aux États-Unis, ce marché est passé de quasi inexistant en 2016 à plus de 9 milliards de dollars en 2023. En Europe, leur consommation bondit de 30 % par an. Cette mutation des habitudes de consommation s’explique aussi par des préoccupations de santé. Selon l’OMS, près de 40 % des jeunes adultes européens affirment réduire leur consommation d’alcool pour préserver leur santé. Une étude Nielsen révèle par ailleurs que 60 % des Millennials américains (entre 29 et 44 ans) préfèrent découvrir de nouvelles boissons plutôt que de rester fidèles aux alcools traditionnels comme le vin. Face à cette transition, la filière viticole tente de s’adapter. En Gironde, près de 250 viticulteurs ont demandé un accompagnement en 2023 pour diversifier leur production vers d'autres cultures : olives, amandes, pistaches ou encore grenades. Un changement de cap stratégique pour un secteur en quête de renouveau.
Dans la bouche de Donald Trump, le mot "tariff" n’est pas une menace, c’est une promesse. Mieux : une philosophie économique. Le président américain l’a déjà dit sans détour : "Tariff is my favorite word." Et en 2025, c’est devenu l’un des piliers de sa stratégie économique globale. Son credo : les taxes douanières comme arme de reconstruction industrielle, de souveraineté économique, et de domination stratégique.
À ses yeux, chaque droit de douane est une manière d’obliger les Américains à acheter américain. Un levier pour réindustrialiser le pays, doper les usines locales, et remplir les caisses de l’État. Plus encore : un outil de rééquilibrage commercial, après des décennies de ce qu’il décrit comme du "pillage" organisé. Car selon lui, l’Amérique n’a cessé d’être flouée par des "tricheurs", exploités par des partenaires étrangers plus malins que loyaux.
L’Europe est dans son viseur. En 2024, les États-Unis ont affiché un déficit commercial de 213 milliards de dollars avec l’Union européenne. Trump a qualifié ce chiffre d’"atrocité". Et promis d’agir. En Asie, même logique : la Chine est régulièrement désignée comme le principal "profiteur" du libre-échange mondial. Dès le début de son mandat, Trump a imposé une taxe de 10 % sur les produits chinois — rapidement doublée à 20 %.
Le Mexique et le Canada n’ont pas été épargnés non plus. Officiellement, les surtaxes de 25 % visaient à inciter ces pays à "faire plus" pour endiguer l’immigration clandestine et le trafic de drogue vers les États-Unis. Le pétrole canadien a lui aussi été ciblé, avec une taxe douanière de 10 %, aujourd’hui suspendue mais toujours brandie comme menace.
Et puis il y a l’acier, l’aluminium, l’automobile : autant de secteurs symboliques de la puissance industrielle. Trump leur a appliqué une taxe uniforme de 25 %, sans distinction d’origine. Une autre surtaxe de 25 % sur les pièces détachées automobiles doit encore entrer en vigueur — le calendrier est flou, mais l’intention est claire : reconstituer une filière complète, made in USA.
Trump ne s’en cache pas : cette politique a un coût. Il n’a jamais exclu qu’elle puisse provoquer une récession. Mais pour lui, le jeu en vaut la chandelle. Howard Lutnick, secrétaire au Commerce, l’a résumé crûment : "Même si cela mène à un ralentissement économique, les droits de douane valent le coup".
Car au fond, ce que vise Trump, c’est une refonte totale des règles du commerce international. Un système où les États-Unis ne seraient plus dépendants, mais dominants. Où chaque conteneur entrant serait une négociation, chaque taxe une démonstration de force. Un monde où l’économie devient une extension directe de la politique de puissance.
Le ton est tombé comme un couperet. Mercredi soir, Donald Trump a officialisé une salve de sanctions commerciales d'une ampleur inédite : pas moins de 80 pays sont dans le viseur. Huit tableaux, froids et méthodiques, ont été brandis par l’administration américaine pour résumer l’offensive : +34 % de droits de douane contre la Chine, en plus des 20 % déjà en vigueur. 20 % pour l’Union européenne, 31 % pour la Suisse, 24 % pour le Japon, et jusqu’à 46 % pour le Vietnam. Une pluie tarifaire sur tous les fronts. Trump a annoncé qu'un droit de douane “de base” minimum de 10 % sur toutes les importations entrant aux États-Unis commencerait le 5 avril, les droits de douane plus élevés entreront en vigueur le 9 avril. L’offensive protectionniste de Donald Trump est d’une ampleur inédite depuis la Grande Dépression.
Ce plan de guerre tarifaire, annoncé en grande pompe par l’administration américaine, n’est pas sans rappeler l’épisode noir de 1930. Cette année-là, le Congrès votait la loi Hawley-Smoot, qui imposait des droits de douane de 52 % sur plus de 20 000 produits. Résultat ? Une cascade de représailles internationales, une chute de 30 % des exportations américaines, et une aggravation brutale de la crise économique mondiale. L’histoire semble vouloir bégayer.
Car la riposte ne s’est pas fait attendre. Pékin a dégainé le premier, imposant de nouvelles taxes sur le poulet, le maïs, le blé ou encore le coton américain. De son côté, l’Union européenne prépare une salve de représailles : bourbon, motos Harley-Davidson, bateaux de plaisance – autant de symboles US qui paieront le prix de cette escalade. Entrée en vigueur prévue : mi-avril.
Dans cette guerre commerciale, il n’y a pas que des chiffres. Il y a des tensions diplomatiques, des chaînes d’approvisionnement disloquées, des industries sous pression, des consommateurs piégés entre deux étiquettes de prix. Le protectionnisme, une fois enclenché, devient une spirale. Chaque camp se replie, chaque nation érige ses murs tarifaires. Et très vite, la mondialisation, que l’on croyait irréversible, se rétracte à vue d’œil.
Tout commence par un choc de prix. Le 9 avril 2025, les importateurs américains doivent s’acquitter de droits de douane inédits. Et dans les rayons, la réaction est instantanée. Les produits venus de Chine — déjà lourdement taxés — voient leur prix bondir : un article vendu 100 dollars à l’origine franchit désormais les frontières à 134 dollars, taxe incluse. Pour un équivalent européen, c’est 120 dollars. En l’espace de quelques jours, le consommateur américain redécouvre un mot qu’il croyait derrière lui : l’inflation.
L’équation est implacable : les entreprises ne peuvent absorber indéfiniment le choc. Elles répercutent. Les prix montent. Et avec eux, les tensions sur la politique monétaire. Car les banques centrales, qui pensaient avoir tourné la page de l’inflation post-Covid, voient soudain s’ouvrir un nouveau chapitre. Selon plusieurs économistes, le démantèlement des chaînes d’approvisionnement mondiales et le retour des barrières tarifaires ouvrent la voie à un régime de prix structurellement plus élevé. Un monde où la cible des 2 % d’inflation paraît de plus en plus théorique.
Mais l’impact ne se limite pas aux étiquettes. En arrière-plan, c’est toute la dynamique de croissance qui ralentit. Goldman Sachs a révisé en urgence ses prévisions début avril : désormais, la probabilité d’une récession américaine d’ici à début 2026 est évaluée à 35 %, contre 20 % auparavant. Le moteur de la consommation cale. Les entreprises reportent leurs projets. La confiance s’érode.
Et surtout, la Maison-Blanche ne recule pas. Selon les analystes de Citi, l’administration Trump semble “prête à tolérer une faiblesse économique temporaire au nom de ses priorités industrielles et stratégiques.” Traduction : l’économie réelle devra encaisser le choc, pour permettre au projet politique de tenir sa ligne.
À moyen terme, les plaques tectoniques du commerce mondial commencent à bouger. Le volume global des échanges ralentit. Moins d’importations américaines, moins d’exportations pour les partenaires. La machine commerciale se grippe.
L’Asie en prend pour son grade. Surnommée la “Factory Asia”, elle est frappée de plein fouet : les tarifs américains sur ses exportations bondissent en moyenne de +34 %. L’Europe, elle, encaisse +20 %. L’Amérique latine s’en sort à meilleur compte, avec un modeste +10 %, ce qui pourrait lui valoir de grappiller quelques parts de marché.
Car dans ce contexte de déséquilibre, certains pays — moins exposés — pourraient devenir les nouveaux hubs commerciaux des États-Unis. Les chaînes de valeur se réorientent. Le jeu des dominos est enclenché.
Du côté américain, quelques secteurs commencent à relever la tête. Protégés par les surtaxes, certains champions de l’acier, de l’aluminium ou des composants électroniques relancent la cadence. Des lignes de production redémarrent. Des usines, à l’arrêt depuis des années, retrouvent des projets d’investissement.
Et c’est bien là l’un des objectifs du plan Trump : forcer les industriels à relocaliser. Quitte à pousser les entreprises étrangères à installer des sites de production sur le sol américain. Dans l’automobile, des groupes asiatiques et européens réfléchissent déjà à contourner la surtaxe de 25 % en implantant localement leurs chaînes d’assemblage.
Mais ce réajustement structurel a un coût — et un délai. Les décisions d’investissement prennent du temps, les usines ne poussent pas en trois mois. Et surtout, la mécanique tarifaire engendre un autre effet secondaire : la remontée du dollar. Moins d’importations, donc moins de dollars en circulation à l’international. Le billet vert s’apprécie. Résultat : les exportations américaines deviennent plus chères… et perdent en compétitivité.
Ce paradoxe n’est pas nouveau. Il a déjà été observé dans le passé : les barrières tarifaires censées rééquilibrer la balance commerciale finissent par l’aggraver à long terme. Car si l’industrie locale redémarre, elle le fait dans un environnement de coûts élevés, de demande comprimée et de pression monétaire accrue.
En 2025, l’Amérique expérimente en temps réel les effets d’un protectionnisme intégral. Une politique tarifaire qui bouleverse non seulement les prix, mais aussi les flux, les stratégies industrielles et la croissance elle-même. Et le monde entier regarde — car ce qui se joue là, ce n’est pas seulement une guerre de droits de douane, c’est peut-être le basculement vers une nouvelle ère économique.
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