🇪🇺​ Guerre commerciale : l'UE prête à taxer 100 milliards de dollars de produits américains

On parle de l'accord entre l'Ukraine et les États-Unis, de la rémunération en hausse des PDG, d'Elon Musk qui crée sa propre ville, de Jeff Bezos qui va vendre ses actions Amazon et de l'augmentation de la taxe foncière. Pour le décryptage, on parle du bras de fer économique entre l'Europe et les États-Unis.

Économix
8 min ⋅ 08/05/2025

Voici ce que j’ai pour vous cette semaine :

LES ÉTATS-UNIS ET L’UKRAINE ONT SIGNÉ UN ACCORD SUR LES RESSOURCES NATURELLES

Washington et Kiev ont discrètement posé les jalons d'un partenariat aux allures de big bang géoéconomique. Après plusieurs mois de négociations feutrées, un accord a vu le jour : les États-Unis et l'Ukraine créeront un fonds d’investissement commun, à parts égales, pour reconstruire le pays. Un fonds dont les contours révèlent une ambition très précise : ouvrir à l’Amérique les portes du sous-sol ukrainien. Ce partenariat ne se contente pas d’un simple soutien économique post-conflit. Il vise plus grand, plus profond : l’exploitation des ressources naturelles ukrainiennes, parmi lesquelles les métaux rares, le gaz, le pétrole, et une poignée de minerais jugés cruciaux pour les chaînes industrielles stratégiques des États-Unis. Et ce, pour les dix prochaines années. Officiellement, les bénéfices issus de ce fonds seront réinjectés dans l’économie ukrainienne, sans aucune dette à rembourser du côté de Kiev. Une subtilité majeure : les États-Unis financent des infrastructures minières, pétrolières et gazières sur le territoire ukrainien, créent un environnement favorable pour leurs entreprises, et accèdent en retour à des ressources clés pour leur propre transition industrielle. Une forme d’alignement gagnant-gagnant — à première vue. Car derrière ce vernis de coopération, l’accord réécrit, sans bruit, les règles de l’après-guerre : l’aide militaire se stabilise, mais l’appétit économique s’organise. Selon les données de "World Mining Data 2024", l’Ukraine pèse aujourd’hui pour 5% de la production mondiale de minerais, mais ses réserves pourraient lui conférer un statut de pivot énergétique et minier en Europe de l’Est. Le pays est le 8e producteur mondial de manganèse, 11e pour le titane, et 14e pour le graphite — ce dernier étant indispensable à la fabrication des batteries électriques. Côté américain, l’accord coche plusieurs cases : sécurité d’approvisionnement, création d’opportunités pour les majors de l’énergie, et consolidation d’un partenariat avec un allié stratégique aux portes de la Russie. Dans le viseur : le renforcement des chaînes de valeur américaines dans la défense, la high-tech, et la transition énergétique. Mais l'accord n’est pas sans angle mort. Les extraits publiés par la presse n’indiquent aucune clause de sécurité ferme. Pas d’engagement militaire nouveau, ni de promesse de livraisons d’armes. L’accord se limite à une phrase diplomatiquement floue : les États-Unis « soutiennent les efforts de l’Ukraine en vue d'obtenir les garanties de sécurité nécessaires à une paix durable ». Une phrase qui dit tout et ne garantit rien.

LA RÉMUNÉRATION DES PDG AUGMENTENT 56 FOIS PLUS QUE LES SALAIRES DES TRAVAILLEURS DEPUIS 2019

Depuis 2019, la rémunération des PDG a grimpé 56 fois plus vite que celle des travailleurs. Une conclusion tirée d’une vaste enquête menée par Oxfam, qui a passé au crible les données de plus de 2 000 entreprises réparties dans 35 pays, en ciblant les dirigeants ayant perçu plus d’un million de dollars en 2024. Le constat est sans appel. +50 % de hausse réelle pour les patrons – une envolée calculée en tenant compte de l’inflation – contre une maigre progression de 0,9 % pour les salariés ordinaires sur la même période. « Année après année, nous assistons au même spectacle grotesque : la rémunération des PDG explose alors que les salaires des travailleurs augmentent à peine », dénonce Amitabh Behar, directeur exécutif d’Oxfam International. En Europe, l’Irlande et l’Allemagne figurent en haut du podium des écarts salariaux : les PDG y ont gagné respectivement 5,9 millions d’euros et 4,1 millions d’euros par an en 2024, selon le rapport. Et ce, alors même que la croissance salariale réelle plafonnait à 0,6 % l’an dernier en France, en Afrique du Sud et en Espagne – trois pays où la stagnation des revenus se fait durement sentir. Certes, les données globales de l’Organisation internationale du travail (OIT) indiquent une progression moyenne de 2,7 % des salaires réels en 2024. Mais derrière cette moyenne se cache une réalité plus sombre : des millions de travailleurs n’en ont tout simplement pas vu la couleur. La reprise post-Covid, puis l’inflation galopante, ont laminé le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires, tandis que les bonus, stock-options et salaires fixes des dirigeants suivaient une trajectoire bien plus dynamique. Plus inquiétant encore : les inégalités restent massives dans les pays à faible revenu, principalement en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, où les 10 % les plus riches captent 3,4 fois plus de revenus que les 40 % les plus pauvres.

ELON MUSK CRÉE SA PROPRE VILLE PRIVÉE AU TEXAS

Au sud du Texas, entre désert aride et rivages sablonneux, une nouvelle ville vient de naître. Elle ne ressemble à aucune autre. Baptisée Starbase, elle n’a pas été imaginée par des urbanistes ou financée par un État. Non, Starbase est l’œuvre d’un seul homme : Elon Musk. Ici, dans ce périmètre de 3,9 kilomètres carrés, s’élève déjà une base de lancement d’où décollent les fusées Starship de SpaceX. Et désormais, c’est une véritable municipalité privée qui s’y organise. Un vote interne a récemment acté le projet à la quasi-unanimité parmi les quelque 300 employés de la base et leurs partenaires. À la tête de cette ville naissante : un cadre dirigeant de SpaceX, désigné comme maire. Starbase devient ainsi l’une des premières technovilles corporatistes modernes des États-Unis. L’idée ne date pas d’hier. Fin 2024, Elon Musk avait officiellement déposé une demande auprès des autorités locales pour transformer ce morceau de littoral texan – 4 km² au total – en ville autonome. Son argument : SpaceX y gère déjà les routes, l’école, les soins médicaux et les logements. Pourquoi ne pas officialiser ce qui est déjà officieusement une cité d’entreprise ? L’objectif est clair : maîtriser totalement l’environnement réglementaire dans lequel évolue SpaceX. En devenant sa propre autorité municipale, la société peut fixer ses règles d’urbanisme, accélérer les procédures administratives, encadrer les loyers sur son foncier, et attirer des entreprises partenaires sous sa propre gouvernance. Une zone d’expérimentation législative, taillée pour l’innovation spatiale… mais aussi pour le contrôle. Mais ce projet soulève aussi de vives inquiétudes. En 2024, l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement (EPA) avait sanctionné SpaceX pour des déversements illégaux dans des cours d’eau. L’entreprise avait également été accusée d’avoir détruit des habitats naturels, notamment des nids d’oiseaux rares, lors des essais de ses fusées Starship.

JEFF BEZOS COMPTE VENDRE 4,75 MILLIARDS DE DOLLARS D’ACTIONS AMAZON

Jeff Bezos, fondateur visionnaire d’Amazon et milliardaire à l’appétit spatial assumé, vient d’activer une nouvelle manœuvre boursière millimétrée. Selon un document récemment déposé auprès de la SEC — le régulateur des marchés financiers américains — Bezos prévoit de vendre jusqu’à 25 millions d’actions Amazon d’ici fin mai 2026, soit une enveloppe potentielle de 4,75 milliards de dollars au cours actuel de l’action (191 dollars). L’opération se fera dans le cadre d’un "trading plan ordonné" — une méthode encadrée permettant aux dirigeants de vendre des actions sans influencer directement le marché, en fractionnant les cessions dans le temps. Objectif : éviter toute panique boursière ou accusation de délit d’initié, tout en assurant une sortie maîtrisée. Mais Bezos n’en est pas à son premier cash-out. Rien qu’en 2024, il avait déjà cédé plus de 13,4 milliards de dollars de titres Amazon. Une période faste pour l’entreprise, dont la capitalisation boursière avait dépassé les 2 000 milliards de dollars, portée par la frénésie des investisseurs pour les solutions d’intelligence artificielle intégrées aux services cloud du groupe. Début mars 2025, Bezos détenait encore 909 millions d’actions, soit 8,09 % du capital. Une part qui en fait le premier actionnaire individuel d’Amazon, malgré son retrait opérationnel en 2021 au profit d’Andy Jassy. En clair : même en vendant pour plusieurs milliards, Bezos conserve les clés de la maison, surveillant d’un œil le navire qu’il a construit. À quoi servent ces milliards ? En grande partie à financer Blue Origin, sa conquête spatiale personnelle qui rivalise avec celle d’Elon Musk. Mais aussi à alimenter ses fondations philanthropiques, engagées sur le front de la lutte contre la pauvreté et les bouleversements climatiques. Toutefois, ce plan de vente s’inscrit dans un contexte plus incertain pour Amazon. En toile de fond : une nouvelle guerre commerciale mondiale, déclenchée par le retour de Donald Trump. L’administration a imposé des droits de douane de 145 % sur les produits importés de Chine. Et cela pourrait peser lourd sur les comptes d’Amazon, dont un quart des marchandises vendues proviennent de l’Empire du Milieu.

LES PROPRIÉTAIRES IMMOBILIERS FRANÇAIS ONT PAYÉ 2 MILLIARDS D’EUROS DE TAXE FONCIÈRE EN PLUS EN 2024

Les propriétaires immobiliers français ont été mis à rude épreuve en 2024. Selon les chiffres de la Direction générale des finances publiques (DGFIP), ils ont versé à eux seuls 33,8 milliards d’euros au titre de la taxe foncière sur les propriétés bâties, contre 31,8 milliards en 2023. Une hausse de 2 milliards d’euros en une seule année, qui pèse lourdement sur les « petits propriétaires », déjà confrontés à la flambée des coûts de l’énergie, des travaux et des taux d’emprunt. Au total, en ajoutant les entreprises, les collectivités et les autres entités assujetties, la taxe foncière a rapporté 55,3 milliards d’euros à l’État en 2024, contre 53,3 milliards l’année précédente. Et cette trajectoire haussière ne date pas d’hier : selon l’Observatoire national des taxes foncières de l’UNPI, l’impôt a bondi de 33 % entre 2013 et 2023, soit une progression bien plus rapide que l’inflation cumulée sur la période (+19 %) ou que la hausse des loyers (+7,7 %). Sur la seule période 2021-2024, la taxe foncière a grimpé de 15,1 %. Une évolution en grande partie due à un mécanisme automatique : depuis 2018, les valeurs locatives cadastrales, base de calcul de l’impôt, sont indexées sur l’inflation constatée entre novembre d’une année et novembre de l’année suivante. Résultat : en 2024, les propriétaires ont vu leur facture grimper de 3,9 % simplement par effet d’indexation. Mais cette augmentation nationale ne raconte pas toute l’histoire. Dans les 200 plus grandes villes de France, la taxe foncière a augmenté de 4,9 % en moyenne en 2024. De nombreuses communes ont relevé leurs propres taux, invoquant la suppression de la taxe d’habitation et la nécessité de financer les services locaux ou des projets d’investissement. Une façon de compenser les pertes de recettes fiscales en déportant la charge sur les seuls propriétaires. Pour 2025, la hausse devrait être moins brutale : l’indexation nationale sera limitée à 1,7 %, grâce au reflux de l’inflation. Mais les communes auront toujours la main sur leurs propres taux, laissant planer une incertitude sur la facture finale.


L’exploration Éco de la semaine

Guerre commerciale transatlantique : Bruxelles dégaine, Trump cogne

8 mai 2025. Jour de mémoire en Europe, jour de bras de fer économique à l’échelle du monde. Tandis que les drapeaux sont en berne pour commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale, un nouveau conflit s’échauffe, commercial celui-ci. Depuis Bruxelles, la Commission européenne a lancé un avertissement d’une clarté brutale à l’administration Trump : si Washington persiste à taxer les produits européens, alors l’Europe répondra — et avec force.

Sur la table : une liste noire de produits américains d’une valeur colossale de 95 milliards d’euros. Des avions Boeing aux SUV made in Detroit, des batteries lithium aux whiskys du Kentucky, tous pourraient faire les frais de cette riposte. Officiellement, il ne s’agit encore que d’une consultation publique. Officieusement, c’est un coup de semonce.

Trump en mode bulldozer, Bruxelles sur la défensive

Le point de départ de cette escalade ? Une décision unilatérale signée Donald Trump. En avril, le président américain a réactivé sa stratégie de « protectionnisme offensif » : 20 % de droits de douane imposés sur la plupart des biens européens, avec une pause technique de 90 jours. Une pause qui s’achève en juillet — et derrière laquelle se profile une guerre commerciale assumée.

En l’état, un tarif douanier de base de 10 % s’applique déjà. Mais ce n’est qu’un avant-goût : les surtaxes pourraient atteindre 25 %, voire plus, sur certains segments jugés « stratégiques » par Washington.

À Bruxelles, l’alarme a sonné. Non seulement la Commission européenne prépare sa contre-attaque tarifaire, mais elle enclenche également la procédure de saisine de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Dans un communiqué musclé, l’exécutif européen dénonce une « violation manifeste des règles multilatérales » et entend « défendre l’économie européenne avec tous les instruments légaux à sa disposition ».

Bataille d’avions, d’autos et de whisky

La liste des produits visés par Bruxelles n’est pas symbolique : elle vise le cœur battant des exportations américaines. Le constructeur aéronautique Boeing, déjà mis à mal par ses retards industriels, pourrait voir ses ventes vers l’Europe ralenties. Les fabricants automobiles, de Tesla à General Motors, pourraient subir des hausses de prix répercutées sur les consommateurs. Même les exportateurs de spiritueux — bourbon, vins californiens — risquent de trinquer.

La manœuvre est également politique. Guillaume Faury, PDG d’Airbus, n’a pas manqué de souffler à Bruxelles qu’en cas de maintien des taxes américaines, l’Europe se devait de taxer « symétriquement » les avions Boeing. Message reçu.

L’axe Washington-Londres : le contre-coup

Mais Donald Trump ne s’est pas arrêté là. Le 8 mai, quelques heures seulement après l’annonce européenne, il dégaine son propre coup diplomatique : un « accord commercial total et complet » avec le Royaume-Uni, selon ses mots postés sur Truth Social.

Sans en dévoiler les détails, Trump loue une « relation spéciale » avec Londres et promet que cet accord sera le « premier d’une longue série » de pactes bilatéraux. Une façon habile de diviser les rangs occidentaux tout en isolant Bruxelles. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué des « discussions productives » avec Washington, laissant entendre qu’un alignement économique avec les États-Unis est en cours.

Bruxelles regarde vers l’Est

Face à l’incertitude américaine et aux tentatives de déstabilisation, l’Europe réagit en tissant d’autres toiles. Maros Sefcovic, le commissaire européen au Commerce, a entamé un véritable marathon diplomatique en Asie. De Singapour à New Delhi, en passant par Djakarta, l’Union cherche de nouveaux débouchés.

Objectif affiché : diversifier les chaînes d’approvisionnement, sécuriser les exportations et réduire la dépendance à un partenaire américain devenu imprévisible. Les négociations s’intensifient aussi avec les membres du CPTPP, ce grand pacte commercial transpacifique que l’UE envisage désormais de rejoindre en tant que partenaire « stratégique ».

154 milliards d’excédent… et un dilemme

Le paradoxe, c’est que l’Europe reste un partenaire excédentaire des États-Unis dans le commerce de biens : +154 milliards d’euros en 2024. Mais ce surplus est compensé par un déficit de 104 milliards sur les services (cloud, logiciels, consulting), d’où une balance commerciale nette favorable à l’UE d’environ 50 milliards.

Pour rééquilibrer et désamorcer les tensions, Bruxelles propose d’acheter davantage de gaz naturel liquéfié (GNL), de soja ou de semi-conducteurs américains. Mais dans l’arène politique américaine, ces offres ont peu d’écho. Trump, en campagne pour sa réélection, mise sur une posture de confrontation plus que de coopération.

Une guerre de taxes à 25 %

Et pendant ce temps, les chiffres s’alourdissent : selon les données évoquées par Sefcovic au Parlement européen, 70 % des exportations européennes vers les États-Unis sont déjà soumises à des droits de douane oscillant entre 10 et 25 %. L’agroalimentaire, les équipements industriels, les biens technologiques — tous sont dans la ligne de mire.

Loin de s’apaiser, le bras de fer transatlantique entre dans une phase plus structurelle. Ce qui semblait un épisode de tensions devient un pivot géoéconomique majeur. Les règles du jeu mondial se redessinent sous nos yeux, entre protectionnisme américain, réorientation stratégique européenne, et reconfiguration du commerce mondial.


Le Graph’ de la semaine


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Laurent - Cosmos Finance

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