🇫🇷​ Emmanuel Macron signe des contrats juteux en Asie du Sud-Est

On parle de Bayrou qui demande un effort à tous les français, des prix de l'immobilier qui rebondissent, des ventes de Tesla en berne, de Musk qui quitte l'administration Trump et des droits de douane du président américain. Pour le décryptage, on parle de la tournée en Asie du Sud-Est du président français.

Économix
9 min ⋅ 29/05/2025

Voici ce que j’ai pour vous cette semaine :

FINANCES PUBLIQUES : FRANÇOIS BAYROU DEMANDE UN "EFFORT À TOUS LES FRANÇAIS”

François Bayrou, Premier ministre français, a lancé ce mardi matin un appel à « un effort national » au micro de RMC, promettant de dévoiler début juillet un ambitieux plan de rééquilibrage des comptes publics. Ce programme, étalé sur « trois à quatre ans », impliquera tous les citoyens, sans exception, pour sortir d’une situation financière « qu’on a laissé grandir », selon ses propres termes. Le contexte est critique : fin 2024, la dette publique française a atteint un niveau inédit de 3 505,3 milliards d’euros, représentant désormais 113 % du PIB national. Dans le même temps, le déficit public, l’écart entre les recettes et les dépenses de l’État, a bondi à 5,8 % du PIB. Des chiffres alarmants, illustrant la dégradation continue des finances du pays. Dans un récent rapport choc, la Cour des comptes pointe une évolution inquiétante : le ratio des dépenses publiques par rapport au PIB augmente pour la première fois depuis 2020, passant de 56,4 % en 2023 à 56,7 % en 2024. Pierre Moscovici, président de la Cour, ne cache pas son scepticisme face aux objectifs du gouvernement. Selon lui, l’ambition de réduire le déficit public à 5,4 % dès cette année, et sous les 3 % d’ici 2029, paraît aujourd’hui quasi-irréalisable. Moscovici évoque ainsi une nécessaire correction budgétaire de l’ordre de 110 milliards d’euros, un montant qui a doublé en seulement deux ans, passant des 50 milliards initialement estimés. Si rien ne change, prévient-il, la dette pourrait frôler les 125 % du PIB d’ici 2029. Plus inquiétant encore, la charge de la dette – le coût des remboursements annuels des emprunts contractés par l’État – exploserait à 112 milliards d’euros par an, devenant le premier poste budgétaire du pays, dépassant largement celui consacré à l’Éducation nationale. Face à ce tableau alarmant, le gouvernement veut agir vite et fort. François Bayrou mise donc sur un message clair et solennel : chaque Français devra participer à l’effort collectif. Ce sera sans doute la plus grande opération de rééquilibrage budgétaire depuis des décennies, une manœuvre politique et économique délicate, qui testera la solidarité nationale face à un défi historique.

LES PRIX DE L’IMMOBILIER REPARTENT À LA HAUSSE EN FRANCE

Après plusieurs mois de turbulences, le marché immobilier français reprend enfin des couleurs. Selon l'indice Notaires-Insee publié ce mardi 27 mai, les prix des logements anciens affichent une hausse notable de 1 % sur le premier trimestre 2025. Un retournement de situation significatif, alors que ces mêmes prix étaient en repli constant depuis un an et demi. À l'échelle annuelle, la progression atteint désormais 0,5 %, mettant ainsi fin à une série de six trimestres consécutifs de baisse. Cette embellie se traduit concrètement par une activité nettement plus dynamique sur le marché : l’INSEE rapporte que près de 880 000 transactions immobilières ont été réalisées sur les douze derniers mois jusqu'à fin mars, soit une augmentation marquée de 6 % comparé à septembre 2024. Particulièrement en vue, la région Île-de-France enregistre un bond spectaculaire des ventes : selon les notaires du Grand Paris, celles-ci ont grimpé de plus de 21 % au premier trimestre 2025 par rapport à la même période en 2024. Même à Paris, ville symbole de la stabilité immobilière, les prix suivent le mouvement avec une progression moyenne de 0,4 % durant cette période. En région, le rebond se généralise avec des prix qui connaissent une hausse moyenne de 0,7 % d’une année sur l’autre, traduisant un regain d’optimisme parmi les acheteurs potentiels. Ce sursaut du marché immobilier s’explique principalement par des conditions d’accès au crédit redevenues favorables. En effet, les taux d’intérêt moyens se sont nettement assouplis, tombant à seulement 3 % en avril 2025 contre 4,2 % à la fin de l’année 2023 (hors assurance), selon l’Observatoire crédit logement/CSA. Cet assouplissement des taux entraîne mécaniquement une relance du crédit immobilier, avec 12 milliards d’euros de nouveaux prêts accordés en mars 2025 – un bond impressionnant par rapport aux 7 milliards enregistrés un an plus tôt, d'après les données récentes de la Banque de France. Cette dynamique retrouvée laisse présager une période porteuse pour le marché immobilier français, désormais soutenu par une amélioration des perspectives économiques et financières.

LES VENTES DE TESLA CONTINUENT DE S’ÉCROULER EN EUROPE

Avril 2025, Elon Musk accuse le coup : Tesla subit une chute vertigineuse de ses ventes en Europe, avec un plongeon spectaculaire de 52,6 %, selon les derniers chiffres dévoilés par l’ACEA. Une claque pour la marque américaine qui dominait encore récemment le marché du véhicule électrique sur le vieux continent. Sur les quatre premiers mois de l'année, la situation est tout aussi alarmante. Tesla enregistre une baisse cumulée de 46,1 %, avec seulement 41 677 immatriculations contre 77 314 à la même période l'année dernière. Résultat : la part de marché du constructeur s’effondre à seulement 1,1 %. Les raisons de cette débâcle ? Une gamme vieillissante qui peine à rivaliser avec une concurrence européenne et chinoise de plus en plus dynamique. La Model Y, autrefois leader incontestée, n’est plus qu’au neuvième rang des ventes de véhicules électriques en Europe. Désormais, c’est le SUV Skoda Elroq du groupe Volkswagen qui truste la première place. À cela s’ajoute la figure d’Elon Musk lui-même, dont les positions politiques controversées et les liens étroits avec l’administration Trump alimentent une méfiance grandissante auprès des consommateurs européens. Pourtant, le marché du véhicule électrique est loin d'être en crise. Au contraire, il affiche une solide progression de +26,4 % en avril, atteignant désormais 15,3 % du total des ventes de véhicules neufs. Mais Tesla manque clairement le coche : ce sont désormais les marques chinoises comme BYD, MG, Xpeng ou Leapmotor qui en profitent, affichant une croissance exceptionnelle de +59 %, bien supérieure à la moyenne du marché. Face à ce tableau, ce sont les hybrides qui tirent leur épingle du jeu. En 2025, les ventes de véhicules hybrides classiques bondissent de +20,8 %, tandis que les hybrides rechargeables progressent de +7,8 %, avec des performances remarquables en Allemagne et en Espagne. Cette montée en puissance des hybrides s’effectue au détriment des véhicules thermiques traditionnels, qui continuent de reculer (-20,6 %). Parmi les grands groupes automobiles, Volkswagen consolide sa position de leader en Europe, avec une hausse modérée de +2,9 % en avril. Stellantis limite la casse (-1,1 %) grâce à de belles performances des marques Peugeot, Jeep et Alfa Romeo. Pendant ce temps, la pression chinoise s’intensifie. Bruxelles a déjà dégainé en imposant des droits de douane sur les voitures électriques chinoises. Mais la question se pose désormais pour les hybrides rechargeables : l’Europe doit-elle aussi protéger ce segment de marché face à l'offensive chinoise ? C’est l’interrogation soulevée par Felipe Munoz, analyste chez Jato, alors que la concurrence venue de Chine se fait chaque jour plus menaçante.

ELON MUSK QUITTE L’ADMINISTRATION TRUMP

Elon Musk a annoncé mercredi son départ précipité de l’administration Trump, clôturant un passage gouvernemental aussi bref qu'explosif. Nommé « employé spécial » au Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), Musk était chargé de rationaliser radicalement l’appareil fédéral américain. Une tâche titanesque qu'il avait attaquée avec fracas, mais qui s’achève sur un bilan mitigé et des tensions palpables. La Maison-Blanche a rapidement officialisé le retrait du dirigeant fantasque. Musk avait anticipé la communication officielle en remerciant Donald Trump sur sa plateforme X, affirmant : « Mon engagement public touche bientôt à sa fin. » Un retrait loin d'être anodin, survenant juste après une critique acerbe du milliardaire envers le nouveau projet fiscal républicain, qualifié de « trop coûteux » et jugé incompatible avec les objectifs ambitieux du DOGE. Une sortie mal perçue dans les couloirs du pouvoir à Washington, notamment par Stephen Miller, directeur adjoint de cabinet, qui s’est empressé de calmer les inquiétudes de plusieurs sénateurs républicains quant à l’engagement réel de Trump envers la réforme fiscale. Tout avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices. En février, Musk faisait sensation au Conservative Political Action Conference, brandissant une tronçonneuse rouge sous les applaudissements nourris de ses partisans. « Voici la tronçonneuse de la bureaucratie ! » clamait-il alors, promettant d'économiser à l’État fédéral la somme vertigineuse de 2 000 milliards de dollars. Musk n'avait pas hésité à critiquer une fonction publique jugée inefficace et coûteuse, espérant que la fin du télétravail post-COVID provoquerait naturellement sa réduction. Mais son style provocateur et ses méthodes radicales ont rapidement créé des dissensions au sein même de l’exécutif américain. Plusieurs hauts responsables, d’abord séduits par sa démarche iconoclaste, se sont peu à peu éloignés de lui, soutenus discrètement par Trump qui rappelait dès mars que les décisions de personnel étaient du ressort des secrétaires d’État, pas de Musk. Ses réformes les plus dures ont ainsi été progressivement mises en pause. Musk a multiplié les affrontements avec des figures majeures de l’administration Trump : Marco Rubio aux Affaires étrangères, Sean Duffy aux Transports, Scott Bessent au Trésor, et surtout Peter Navarro, le conseiller au commerce qu’il qualifia publiquement de « crétin fini ». Navarro, imperturbable, rétorqua simplement : « On m’a déjà traité de pire. » Début avril, Musk préparait déjà clairement sa sortie. Lors d’une conférence avec les analystes suivant Tesla, il annonçait vouloir lever le pied sur les affaires publiques pour recentrer son attention sur ses entreprises. Son mandat de 130 jours devait initialement se terminer fin mai. Il part donc un peu en avance, mais insiste : « La mission du DOGE continuera et ne fera que se renforcer. » Sous la houlette de Musk, environ 260 000 postes de fonctionnaires, soit 12 % des effectifs civils, ont été supprimés selon une analyse réalisée par Reuters. Ces coupes sévères résultent principalement de menaces de licenciements, de départs volontaires et de retraites anticipées. Encore mardi, Musk critiquait ouvertement le projet budgétaire républicain, l’accusant d’aggraver le déficit public plutôt que de le réduire. Des propos qui ont ravivé les inquiétudes de ses actionnaires, pressés de le voir définitivement quitter la politique pour se concentrer sur les défis de Tesla. Malgré tout, Elon Musk reste la première fortune mondiale, loin devant ses concurrents Mark Zuckerberg et Jeff Bezos. Son implication sans précédent, exercée sans mandat officiel mais avec une influence quasi-présidentielle, aura coûté près de 300 millions de dollars en soutien à Trump et aux républicains en 2024. Une somme que Musk a décidé de réduire drastiquement désormais. « Je pense avoir fait ma part », a-t-il conclu, presque soulagé, lors d’un récent forum économique à Doha.

LE CIRQUE DES DROITS DE DOUANE DE TRUMP

Nouveau rebondissement dans la bataille commerciale entre Donald Trump et ses partenaires commerciaux. Moins de vingt-quatre heures après avoir été bloqués par le tribunal de commerce international des États-Unis (ITC), les droits de douane imposés par l'administration Trump ont été provisoirement rétablis ce jeudi par une Cour d'appel fédérale. Une décision éclair qui offre un répit au président américain en attendant que la justice tranche définitivement sur le fond du dossier. Mercredi, l’ITC avait porté un coup sévère à la politique commerciale de Donald Trump en jugeant qu’il avait outrepassé ses prérogatives en imposant des droits de douane généralisés sans approbation explicite du Congrès. La décision de première instance visait non seulement les surtaxes imposées au Canada, au Mexique et à la Chine, accusés de laxisme face au trafic de fentanyl, mais aussi les fameux droits « réciproques » imposés début avril et censés concerner tous les pays du monde, actuellement plafonnés provisoirement à 10 %. Face à ce coup d'arrêt brutal, la réaction de la Maison Blanche ne s'est pas fait attendre. Le gouvernement américain a immédiatement déposé une requête urgente pour maintenir l'application des droits de douane, annonçant même être prêt à saisir la Cour suprême. Ce jeudi, la Cour d'appel a répondu favorablement à cette demande, consolidant deux procédures distinctes – l'une initiée par un groupe de petites entreprises, l'autre par une coalition d'États américains – en un seul dossier. Cette volte-face juridique a été saluée par l'administration Trump, qui considère la décision initiale de l’ITC comme « manifestement erronée ». Le bras de fer judiciaire s’annonce désormais intense, alors que le président américain insiste pour défendre sa politique économique radicale, justifiant ces surtaxes par un déficit commercial qu’il juge « totalement inacceptable » et par diverses pratiques commerciales qu’il qualifie de déloyales. Du côté des partenaires commerciaux des États-Unis, la déception est palpable. La Chine a immédiatement appelé Washington à « annuler totalement » ces surtaxes jugées « injustifiées », dénonçant un protectionnisme « qui ne profite à personne ». Au Canada, le Premier ministre Mark Carney a exprimé sa satisfaction initiale devant le Parlement après la décision de l’ITC, tout en soulignant que les relations commerciales avec les États-Unis demeurent « profondément menacées » par les droits de douane encore actifs sur l'acier, l'aluminium et le secteur automobile. Au cœur de cette bataille, c’est le cadre légal lui-même qui est remis en question. Les juges de l’ITC ont pointé que la loi d'urgence économique de 1977 (IEEPA), invoquée par Trump, ne permet pas au président d’imposer des surtaxes illimitées sans justifier une menace « extraordinaire et inhabituelle ». Un des magistrats a même souligné dans une opinion écrite qu’une telle interprétation serait « anticonstitutionnelle » et reviendrait à « déléguer un pouvoir législatif au président ». Alors que le climat économique mondial reste extrêmement tendu, tous les regards se tournent désormais vers les prochaines décisions judiciaires, déterminantes pour l'avenir des échanges internationaux. Une chose est sûre : cette saga juridique et commerciale est loin d’être terminée.


L’exploration Éco de la semaine

Emmanuel Macron en tournée asiatique : contrats juteux et jeux d'influence pour relancer l'impérialisme français

Après avoir arpenté l'Océan Indien en avril pour protéger les intérêts stratégiques français, Emmanuel Macron est reparti ce lundi 26 mai à la conquête de l’Asie du Sud-Est. Au menu de ce voyage très attendu : Vietnam, Indonésie et Singapour. Derrière les discours diplomatiques, le président français cherche avant tout à sécuriser de lucratifs contrats pour les entreprises françaises et à renforcer une position stratégique fragilisée par l'érosion de l'influence française en Afrique.

Le Vietnam : une moisson de contrats à plusieurs milliards d'euros

Macron a débuté son voyage par le Vietnam, une ancienne colonie française où son prédécesseur François Hollande avait déjà récolté des contrats record en 2016. Le président français n'a pas déçu : près de 9 milliards d’euros d'accords commerciaux ont été signés, avec à la clé des gains substantiels pour les géants industriels français.

Grand vainqueur de cette opération, Rodolphe Saadé, patron de CMA CGM, repart avec un contrat de 600 millions de dollars pour la construction d’un terminal portuaire à Haïphong. Airbus a également tiré son épingle du jeu avec la vente de 20 avions gros-porteurs A330-900 à la compagnie Vietjet, dont le montant, tenu secret, pourrait atteindre plusieurs milliards d'euros. Le secteur spatial n'est pas en reste, Airbus Defence and Space discutant actuellement la livraison d'un nouveau satellite d'observation pour remplacer celui vendu en 2013. Quant au nucléaire civil, la France tente de s'imposer face à la concurrence russe et chinoise dans ce pays récemment converti à l’atome.

Pendant que les affaires étaient conclues en coulisses, Macron livrait publiquement un plaidoyer pour un « ordre mondial fondé sur le droit », dénonçant implicitement les « superpuissances » chinoise et américaine. Une stratégie claire : présenter la France comme un acteur modéré et respectueux, loin des affrontements frontaux entre Pékin et Washington. Mais derrière ces belles paroles, impossible d'oublier la violence historique de l’impérialisme français en Indochine, et sa détermination à défendre ses intérêts, quoi qu'il en coûte.

Indonésie : contrats militaires et soutien à un président controversé

À Djakarta, deuxième étape de sa tournée, Macron a été reçu en grande pompe par le président indonésien Prabowo Subianto, général autoritaire au pouvoir depuis octobre 2024. Le principal objectif de cette visite : rassurer ce client essentiel de l’industrie française de l’armement. Après l'achat en 2022 de 42 Rafale, l'Indonésie pourrait passer de nouvelles commandes d'avions, d’hélicoptères et même de sous-marins Scorpène. Cette visite intervient opportunément après que la réputation du Rafale ait été entachée par sa destruction en mai par l’armée pakistanaise, équipée d'armes chinoises.

L'Indonésie, gigantesque archipel situé à un carrefour stratégique, représente aussi un partenaire incontournable pour le contrôle des routes maritimes vitales. Comme au Vietnam, Macron joue ici la carte du partenaire neutre, prônant une troisième voie entre la Chine, premier partenaire commercial de l’Indonésie, et les États-Unis, allié militaire majeur. Pour mieux se vendre, Macron a profité de cette escale pour afficher un prétendu soutien à la cause palestinienne, affirmant qu'il n'existe pas de "double standard" entre les crises ukrainienne et palestinienne – une position cynique quand on connaît le soutien français à Israël depuis octobre dernier.

Cette mise en scène n’efface pas la réalité d’une rencontre entre deux dirigeants aux méthodes autoritaires similaires : austérité économique, répression politique et militarisation accrue. Macron et Subianto partagent ainsi plus qu’un simple intérêt économique : une même vision réactionnaire du pouvoir.

Singapour : la consécration diplomatique

Dernière étape, Singapour accueille Macron à l’occasion du prestigieux Shangri-La Dialogue, forum majeur sur la sécurité en Asie. Macron aura l’honneur inédit d’y prononcer le discours inaugural, confirmant l’importance stratégique croissante que la France accorde à l’Indo-Pacifique.

Cette région, où la France dispose de nombreux territoires d’outre-mer tels que Mayotte, La Réunion et la Nouvelle-Calédonie, concentre aujourd’hui 93 % de sa zone économique exclusive. C’est aussi l’un des théâtres principaux des tensions grandissantes entre Chine et États-Unis, tensions que Macron espère exploiter pour replacer l'impérialisme français au centre du jeu mondial.

Mais derrière la façade diplomatique et les discours pacifiques, c'est bien l'impérialisme français, prêt à défendre ses intérêts économiques et stratégiques par tous les moyens, qui reprend du souffle en Asie. Loin des déclarations apaisantes, Macron poursuit la même politique expansionniste et prédatrice qui a marqué l’histoire française. Une vérité crue que les discours officiels ne parviendront pas à masquer.


Le Graph’ de la semaine


Les offres de parrainages

  • Actualités boursières et financières - Zonebourse : Naviguez sur la meilleure plateforme d’analyse financière et boursière : Abonnez-vous dès maintenant

  • Banque - Code Promo BoursoBank : Ouvrez un compte BoursoBank et gagnez jusqu'à 150 € à l'ouverture en vous faisant parrainer : Ouvrir un compte

  • Banque - Trade Republic : Trade Republic est la plateforme d'épargne en ligne avec plus de 4 millions de clients en Europe qui vous permet de le faire à partir de 1€. Recevez 2,5% d'intérêts sur vos espèces et 1% de Saveback sur vos dépenses : Ouvrir un compte

  • Comptes-titres - Code Promo DEGIRO : DEGIRO est un des courtiers des plus réputés en Europe vous pouvez ouvrir un compte et profiter de 100 € l'ouverture de votre compte : Ouvrir un compte

  • Crowdfunding immobilier - Code Promo La Première Brique : Bénéficiez de 1% de rendement supplémentaire sur votre 1er investissement : Ouvrir un compte

Communication à caractère promotionnel


Merci d'avoir pris le temps de lire cet article. À la semaine prochaine !

Laurent - Cosmos Finance

Économix

Économix

Par Laurent Cosmos Finance

L’économie pour tous. Vraiment pour tous.

Je m’appelle Laurent, fondateur de Cosmos Finance, et depuis 2022, je me suis donné une mission : rendre l’économie intelligible, utile et accessible à chacun.

Sur TikTok et Instagram, mais aussi dans ma newsletter, je vulgarise l’actualité économique, les grands concepts financiers et les stratégies concrètes qui permettent de mieux comprendre le monde qui nous entoure. Parce que l’économie n’est pas qu’une affaire d’experts : c’est ce qui détermine le prix de ton logement, ton pouvoir d’achat, la stabilité de ton job ou la rentabilité de ton épargne.

Une conviction : la connaissance économique, c’est un droit

Je crois profondément qu’un citoyen bien informé est un citoyen plus libre. Aujourd’hui encore, le manque de culture économique est un vrai facteur d’inégalité — il freine la mobilité sociale, la compréhension des enjeux publics, et l’autonomie financière. Ce n’est pas une fatalité.

Mon objectif ? Que tu te sentes suffisamment confiant pour naviguer dans ce monde économique souvent intimidant, que tu sois salarié, entrepreneur, étudiant ou investisseur débutant. Comprendre l’économie, ce n’est pas un luxe. C’est une nécessité. Et si mes contenus peuvent t’aider à y voir plus clair, à faire de meilleurs choix, à prendre en main ton avenir… alors ma mission est remplie.

Bienvenue dans Cosmos Finance. L’économie comme tu ne l’as jamais vue.

À bientôt !

Laurent - Cosmos Finance

Les derniers articles publiés