Au sommaire cette semaine : la forte baisse du taux du Livret A, les nouvelles menaces tarifaires de Donald Trump, le record historique du bitcoin, le budget inĂ©dit de 2 000 milliards dâeuros prĂ©sentĂ© par lâUE, et le plan dâĂ©conomies de Bayrou. Pour le dĂ©cryptage : La manne financiĂšre que reprĂ©sentent les droits de douane pour les Ătats-Unis
Le gouvernement lâa confirmĂ© ce mercredi : les 56 millions de Français dĂ©tenteurs dâun Livret A verront leur taux de rendement chuter de 2,4 % Ă 1,7 % au 1er aoĂ»t, soit la plus forte baisse depuis 2009. Cette dĂ©cision sâexplique par le ralentissement de lâinflation, tombĂ©e Ă 1 % en juin, et par lâapplication de la formule lĂ©gale qui indexe le rendement du Livret A sur les taux interbancaires et lâĂ©volution de lâinflation hors tabac sur les six derniers mois. ConcrĂštement, avec une inflation Ă 1 % et un rendement fixĂ© Ă 1,7 %, le rendement rĂ©el du Livret A tombe Ă 0,7 %. Le LDDS (Livret de DĂ©veloppement Durable et Solidaire) sera Ă©galement rĂ©munĂ©rĂ© Ă 1,7 %, et rappelons que les Français dĂ©tiennent plus de 600 milliards dâeuros cumulĂ©s sur ces deux placements. Dans les faits, Ă 2,4 %, un Ă©pargnant ayant atteint le plafond rĂ©glementaire de 22 950 euros percevait environ 45,90 euros dâintĂ©rĂȘts par mois. Avec le nouveau taux de 1,7 %, ce gain tombe Ă 32,50 euros mensuels.
MĂȘme mauvaise nouvelle pour les dĂ©tenteurs dâun Livret dâĂpargne Populaire (LEP), dont le taux baissera de 3,5 % Ă 2,7 %, soit 1 point au-dessus du Livret A. Le LEP, aujourdâhui dĂ©tenu par 12 millions de Français (contre 7 millions en 2021), voit ainsi son attractivitĂ© lĂ©gĂšrement diminuer. Avec ces baisses, le gouvernement espĂšre encourager la consommation et freiner lâĂ©pargne, alors que le taux dâĂ©pargne des mĂ©nages français a atteint 18,8 %, son plus haut niveau depuis les annĂ©es 1970.
La guerre commerciale version Trump, acte II. Si le prĂ©sident amĂ©ricain applique bien, comme il lâa annoncĂ© ce dimanche, 30 % de surtaxes sur les importations europĂ©ennes Ă partir du 1er aoĂ»t, lâUnion europĂ©enne est prĂȘte Ă contre-attaquer. Sur la table : 72 milliards dâeuros de produits amĂ©ricains susceptibles dâĂȘtre frappĂ©s par des droits de douane. Cette stratĂ©gie de rĂ©plique nâest pas nouvelle. DĂ©jĂ en avril, Bruxelles avait dressĂ© une premiĂšre liste dâimportations amĂ©ricaines â pour un montant de 21 milliards dâeuros â ciblĂ©es en rĂ©ponse aux droits de douane de 50 % que Trump a dĂ©jĂ imposĂ©s sur lâacier et lâaluminium. Mais attention, Ă Bruxelles, personne ne parie sur une guerre frontale. Selon le Financial Times, les responsables europĂ©ens estiment que cette nouvelle menace de Trump â ces fameux 30 % â est surtout un moyen dâaccroĂźtre la pression sur lâUE avant lâĂ©chĂ©ance des nĂ©gociations. Une tactique bien connue du prĂ©sident amĂ©ricain : des coups de pression, des revirements de derniĂšre minute, et des annonces floues diffusĂ©es sur Truth Social pour mieux verrouiller un accord au dernier moment. Depuis son retour Ă la Maison Blanche en janvier, Trump a fait des droits de douane un levier central de sa politique Ă©conomique. Objectif : obtenir des concessions, dĂ©fendre lâindustrie amĂ©ricaine et gĂ©nĂ©rer des recettes supplĂ©mentaires pour les finances publiques. Reste quâun accord paraĂźt plus probable quâun bras de fer sans issue. Le poids des Ă©changes entre les deux blocs est colossal :
En 2024, lâUnion europĂ©enne a affichĂ© un excĂ©dent de 198,2 milliards dâeuros sur le commerce de marchandises avec les Ătats-Unis,
Mais aussi un dĂ©ficit de 148 milliards dâeuros sur les services,
RĂ©sultat : un excĂ©dent global de 50 milliards dâeuros en faveur de lâUE une fois marchandises et services confondus.
Un Ă©quilibre fragile, que personne ne veut faire exploser. La surenchĂšre tarifaire pourrait bien se solder â encore une fois â par un compromis de derniĂšre minute. Mais le message de Bruxelles est clair : si Trump passe Ă lâacte, lâEurope rĂ©pondra.
Le bitcoin a dĂ©passĂ© ce mardi la barre des 123 000 dollars, enregistrant une hausse de plus de 3 % sur 24 heures, ce qui porte sa capitalisation totale Ă 2 430 milliards de dollars. RĂ©sultat : le BTC dĂ©passe dĂ©sormais Amazon et se hisse au 5e rang mondial des plus gros actifs financiers. Le podium reste dominĂ© par lâor, qui affiche une valorisation 9,3 fois supĂ©rieure Ă celle du bitcoin. Pour Ă©galer le mĂ©tal prĂ©cieux, il faudrait que le BTC dĂ©passe 1,13 million de dollars lâunitĂ©. Cette dynamique haussiĂšre est soutenue par le contexte lĂ©gislatif aux Ătats-Unis, oĂč trois textes majeurs sont dĂ©battus cette semaine au CongrĂšs, confirmant lâorientation pro-crypto de lâadministration Trump.
GENIUS Act
Cette loi encadre les stablecoins en autorisant formellement leur Ă©mission par des entreprises privĂ©es, sous conditions. Seule exception : le prĂ©sident et le vice-prĂ©sident des Ătats-Unis, dispensĂ©s des contraintes rĂ©glementaires, alors mĂȘme que la famille Trump planche sur son propre projet de stablecoin.
Clarity Act
Le Digital Asset Market Clarity Act redistribue les compĂ©tences entre la SEC et la CFTC : les cryptos dites "matures" passeraient sous la supervision de la CFTC, tandis que la SEC resterait compĂ©tente pour les levĂ©es de fonds et ICOs. Objectif : rĂ©duire la pression rĂ©glementaire sur lâĂ©cosystĂšme crypto.
Anti-CBDC Surveillance Act
Ce texte vise Ă interdire Ă la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale dâĂ©mettre une MNBC (monnaie numĂ©rique de banque centrale), les RĂ©publicains dĂ©nonçant un risque de surveillance Ă©tatique accru.
Cette âCrypto Weekâ, rebaptisĂ©e âCorruption Weekâ par lâopposition, alimente les soupçons de collusion entre Donald Trump et lâindustrie crypto. Pour le prĂ©sident amĂ©ricain, il sâagit avant tout de dĂ©fendre un modĂšle Ă©conomique et monĂ©taire plus libĂ©ral.
LâUnion europĂ©enne a dĂ©voilĂ© cette semaine le budget le plus ambitieux de son histoire, selon les mots dâUrsula von der Leyen. Pour la pĂ©riode 2028-2034, Bruxelles prĂ©voit un budget total de 2 000 milliards dâeuros, contre 1 200 milliards sur la pĂ©riode prĂ©cĂ©dente (2021-2027), Ă laquelle sâĂ©tait ajoutĂ© le plan de relance exceptionnel de 800 milliards dâeuros liĂ© Ă la crise Covid. Ce budget commun reprĂ©sente une enveloppe financiĂšre mise en commun par les Ătats membres pour financer des politiques europĂ©ennes, des projets communs ou encore des mĂ©canismes dâaides. Parmi les grandes lignes annoncĂ©es : 865 milliards dâeuros seront consacrĂ©s Ă lâagriculture et Ă la cohĂ©sion des territoires, 410 milliards iront Ă la compĂ©titivitĂ© et Ă lâinnovation, et 400 milliards seront rĂ©servĂ©s Ă des prĂȘts dâurgence en cas de crise. Pour financer cette enveloppe colossale, lâUE comptera sur de nouvelles ressources propres, notamment des taxes sur les dĂ©chets Ă©lectroniques, le tabac, ou les multinationales. Chaque Ătat membre continuera Ă©galement Ă verser une contribution proportionnelle Ă sa richesse.
En 2023, lâAllemagne sâest imposĂ©e comme premier contributeur net avec 33,8 milliards dâeuros versĂ©s, alors quâelle nâa reçu que 14 milliards en retour. La France, deuxiĂšme sur le podium, a versĂ© 25,8 milliards et perçu 16,4 milliards. Ces deux pays prĂ©sentent donc le solde budgĂ©taire le plus nĂ©gatif, contribuant beaucoup plus quâils ne reçoivent. Ă lâinverse, des pays comme la Pologne (+7,1 milliards), la Roumanie (+5,9 milliards) ou la Belgique (+4,8 milliards) figurent parmi les premiers bĂ©nĂ©ficiaires nets. La carte budgĂ©taire europĂ©enne (ci-dessous) montre clairement une ligne de fracture : les Ătats les plus riches de lâOuest â Ă lâexception notable de la Belgique et du Luxembourg â sont des contributeurs nets, tandis que les pays de lâEst, moins dĂ©veloppĂ©s, reçoivent plus quâils ne contribuent.
Ce ne seront pas 40 milliards dâeuros, mais prĂšs de 44 milliards dâeuros dâĂ©conomies que le gouvernement souhaite rĂ©aliser en 2026. Câest lâobjectif du plan prĂ©sentĂ© par le Premier ministre François Bayrou, qui a rappelĂ© mardi que âla dette de la France augmente de 5 000 euros chaque secondeâ. Sur ce total, prĂšs de la moitiĂ© (21 milliards dâeuros) devrait provenir de coupes dans les dĂ©penses publiques : 10 milliards dâeuros pour lâĂtat et ses opĂ©rateurs, 5,3 milliards pour les collectivitĂ©s locales, et 5,5 milliards dans le secteur de la santĂ©, principalement via le gel des dĂ©penses, des suppressions dâemplois et le non-remplacement dâun fonctionnaire sur trois partant Ă la retraite. Le plan prĂ©voit Ă©galement de rĂ©cupĂ©rer 7,1 milliards dâeuros grĂące Ă ce que lâon appelle âune annĂ©e blancheâ. Cela signifie que certaines dĂ©penses et barĂšmes fiscaux seront gelĂ©s : les prestations sociales (allocations, retraites...) ne seront pas revalorisĂ©es, mĂȘme si lâinflation continue, et les seuils dâimposition resteront inchangĂ©s. Autre mesure phare : la suppression de deux jours fĂ©riĂ©s par an, ce qui pourrait rapporter 4,2 milliards dâeuros par an. Les dates Ă©voquĂ©es sont le lundi de PĂąques et le 8 mai. Enfin, le plan table sur 4,2 milliards dâeuros via une contribution de solidaritĂ© sur les hauts revenus, 3,4 milliards grĂące Ă la suppression de niches fiscales, et 2,3 milliards issus de la lutte renforcĂ©e contre la fraude fiscale et sociale, avec un projet de loi annoncĂ© pour lâautomne.
Trade Republic propose un compte courant 100âŻ% gratuit, rĂ©munĂ©rĂ© Ă 2% dâintĂ©rĂȘts bruts, sans frais cachĂ©s ni commissions surprises. Et ce nâest pas tout : 1âŻ% de chaque dĂ©pense effectuĂ©e avec leur carte est automatiquement investi dans lâactif de votre choix.
Par exemple, si vous achetez des vĂȘtements pour 150âŻâŹ, 1,50âŻâŹ seront directement investis dans lâaction ou lâETF que vous avez sĂ©lectionnĂ©.
Autre avantage : vous pouvez investir en Bourse dĂšs 1âŻâŹ, y compris sur des fractions dâactions. ConcrĂštement, inutile dâavoir 2âŻ300âŻâŹ pour devenir actionnaire dâHermĂšs : 10âŻâŹ suffisent.
đ Et en crĂ©ant un compte gratuitement via ce lien, vous recevez 10âŻâŹ Ă investir dans lâETF de votre choix :
Obtenir 10⏠à investir dans un ETF
đ Ă noter pour dĂ©bloquer le bonus de 10âŻâŹ :
Il suffit de crĂ©diter 100âŻâŹ sur votre compte,
Dâeffectuer 3 transactions,
Le tout dans un dĂ©lai de 21 jours aprĂšs lâinscription.
Câest simple, rapide, et sans engagement.
Ă force de menaces, Donald Trump a fini par imposer sa loi sur le commerce mondial. Depuis quâil a lancĂ© sa guerre tarifaire, le prĂ©sident amĂ©ricain a appliquĂ© des taxes douaniĂšres gĂ©nĂ©ralisĂ©es sur les importations : un tarif minimum de 10 %, des droits de 50 % sur lâacier et lâaluminium, et jusquâĂ 25 % sur les automobiles. Une stratĂ©gie agressive⊠et diablement rentable.
Au deuxiĂšme trimestre 2025, les recettes douaniĂšres des Ătats-Unis ont explosĂ© pour atteindre 64 milliards de dollars, soit 47 milliards de plus que sur la mĂȘme pĂ©riode un an plus tĂŽt, selon les chiffres publiĂ©s vendredi par le TrĂ©sor amĂ©ricain.
Loin dâĂȘtre une simple posture politique, cette guerre commerciale est devenue une vĂ©ritable source de revenus pour Washington â et, surprise, sans rĂ©elle contrepartie Ă©conomique immĂ©diate.
Recettes nettes mensuelles provenant des droits de douane (milliards de dollars)
Financial Times
Face à cette offensive, la riposte des partenaires commerciaux reste timorée.
Seuls la Chine et le Canada ont osĂ© frapper Washington en retour. PĂ©kin a instaurĂ© ses propres surtaxes sur les produits amĂ©ricains, mais lâimpact reste limitĂ© : en mai 2025, les droits de douane perçus par la Chine sur les importations amĂ©ricaines nâont augmentĂ© que de 1,9 % par rapport Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente.
Quant au Canada, il sâest montrĂ© tout aussi prudent, et ses chiffres officiels pour le deuxiĂšme trimestre ne sont pas encore publiĂ©s.
Loin dâun front uni, la plupart des alliĂ©s de Washington â Europe en tĂȘte â ont prĂ©fĂ©rĂ© temporiser, ou nĂ©gocier discrĂštement pour Ă©viter des surtaxes encore plus lourdes. LâUnion europĂ©enne a bien prĂ©parĂ© des contre-mesures⊠quâelle nâa cessĂ© de repousser. Objectif : ne pas brusquer Trump avant la date fatidique du 1er aoĂ»t, deadline fixĂ©e par la Maison-Blanche pour rouvrir les discussions commerciales.
Face aux taxes douaniĂšres records imposĂ©es par Washington, les gĂ©ants internationaux â Apple, Adidas, Mercedes et consorts â ont adoptĂ© une stratĂ©gie classique mais redoutablement efficace : rĂ©percuter les surcoĂ»ts sur lâensemble de leurs marchĂ©s mondiaux.
«âŻLes grandes marques peuvent absorber une partie du choc en optimisant leurs chaĂźnes dâapprovisionnement⊠mais elles devront forcĂ©ment rĂ©percuter le reste ailleursâŻÂ», explique Simon Geale, vice-prĂ©sident exĂ©cutif du cabinet Proxima. «âŻUn client amĂ©ricain peut accepter une hausse de 5 %, pas de 20 ou 40 %.âŻÂ» En clair : Trump taxe, et le monde entier paie.
MalgrĂ© des niveaux de tarifs jamais vus depuis les annĂ©es 1930, la riposte mondiale reste Ă©tonnamment modĂ©rĂ©e. PourquoiâŻ? Parce que la puissance du marchĂ© amĂ©ricain et la menace permanente dâun Trump prĂȘt Ă doubler la mise refroidissent bien des ardeurs.
ModĂ©lisations Ă lâappui, le cabinet Capital Economics a calculĂ© quâun emballement tarifaire â avec des taxes moyennes portĂ©es Ă 24 % â ferait chuter le PIB mondial de 1,3 % sur deux ans. Ă lâinverse, si les surtaxes restent limitĂ©es Ă 10 %, lâimpact serait bien moindre (â0,3 %). «âŻContrairement aux annĂ©es 1930, nous vivons aujourdâhui dans un systĂšme Ă©conomique en Ă©toile, avec les Ătats-Unis au centreâŻÂ», rappelle Marta Bengoa, professeure dâĂ©conomie internationale Ă New York. RĂ©sultat : la tentation de la riposte, si elle flatte lâego politique, reste Ă©conomiquement risquĂ©e.
MĂȘme le Mexique, pourtant premier partenaire commercial des Ătats-Unis, a choisi la voie du compromis aprĂšs avoir encaissĂ© 25 % de taxes sur ses exportations non couvertes par lâaccord USMCA. La prĂ©sidente Claudia Sheinbaum a prĂ©fĂ©rĂ© la nĂ©gociation Ă la confrontation, dĂšs le dĂ©but des discussions avec Washington. LâincapacitĂ© des grandes puissances Ă former un front uni laisse les coudĂ©es franches Ă Trump, qui cible les pays un par un. Dernier exemple en date : le BrĂ©sil, menacĂ© la semaine derniĂšre dâun tarif douanier de 50 %, officiellement pour des raisons politiques.
Le Canada, lui, avait imposĂ© 155 milliards de dollars canadiens de droits de rĂ©torsion, notamment sur lâacier et lâautomobile, avant de rĂ©trograder face Ă la pression amĂ©ricaine â malgrĂ© les promesses Ă©lectorales de son Premier ministre Mark Carney. Avec un quart de son PIB liĂ© au commerce avec les Ătats-Unis (contre 2 % pour lâĂ©conomie amĂ©ricaine), le Canada a dĂ» revoir sa copie. Sous pression, Carney a retirĂ© sa taxe sur les services numĂ©riques et nâa pas suivi quand Trump a doublĂ© les tarifs sur lâacier Ă 50 %.
JusquâĂ quand les alliĂ©s de Washington vont-ils accepter de subirâŻ?
Tout pourrait se jouer autour de lâĂ©chĂ©ance du 1er aoĂ»t, date Ă laquelle les tarifs doivent ĂȘtre renĂ©gociĂ©s. MaroĆĄ Ć efÄoviÄ, commissaire au commerce de lâUE, prĂ©vient : «âŻĂ 30 % de droits de douane, le commerce transatlantique devient impossible. Si on en arrive lĂ , on nâaura plus rien Ă perdre.âŻÂ» DĂ©jĂ , lâUE discute avec des «âŻpartenaires partageant les mĂȘmes vuesâŻÂ» pour envisager des reprĂ©sailles communes.
Ă long terme, lâinaction des alliĂ©s pourrait offrir un boulevard aux entreprises amĂ©ricaines pour sâimposer dans les chaĂźnes dâapprovisionnement mondiales â pendant que les industriels europĂ©ens ou asiatiques resteraient pĂ©nalisĂ©s Ă lâentrĂ©e du marchĂ© US.
Creon Butler, expert Ă Chatham House, rĂ©sume lâĂ©quation : «âŻĂ court terme, ne pas rĂ©agir a du sens. Mais Ă long terme, il faudra bien que les autres pays dĂ©cident sâils veulent vraiment dĂ©fendre lâaccĂšs aux chaĂźnes dâapprovisionnement mondiales⊠ou laisser les Ătats-Unis dicter les rĂšgles.âŻÂ»
ActualitĂ©s boursiĂšres et financiĂšres - Zonebourse : Naviguez sur la meilleure plateforme dâanalyse financiĂšre et boursiĂšre : Abonnez-vous dĂšs maintenant
Banque - Trade Republic : Trade Republic est la plateforme d'Ă©pargne en ligne avec plus de 8 millions de clients en Europe qui vous permet de le faire Ă partir de 1âŹ. Recevez 2% d'intĂ©rĂȘts sur vos espĂšces et 1% de Saveback sur vos dĂ©penses. Obtenez 10⏠offerts en ETF en passant par ce lien : Ouvrir un compte
Banque - Code Promo BoursoBank : Ouvrez un compte BoursoBank et gagnez jusqu'à 150 ⏠à l'ouverture en vous faisant parrainer : Ouvrir un compte
Crowdfunding immobilier - Code Promo La PremiÚre Brique : Bénéficiez de 1% de rendement supplémentaire sur votre 1er investissement : Ouvrir un compte
Communication Ă caractĂšre promotionnel