đŸ‡șđŸ‡Č​ Jackpot : Les droits de douane de Trump remplissent les caisses amĂ©ricaines

Au sommaire cette semaine : la forte baisse du taux du Livret A, les nouvelles menaces tarifaires de Donald Trump, le record historique du bitcoin, le budget inĂ©dit de 2 000 milliards d’euros prĂ©sentĂ© par l’UE, et le plan d’économies de Bayrou. Pour le dĂ©cryptage : La manne financiĂšre que reprĂ©sentent les droits de douane pour les États-Unis

Économix
8 min ⋅ 17/07/2025

Voici ce que j’ai pour vous cette semaine :

FORTE BAISSE DU RENDEMENT DU LIVRET A ET DU LEP AU 1ER AOÛT

Le gouvernement l’a confirmĂ© ce mercredi : les 56 millions de Français dĂ©tenteurs d’un Livret A verront leur taux de rendement chuter de 2,4 % Ă  1,7 % au 1er aoĂ»t, soit la plus forte baisse depuis 2009. Cette dĂ©cision s’explique par le ralentissement de l’inflation, tombĂ©e Ă  1 % en juin, et par l’application de la formule lĂ©gale qui indexe le rendement du Livret A sur les taux interbancaires et l’évolution de l’inflation hors tabac sur les six derniers mois. ConcrĂštement, avec une inflation Ă  1 % et un rendement fixĂ© Ă  1,7 %, le rendement rĂ©el du Livret A tombe Ă  0,7 %. Le LDDS (Livret de DĂ©veloppement Durable et Solidaire) sera Ă©galement rĂ©munĂ©rĂ© Ă  1,7 %, et rappelons que les Français dĂ©tiennent plus de 600 milliards d’euros cumulĂ©s sur ces deux placements. Dans les faits, Ă  2,4 %, un Ă©pargnant ayant atteint le plafond rĂ©glementaire de 22 950 euros percevait environ 45,90 euros d’intĂ©rĂȘts par mois. Avec le nouveau taux de 1,7 %, ce gain tombe Ă  32,50 euros mensuels.

MĂȘme mauvaise nouvelle pour les dĂ©tenteurs d’un Livret d’Épargne Populaire (LEP), dont le taux baissera de 3,5 % Ă  2,7 %, soit 1 point au-dessus du Livret A. Le LEP, aujourd’hui dĂ©tenu par 12 millions de Français (contre 7 millions en 2021), voit ainsi son attractivitĂ© lĂ©gĂšrement diminuer. Avec ces baisses, le gouvernement espĂšre encourager la consommation et freiner l’épargne, alors que le taux d’épargne des mĂ©nages français a atteint 18,8 %, son plus haut niveau depuis les annĂ©es 1970.

TRUMP MENACE DE SURTAXER L’EUROPE : L’UE BRANDIT 72 MILLIARDS D’EUROS DE RIPOSTE

La guerre commerciale version Trump, acte II. Si le prĂ©sident amĂ©ricain applique bien, comme il l’a annoncĂ© ce dimanche, 30 % de surtaxes sur les importations europĂ©ennes Ă  partir du 1er aoĂ»t, l’Union europĂ©enne est prĂȘte Ă  contre-attaquer. Sur la table : 72 milliards d’euros de produits amĂ©ricains susceptibles d’ĂȘtre frappĂ©s par des droits de douane. Cette stratĂ©gie de rĂ©plique n’est pas nouvelle. DĂ©jĂ  en avril, Bruxelles avait dressĂ© une premiĂšre liste d’importations amĂ©ricaines — pour un montant de 21 milliards d’euros — ciblĂ©es en rĂ©ponse aux droits de douane de 50 % que Trump a dĂ©jĂ  imposĂ©s sur l’acier et l’aluminium. Mais attention, Ă  Bruxelles, personne ne parie sur une guerre frontale. Selon le Financial Times, les responsables europĂ©ens estiment que cette nouvelle menace de Trump — ces fameux 30 % — est surtout un moyen d’accroĂźtre la pression sur l’UE avant l’échĂ©ance des nĂ©gociations. Une tactique bien connue du prĂ©sident amĂ©ricain : des coups de pression, des revirements de derniĂšre minute, et des annonces floues diffusĂ©es sur Truth Social pour mieux verrouiller un accord au dernier moment. Depuis son retour Ă  la Maison Blanche en janvier, Trump a fait des droits de douane un levier central de sa politique Ă©conomique. Objectif : obtenir des concessions, dĂ©fendre l’industrie amĂ©ricaine et gĂ©nĂ©rer des recettes supplĂ©mentaires pour les finances publiques. Reste qu’un accord paraĂźt plus probable qu’un bras de fer sans issue. Le poids des Ă©changes entre les deux blocs est colossal :

  • En 2024, l’Union europĂ©enne a affichĂ© un excĂ©dent de 198,2 milliards d’euros sur le commerce de marchandises avec les États-Unis,

  • Mais aussi un dĂ©ficit de 148 milliards d’euros sur les services,

  • RĂ©sultat : un excĂ©dent global de 50 milliards d’euros en faveur de l’UE une fois marchandises et services confondus.

Un Ă©quilibre fragile, que personne ne veut faire exploser. La surenchĂšre tarifaire pourrait bien se solder — encore une fois — par un compromis de derniĂšre minute. Mais le message de Bruxelles est clair : si Trump passe Ă  l’acte, l’Europe rĂ©pondra.

BITCOIN S’ENVOLE À PLUS DE 123 000 DOLLARS

Le bitcoin a dĂ©passĂ© ce mardi la barre des 123 000 dollars, enregistrant une hausse de plus de 3 % sur 24 heures, ce qui porte sa capitalisation totale Ă  2 430 milliards de dollars. RĂ©sultat : le BTC dĂ©passe dĂ©sormais Amazon et se hisse au 5e rang mondial des plus gros actifs financiers. Le podium reste dominĂ© par l’or, qui affiche une valorisation 9,3 fois supĂ©rieure Ă  celle du bitcoin. Pour Ă©galer le mĂ©tal prĂ©cieux, il faudrait que le BTC dĂ©passe 1,13 million de dollars l’unitĂ©. Cette dynamique haussiĂšre est soutenue par le contexte lĂ©gislatif aux États-Unis, oĂč trois textes majeurs sont dĂ©battus cette semaine au CongrĂšs, confirmant l’orientation pro-crypto de l’administration Trump.

  • GENIUS Act
    Cette loi encadre les stablecoins en autorisant formellement leur Ă©mission par des entreprises privĂ©es, sous conditions. Seule exception : le prĂ©sident et le vice-prĂ©sident des États-Unis, dispensĂ©s des contraintes rĂ©glementaires, alors mĂȘme que la famille Trump planche sur son propre projet de stablecoin.

  • Clarity Act
    Le Digital Asset Market Clarity Act redistribue les compĂ©tences entre la SEC et la CFTC : les cryptos dites "matures" passeraient sous la supervision de la CFTC, tandis que la SEC resterait compĂ©tente pour les levĂ©es de fonds et ICOs. Objectif : rĂ©duire la pression rĂ©glementaire sur l’écosystĂšme crypto.

  • Anti-CBDC Surveillance Act
    Ce texte vise Ă  interdire Ă  la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale d’émettre une MNBC (monnaie numĂ©rique de banque centrale), les RĂ©publicains dĂ©nonçant un risque de surveillance Ă©tatique accru.

Cette “Crypto Week”, rebaptisĂ©e “Corruption Week” par l’opposition, alimente les soupçons de collusion entre Donald Trump et l’industrie crypto. Pour le prĂ©sident amĂ©ricain, il s’agit avant tout de dĂ©fendre un modĂšle Ă©conomique et monĂ©taire plus libĂ©ral.

L’UNION EUROPÉENNE PRÉVOIT UN BUDGET RECORD DE 2000 MILLIARDS D’EUROS

L’Union europĂ©enne a dĂ©voilĂ© cette semaine le budget le plus ambitieux de son histoire, selon les mots d’Ursula von der Leyen. Pour la pĂ©riode 2028-2034, Bruxelles prĂ©voit un budget total de 2 000 milliards d’euros, contre 1 200 milliards sur la pĂ©riode prĂ©cĂ©dente (2021-2027), Ă  laquelle s’était ajoutĂ© le plan de relance exceptionnel de 800 milliards d’euros liĂ© Ă  la crise Covid. Ce budget commun reprĂ©sente une enveloppe financiĂšre mise en commun par les États membres pour financer des politiques europĂ©ennes, des projets communs ou encore des mĂ©canismes d’aides. Parmi les grandes lignes annoncĂ©es : 865 milliards d’euros seront consacrĂ©s Ă  l’agriculture et Ă  la cohĂ©sion des territoires, 410 milliards iront Ă  la compĂ©titivitĂ© et Ă  l’innovation, et 400 milliards seront rĂ©servĂ©s Ă  des prĂȘts d’urgence en cas de crise. Pour financer cette enveloppe colossale, l’UE comptera sur de nouvelles ressources propres, notamment des taxes sur les dĂ©chets Ă©lectroniques, le tabac, ou les multinationales. Chaque État membre continuera Ă©galement Ă  verser une contribution proportionnelle Ă  sa richesse.

En 2023, l’Allemagne s’est imposĂ©e comme premier contributeur net avec 33,8 milliards d’euros versĂ©s, alors qu’elle n’a reçu que 14 milliards en retour. La France, deuxiĂšme sur le podium, a versĂ© 25,8 milliards et perçu 16,4 milliards. Ces deux pays prĂ©sentent donc le solde budgĂ©taire le plus nĂ©gatif, contribuant beaucoup plus qu’ils ne reçoivent. À l’inverse, des pays comme la Pologne (+7,1 milliards), la Roumanie (+5,9 milliards) ou la Belgique (+4,8 milliards) figurent parmi les premiers bĂ©nĂ©ficiaires nets. La carte budgĂ©taire europĂ©enne (ci-dessous) montre clairement une ligne de fracture : les États les plus riches de l’Ouest — Ă  l’exception notable de la Belgique et du Luxembourg — sont des contributeurs nets, tandis que les pays de l’Est, moins dĂ©veloppĂ©s, reçoivent plus qu’ils ne contribuent.

BAYROU DÉVOILE UN PLAN CHOC DE 44 MILLIARDS D’EUROS D’ÉCONOMIES

Ce ne seront pas 40 milliards d’euros, mais prĂšs de 44 milliards d’euros d’économies que le gouvernement souhaite rĂ©aliser en 2026. C’est l’objectif du plan prĂ©sentĂ© par le Premier ministre François Bayrou, qui a rappelĂ© mardi que “la dette de la France augmente de 5 000 euros chaque seconde”. Sur ce total, prĂšs de la moitiĂ© (21 milliards d’euros) devrait provenir de coupes dans les dĂ©penses publiques : 10 milliards d’euros pour l’État et ses opĂ©rateurs, 5,3 milliards pour les collectivitĂ©s locales, et 5,5 milliards dans le secteur de la santĂ©, principalement via le gel des dĂ©penses, des suppressions d’emplois et le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant Ă  la retraite. Le plan prĂ©voit Ă©galement de rĂ©cupĂ©rer 7,1 milliards d’euros grĂące Ă  ce que l’on appelle “une annĂ©e blanche”. Cela signifie que certaines dĂ©penses et barĂšmes fiscaux seront gelĂ©s : les prestations sociales (allocations, retraites...) ne seront pas revalorisĂ©es, mĂȘme si l’inflation continue, et les seuils d’imposition resteront inchangĂ©s. Autre mesure phare : la suppression de deux jours fĂ©riĂ©s par an, ce qui pourrait rapporter 4,2 milliards d’euros par an. Les dates Ă©voquĂ©es sont le lundi de PĂąques et le 8 mai. Enfin, le plan table sur 4,2 milliards d’euros via une contribution de solidaritĂ© sur les hauts revenus, 3,4 milliards grĂące Ă  la suppression de niches fiscales, et 2,3 milliards issus de la lutte renforcĂ©e contre la fraude fiscale et sociale, avec un projet de loi annoncĂ© pour l’automne.


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L’exploration Éco de la semaine

La guerre commerciale made in Trump : jackpot pour le Trésor américain, riposte mondiale en berne

À force de menaces, Donald Trump a fini par imposer sa loi sur le commerce mondial. Depuis qu’il a lancĂ© sa guerre tarifaire, le prĂ©sident amĂ©ricain a appliquĂ© des taxes douaniĂšres gĂ©nĂ©ralisĂ©es sur les importations : un tarif minimum de 10 %, des droits de 50 % sur l’acier et l’aluminium, et jusqu’à 25 % sur les automobiles. Une stratĂ©gie agressive
 et diablement rentable.

Au deuxiĂšme trimestre 2025, les recettes douaniĂšres des États-Unis ont explosĂ© pour atteindre 64 milliards de dollars, soit 47 milliards de plus que sur la mĂȘme pĂ©riode un an plus tĂŽt, selon les chiffres publiĂ©s vendredi par le TrĂ©sor amĂ©ricain.

Loin d’ĂȘtre une simple posture politique, cette guerre commerciale est devenue une vĂ©ritable source de revenus pour Washington — et, surprise, sans rĂ©elle contrepartie Ă©conomique immĂ©diate.

Recettes nettes mensuelles provenant des droits de douane (milliards de dollars)
Financial Times

Face à cette offensive, la riposte des partenaires commerciaux reste timorée.

Seuls la Chine et le Canada ont osĂ© frapper Washington en retour. PĂ©kin a instaurĂ© ses propres surtaxes sur les produits amĂ©ricains, mais l’impact reste limitĂ© : en mai 2025, les droits de douane perçus par la Chine sur les importations amĂ©ricaines n’ont augmentĂ© que de 1,9 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Quant au Canada, il s’est montrĂ© tout aussi prudent, et ses chiffres officiels pour le deuxiĂšme trimestre ne sont pas encore publiĂ©s.

Loin d’un front uni, la plupart des alliĂ©s de Washington — Europe en tĂȘte — ont prĂ©fĂ©rĂ© temporiser, ou nĂ©gocier discrĂštement pour Ă©viter des surtaxes encore plus lourdes. L’Union europĂ©enne a bien prĂ©parĂ© des contre-mesures
 qu’elle n’a cessĂ© de repousser. Objectif : ne pas brusquer Trump avant la date fatidique du 1er aoĂ»t, deadline fixĂ©e par la Maison-Blanche pour rouvrir les discussions commerciales.

Les marques mondiales diluent la note

Face aux taxes douaniĂšres records imposĂ©es par Washington, les gĂ©ants internationaux — Apple, Adidas, Mercedes et consorts — ont adoptĂ© une stratĂ©gie classique mais redoutablement efficace : rĂ©percuter les surcoĂ»ts sur l’ensemble de leurs marchĂ©s mondiaux.

« Les grandes marques peuvent absorber une partie du choc en optimisant leurs chaĂźnes d’approvisionnement
 mais elles devront forcĂ©ment rĂ©percuter le reste ailleurs », explique Simon Geale, vice-prĂ©sident exĂ©cutif du cabinet Proxima. « Un client amĂ©ricain peut accepter une hausse de 5 %, pas de 20 ou 40 %. » En clair : Trump taxe, et le monde entier paie.

MalgrĂ© des niveaux de tarifs jamais vus depuis les annĂ©es 1930, la riposte mondiale reste Ă©tonnamment modĂ©rĂ©e. Pourquoi ? Parce que la puissance du marchĂ© amĂ©ricain et la menace permanente d’un Trump prĂȘt Ă  doubler la mise refroidissent bien des ardeurs.

ModĂ©lisations Ă  l’appui, le cabinet Capital Economics a calculĂ© qu’un emballement tarifaire — avec des taxes moyennes portĂ©es Ă  24 % — ferait chuter le PIB mondial de 1,3 % sur deux ans. À l’inverse, si les surtaxes restent limitĂ©es Ă  10 %, l’impact serait bien moindre (–0,3 %). « Contrairement aux annĂ©es 1930, nous vivons aujourd’hui dans un systĂšme Ă©conomique en Ă©toile, avec les États-Unis au centre », rappelle Marta Bengoa, professeure d’économie internationale Ă  New York. RĂ©sultat : la tentation de la riposte, si elle flatte l’ego politique, reste Ă©conomiquement risquĂ©e.

MĂȘme le Mexique, pourtant premier partenaire commercial des États-Unis, a choisi la voie du compromis aprĂšs avoir encaissĂ© 25 % de taxes sur ses exportations non couvertes par l’accord USMCA. La prĂ©sidente Claudia Sheinbaum a prĂ©fĂ©rĂ© la nĂ©gociation Ă  la confrontation, dĂšs le dĂ©but des discussions avec Washington. L’incapacitĂ© des grandes puissances Ă  former un front uni laisse les coudĂ©es franches Ă  Trump, qui cible les pays un par un. Dernier exemple en date : le BrĂ©sil, menacĂ© la semaine derniĂšre d’un tarif douanier de 50 %, officiellement pour des raisons politiques.

Le Canada, lui, avait imposĂ© 155 milliards de dollars canadiens de droits de rĂ©torsion, notamment sur l’acier et l’automobile, avant de rĂ©trograder face Ă  la pression amĂ©ricaine — malgrĂ© les promesses Ă©lectorales de son Premier ministre Mark Carney. Avec un quart de son PIB liĂ© au commerce avec les États-Unis (contre 2 % pour l’économie amĂ©ricaine), le Canada a dĂ» revoir sa copie. Sous pression, Carney a retirĂ© sa taxe sur les services numĂ©riques et n’a pas suivi quand Trump a doublĂ© les tarifs sur l’acier Ă  50 %.

Jusqu’à quand les alliĂ©s de Washington vont-ils accepter de subir ?

Tout pourrait se jouer autour de l’échĂ©ance du 1er aoĂ»t, date Ă  laquelle les tarifs doivent ĂȘtre renĂ©gociĂ©s. MaroĆĄ Ć efčovič, commissaire au commerce de l’UE, prĂ©vient : « À 30 % de droits de douane, le commerce transatlantique devient impossible. Si on en arrive lĂ , on n’aura plus rien Ă  perdre. » DĂ©jĂ , l’UE discute avec des « partenaires partageant les mĂȘmes vues » pour envisager des reprĂ©sailles communes.

À long terme, l’inaction des alliĂ©s pourrait offrir un boulevard aux entreprises amĂ©ricaines pour s’imposer dans les chaĂźnes d’approvisionnement mondiales — pendant que les industriels europĂ©ens ou asiatiques resteraient pĂ©nalisĂ©s Ă  l’entrĂ©e du marchĂ© US.

Creon Butler, expert Ă  Chatham House, rĂ©sume l’équation : « À court terme, ne pas rĂ©agir a du sens. Mais Ă  long terme, il faudra bien que les autres pays dĂ©cident s’ils veulent vraiment dĂ©fendre l’accĂšs aux chaĂźnes d’approvisionnement mondiales
 ou laisser les États-Unis dicter les rĂšgles. »


Le Graph’ de la semaine


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Merci d'avoir pris le temps de lire cet article. À la semaine prochaine !

Laurent - Cosmos Finance

Économix

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Par Laurent Cosmos Finance

L’économie pour tous. Vraiment pour tous.

Je m’appelle Laurent, fondateur de Cosmos Finance, et depuis 2022, je me suis donnĂ© une mission : rendre l’économie intelligible, utile et accessible Ă  chacun.

Sur TikTok et Instagram, mais aussi dans ma newsletter, je vulgarise l’actualitĂ© Ă©conomique, les grands concepts financiers et les stratĂ©gies concrĂštes qui permettent de mieux comprendre le monde qui nous entoure. Parce que l’économie n’est pas qu’une affaire d’experts : c’est ce qui dĂ©termine le prix de ton logement, ton pouvoir d’achat, la stabilitĂ© de ton job ou la rentabilitĂ© de ton Ă©pargne.

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