Voici ce que j’ai pour vous cette semaine :

LE GOUVERNEMENT CONFIRME VOULOIR SUPPRIMER 2 JOURS FÉRIÉS DÈS 2026

Dans un document d’orientation destiné aux partenaires sociaux, consulté par Le Figaro, l’exécutif confirme son intention de supprimer le caractère férié de deux journées, ciblant pour l’instant le lundi de Pâques et le 8 mai. Objectif : générer 4,2 milliards d’euros de recettes supplémentaires pour l’État dès 2026. Les partenaires sociaux ont jusqu’au 1er septembre pour indiquer s’ils souhaitent négocier, avec une conclusion attendue au plus tard le 30 septembre. Le dispositif serait calqué sur la journée de solidarité : les salariés du public et du privé ne seraient pas rémunérés davantage pour ces journées travaillées, tandis que les employeurs privés verseraient une contribution fléchée vers le budget de l’État. Le gouvernement présente cette mesure comme un levier de production et de compétitivité nationale, visant à augmenter le volume annuel de travail. Les modalités restent toutefois à préciser, notamment pour les salariés travaillant déjà à ces dates. Si les deux jours identifiés peuvent encore changer, l’exécutif insiste sur le fait que le rendement attendu devra rester inchangé. Cette mesure s’inscrit dans un contexte budgétaire tendu et fait partie d’un plan global : économies sur l’assurance chômage estimées entre 2 et 2,5 milliards d’euros par an entre 2026 et 2029, avec une montée en charge pour atteindre 4 milliards d’euros d’économies annuelles en régime de croisière dès 2030. Les syndicats — CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC — dénoncent « une attaque en règle contre 70 ans d’acquis sociaux » et fustigent des documents truffés de « contrevérités ». Une réunion intersyndicale est prévue le 1er septembre pour décider des actions à mener.

LES EAUX CONTREX ET HÉPAR CONTIENNENT DES TAUX “INCOMMENSURABLES” DE MICROPLASTIQUES

Les eaux Contrex et Hépar contiennent des taux de microplastiques qualifiés “d’incommensurables” : 515 particules par litre pour Contrex et, plus impressionnant encore, 2 096 pour Hépar, soit une concentration 1,3 million de fois supérieure à celle retrouvée dans l’eau des lacs et rivières. C’est ce que révèle Mediapart dans le cadre de son enquête sur Nestlé Waters, propriétaire des marques Contrex, Hépar, Perrier, Vittel ou encore S.Pellegrino, et déjà visé pour des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges. Nestlé est poursuivi pour avoir « laissé s'écouler dans les eaux superficielles et souterraines » des « particules de microplastiques » à des concentrations « rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune ». Selon Mediapart, qui s’appuie sur l’Office français de la biodiversité (OFB) et l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), ces taux élevés proviendraient directement de décharges plastiques situées à proximité des forages où l’eau est captée avant d’être embouteillée. Nestlé Waters conteste ces conclusions et affirme « qu’aucune pollution n’est avérée aux termes des analyses environnementales partagées avec les autorités. Toutes nos eaux peuvent être bues en toute sécurité ». Le procès est prévu en novembre. Pour rappel, selon le Conseil économique, social et environnemental (Cese), la production mondiale de plastique pourrait tripler d’ici à 2060 si rien ne change. Actuellement, environ 460 millions de tonnes sont produites chaque année, dont la moitié à usage unique. Seuls 9 % sont recyclés, 20 % incinérés, et le reste finit en décharge ou dans l’environnement, y compris dans les milieux marins.

NVIDIA ET AMD TAXÉS À 15% PAR WASHINGTON SUR LEURS VENTES DE PUCES IA À PÉKIN

C’est un accord inédit dans l’histoire du commerce technologique. Nvidia et Advanced Micro Devices (AMD), deux géants américains des semi-conducteurs, ont accepté de reverser 15 % de leurs revenus issus de la vente de puces d’intelligence artificielle à la Chine directement au gouvernement américain. Mercredi, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a rencontré Donald Trump à la Maison-Blanche. Résultat : un arrangement rare où une entreprise s’engage à verser une part de ses revenus à l’État. Nvidia, leader mondial valorisé à plus de 4 000 milliards de dollars, est au cœur de la guerre technologique entre Pékin et Washington. AMD, acteur clé de l’IA, bénéficie de l’autorisation d’exporter ses puces MI308 vers la Chine. Selon le New York Times, cet accord pourrait rapporter plus de 2 milliards de dollars aux caisses fédérales. L’annonce intervient alors que Trump a évoqué l’instauration de 100 % de droits de douane sur les « puces et semi-conducteurs », sans préciser de calendrier. Les puces H20 de Nvidia et MI308 d’AMD sont stratégiques pour le développement de l’IA et leur accès par les entreprises chinoises se trouve au centre des tensions commerciales. Début juillet, Nvidia a repris ses ventes de H20 en Chine après un assouplissement des restrictions américaines. Cet accord illustre la nouvelle diplomatie économique américaine, qui combine pression réglementaire et arrangements ciblés afin de maximiser les recettes et de limiter l’accès de la Chine aux technologies clés. Les deux entreprises conservent ainsi leur accès au marché chinois… mais au prix d’un prélèvement direct sur leur chiffre d’affaires.

LA BOURSE DE TOKYO ATTEINT UN NOUVEAU RECORD HISTORIQUE

Dans le cadre de la trêve des droits de douane Chine-USA, Donald Trump a signé un décret prolongeant de 90 jours l’accord existant. Les conditions restent inchangées : 30 % de surtaxe américaine sur les produits chinois et 10 % de taxes chinoises sur les produits américains. Objectif affiché : laisser à la Chine le temps de poursuivre ses « mesures importantes » pour répondre aux préoccupations économiques et sécuritaires des États-Unis. La nouvelle date butoir est fixée au 10 novembre 2025. Cette prolongation a immédiatement rassuré les investisseurs, en particulier en Asie. Le Nikkei 225, qui regroupe les 225 plus grandes entreprises cotées à Tokyo, a bondi de +2,8 % (+1 162 points) pour atteindre un niveau record de 42 983 points, dépassant son précédent sommet de juillet 2024. Selon les analystes d’IwaiCosmo Securities, deux facteurs expliquent cette hausse : l’apaisement des tensions commerciales et les anticipations d’une baisse prochaine des taux américains. Les valeurs technologiques ont mené la progression. SoftBank Group a grimpé de +7,07 % après avoir publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, portés par sa participation dans Nvidia. Advantest a gagné +7,34 %, Toyota +3,14 % et Fast Retailing, maison mère d’Uniqlo, +4,67 %. Cette trêve prolonge l’accalmie entre les deux premières puissances mondiales et offre un bol d’air aux marchés. Mais les incertitudes persistent à l’horizon : négociations difficiles, rivalité technologique et risque d’escalade tarifaire après novembre.

LA RUSSIE A CONSTRUIT LE BRISE-GLACE NUCLÉAIRE LE PLUS PUISSANT AU MONDE

Baptisé Chukotka, il est doté d'une capacité thermique de 350 mégawatts. En fait, ce type de navire à propulsion nucléaire de 170 mètres de long peut naviguer en brisant la glace jusqu'à trois mètres de profondeur.  Poutine a de grandes ambitions en faisant des eaux de l’Arctique une route commerciale indispensable vers l’Asie. Moscou souhaite même que cette voie de l'Arctique soit en mesure à l'avenir de concurrencer le canal de Suez, situé dans l'est de l'Egypte. Les autorités russes comptent sur la fonte des glaces entraînée par le changement climatique pour rendre la « Route maritime du Nord » navigable. Le pays compte mettre en place des infrastructures pour transporter 150 millions de tonnes de marchandises via cette route maritime d'ici 2030. La conquête de l'Arctique est d'autant plus intéressante pour Moscou qu'elle lui offre une alternative aux sanctions faisant suite à l'offensive en Ukraine qui ont privé la Russie d'une grande partie des marchés européens. La région devient ainsi un enjeu essentiel pour Moscou afin d'exporter vers l'Asie ses hydrocarbures. Cette région du globe est aussi un enjeu militaire. La Russie partage la région avec ses ennemis occidentaux : Etats-Unis, Canada et Européens du nord. Moscou muscle sans cesse son dispositif arctique, rouvrant ou modernisant des bases et aérodromes datant de l'époque soviétique. En novembre dernier l'amiral Rob Bauer, chef du comité militaire de l'Otan a déclaré : « La concurrence et la militarisation accrues dans la région arctique, notamment de la part de la Russie et de la Chine, sont préoccupantes » « Nous devons rester vigilants et nous préparer à l'inattendu ».

Partenaire - Collaboration commerciale
Obtenez 10€ à investir dans les ETF

Trade Republic

Trade Republic propose un compte courant 100 % gratuit, rémunéré à 2% d’intérêts bruts, sans frais cachés ni commissions surprises. Et ce n’est pas tout : 1 % de chaque dépense effectuée avec leur carte est automatiquement investi dans l’actif de votre choix.

• Par exemple, si vous achetez des vêtements pour 150 €, 1,50 € seront directement investis dans l’action ou l’ETF que vous avez sélectionné.

Autre avantage : vous pouvez investir en Bourse dès 1 €, y compris sur des fractions d’actions. Concrètement, inutile d’avoir 2 300 € pour devenir actionnaire d’Hermès : 10 € suffisent.

🎁 Et en créant un compte gratuitement via ce lien, vous recevez 10 € à investir dans l’ETF de votre choix :
Obtenir 10€ à investir dans un ETF

📝 À noter pour débloquer le bonus de 10 € :

• Il suffit de créditer 100 € sur votre compte,

• D’effectuer 3 transactions,

• Le tout dans un délai de 21 jours après l’inscription.

C’est simple, rapide, et sans engagement.

L’exploration Éco de la semaine

Wall Street en mode Bitcoin : quand les entreprises se ruent sur l’or numérique

Quelque part entre les salles de marchés et les conseils d’administration, une fièvre s’est emparée des entreprises cotées. Et cette fois, ce n’est pas l’or qui brille… mais le bitcoin. Jeudi, la cryptomonnaie reine a franchi un nouveau sommet historique : 124 480 dollars l’unité, portée par un été incandescent où sociétés cotées et gouvernement américain semblent marcher main dans la main pour propulser l’industrie des actifs numériques.

Évolution du cours du bitcoin sur 3 ans - Zonebourse

Un marché porté par un soutien politique inédit
Le déclic ? Un décret présidentiel signé la semaine dernière par Donald Trump. Par ce texte, les agences fédérales américaines sont désormais tenues d’ouvrir les plans de retraite 401(k) – un marché colossal de 9 000 milliards de dollars – aux investissements dans des actifs alternatifs, dont les cryptomonnaies.
Un feu vert réglementaire qui change la donne : il ouvre grand les portes de l’investissement institutionnel au bitcoin, à l’ether (la crypto de la blockchain Ethereum) et consorts. Trump, revenu à la Maison-Blanche avec un discours pro-crypto assumé, avait déjà multiplié les signaux favorables à l’industrie. En retour, les géants du secteur n’ont pas hésité à financer massivement sa campagne.

La ruée des “Bitcoin Treasury Companies”
Dans ce climat, un nouveau type d’entreprise a le vent en poupe : les Bitcoin Treasury Companies. Leur modèle ? Lever massivement de la dette et du capital, puis convertir ces fonds en bitcoins. Un pari risqué, mais qui séduit les investisseurs en quête de rendement… et les sociétés en mal de rebond boursier.
Au total, 165 entreprises cotées dans le monde détiennent désormais des bitcoins selon Coinkite. Certaines, comme Strategy de Michael Saylor – figure de proue du mouvement –, ont bâti leur réputation sur ce modèle. D’autres, plus inattendues, s’y engouffrent avec appétit. Cet été, Trump Media & Technology Group, la société média de la famille Trump, a levé 2 milliards de dollars pour acheter des bitcoins.

Pour Will Owens, analyste chez Galaxy Digital, ces sociétés ont créé “une boucle de rétroaction positive” sur les prix des cryptos : plus elles achètent, plus le marché monte… et plus elles peuvent justifier leurs investissements. Ce qui n’empêche pas Owens de rappeler que la mécanique est fragile : un retournement de marché ou un blocage des financements pourrait entraîner des chutes spectaculaires, surtout pour les sociétés très endettées. Si les prix dévissent, l’effet domino pourrait être violent : dévalorisation des actions, ventes forcées pour rembourser la dette, pressions sur tout l’écosystème.

Ethereum entre dans la danse
Si le bitcoin reste la vedette, l’ether n’est pas en reste. La société américaine SharpLink Gaming a ainsi levé 400 millions de dollars cette semaine pour acheter de l’ETH, portant son stock à près de 3 milliards de dollars. Par ailleurs, Peter Thiel, cofondateur de PayPal et de Palantir, vient de prendre pied dans un acteur encore méconnu : ETHZilla. Et derrière ce nom, un virage spectaculaire : d’ex-biotech spécialisée dans les maladies inflammatoires, l’entreprise est devenue l’un des plus gros coffres-forts d’ethers au monde. ETHZilla dévoile alors l’ampleur de sa stratégie : 82 186 ETH achetés à 3 806,71 $ l’unité, soit 349 millions de dollars, plus 238 millions $ en équivalents cash. Selon un dépôt à la SEC, Thiel et son Founders Fund Growth Management détiennent désormais 7,5 % du capital de la société.

Thiel connaît bien Ethereum. En 2014, son Founders Fund accorde à Vitalik Buterin une bourse de 100 000 $ pour développer le protocole. Depuis, il investit dans tous les maillons : exchanges (Bullish, Bitpanda), réseaux (Layer N), marchés décentralisés (Polymarket).

Son influence est aussi politique :

• David Sacks, proche de longue date, est aujourd’hui le “tsar” IA et crypto à la Maison-Blanche.

• Michael Kratsios, ancien chef de cabinet, dirige l’Office of Science and Technology.

Lundi, l’ether franchit 4 350 $, au plus haut depuis décembre 2021, et flirte désormais avec les 4 800 $, c’est-à-dire son plus haut niveau historique en novembre 2021.

Une dynamique historique pour les cryptomonnaies.
Le précédent record du bitcoin – 123 153 dollars – remontait à juillet, lors de la “Crypto Week” de Washington, qui avait vu le Congrès adopter des lois historiques encadrant les stablecoins. Depuis, l’alignement rare entre appétit corporate et feu vert politique a créé un marché où la frontière entre finance traditionnelle et actifs numériques s’efface à grande vitesse.  La capitalisation totale du marché des cryptomonnaies atteint un nouveau record à 4 070 milliards de dollars, dont 2 425 milliards pour le bitcoin (59% du total) et 563 milliards pour l’ether (13,8%).

Le Graph’ de la semaine

Les offres de parrainages

• Actualités boursières et financières - Zonebourse : Naviguez sur la meilleure plateforme d’analyse financière et boursière : Abonnez-vous dès maintenant

• Banque - Trade Republic : Trade Republic est la plateforme d'épargne en ligne avec plus de 8 millions de clients en Europe qui vous permet de le faire à partir de 1€. Recevez 2% d'intérêts sur vos espèces et 1% de Saveback sur vos dépenses. Obtenez 10€ offerts en ETF en passant par ce lien : Ouvrir un compte

• Banque - Code Promo BoursoBank : Ouvrez un compte BoursoBank et gagnez jusqu'à 150 € à l'ouverture en vous faisant parrainer : Ouvrir un compte

• Crowdfunding immobilier - Code Promo La Première Brique : Bénéficiez de 1% de rendement supplémentaire sur votre 1er investissement : Ouvrir un compte

Communication à caractère promotionnel

Merci d'avoir pris le temps de lire cet article. À la semaine prochaine !

Laurent - Cosmos Finance