Au programme : Wall Street enchaĂźne les records, Gabriel Attal promet des hausses de salaires, Roger Federer rejoint le club des milliardaires, lâimmobilier repart Ă la hausse et le dollar montre des signes de faiblesse. Pour le dĂ©cryptage : la France pourrait bien devenir le futur hub europĂ©en des terres rares.
Le S&P 500 a franchi un nouveau sommet historique, dĂ©passant les 6 220 points. Une envolĂ©e spectaculaire nourrie par une sĂ©rie dâannonces qui redessinent les Ă©quilibres Ă©conomiques mondiaux. En tĂȘte de cortĂšge : un accord inĂ©dit entre les Ătats-Unis et la Chine sur les terres rares, ces mĂ©taux stratĂ©giques qui alimentent lâĂ©conomie de demain. Câest une poignĂ©e de 17 mĂ©taux au nom imprononçable â nĂ©odyme, prasĂ©odyme, dysprosium â mais Ă la valeur gĂ©opolitique immense. Sans eux, pas de smartphones, pas dâordinateurs, pas de turbines dâĂ©oliennes ni de batteries de vĂ©hicules Ă©lectriques. Or, 70 % de cette production mondiale est entre les mains de PĂ©kin, qui en contrĂŽle mĂȘme 90 % des capacitĂ©s de traitement. Le nouvel accord commercial signĂ© entre Washington et PĂ©kin sĂ©curise lâapprovisionnement amĂ©ricain en terres rares, en Ă©change dâun assouplissement des restrictions commerciales contre la Chine. Une dĂ©tente inattendue aprĂšs des mois de tensions. Ce dĂ©gel gĂ©oĂ©conomique a provoquĂ© une vague dâeuphorie sur les marchĂ©s. Le S&P 500 sâest envolĂ©, entraĂźnant le Nasdaq Ă sa suite. Les gĂ©ants technologiques, gros consommateurs de terres rares, ont menĂ© la danse : les investisseurs saluent Ă la fois la perspective dâune chaĂźne dâapprovisionnement plus fluide et celle dâune guerre commerciale qui sâĂ©loigne. Et ce nâest pas tout. En parallĂšle, les Ătats-Unis et les pays du G7 sont tombĂ©s dâaccord pour exonĂ©rer certaines multinationales amĂ©ricaines des nouvelles rĂšgles fiscales globales â notamment le taux plancher dâimposition de 15 % sur les profits. Une dĂ©cision qui pourrait faire Ă©conomiser des milliards aux entreprises tech⊠et booster leurs bĂ©nĂ©fices nets Ă court terme. Comme si cela ne suffisait pas, un autre accord commercial a Ă©tĂ© scellĂ© entre Washington et HanoĂŻ, renforçant les liens Ă©conomiques amĂ©ricano-asiatiques dans une logique âChina+1â. Une stratĂ©gie qui vise Ă diversifier les chaĂźnes de production au-delĂ de la Chine, et qui place le Vietnam dans une position clĂ© pour les dĂ©cennies Ă venir.
Cours du S&P 500 - Google Finance
Câest une proposition qui fait lâeffet dâun Ă©lectrochoc en pleine campagne : Gabriel Attal promet une hausse massive des salaires nets des Français⊠sans toucher au brut. Lâobjectif ? Rapprocher durablement le salaire net du brut, quitte Ă chambouler lâarchitecture des prĂ©lĂšvements sociaux. En ligne de mire : supprimer la part salariale des cotisations retraite, soit une hausse Ă©quivalente Ă un 13e mois pour des millions de salariĂ©s. ConcrĂštement : plus de salaire net sans changer le brut. Actuellement, un salariĂ© perd en moyenne 23 % de son salaire brut en cotisations sociales. Câest cette part que Gabriel Attal veut allĂ©ger, en ciblant particuliĂšrement la cotisation vieillesse. DâaprĂšs ses calculs, pour un salariĂ© gagnant 2 500 ⏠net par mois, cela reprĂ©senterait un gain immĂ©diat de 328 ⏠mensuels, soit prĂšs de 4 000 ⏠de plus par an. Une mesure spectaculaire, au coĂ»t estimĂ© Ă 40 milliards dâeuros. Ce coup de pouce au portefeuille nâest pas sans prix. Pour compenser la perte de recettes, Attal propose dâaugmenter la TVA, la taxe sur la consommation qui pĂšse sur tous les achats du quotidien : nourriture, essence, loisirs, Ă©lectromĂ©nager⊠Une stratĂ©gie risquĂ©e, car la TVA est un impĂŽt indirect rĂ©gressif : les mĂ©nages les plus modestes consacrent une plus grande part de leur revenu Ă la consommation, et seraient donc proportionnellement plus touchĂ©s. En pĂ©riode dâinflation et de croissance molle, une hausse de la TVA pourrait freiner la consommation, le principal moteur de lâĂ©conomie française. Dâautant que cette rĂ©forme intervient alors que la dette publique dĂ©passe les 3 345 milliards dâeuros, un record historique. RĂ©duire les cotisations sociales tout en augmentant les taxes indirectes revient Ă dĂ©placer la charge fiscale des entreprises vers les mĂ©nages. Gabriel Attal joue la carte de lâaudace : faire de la France « le pays le plus prospĂšre dâEurope » en redonnant du pouvoir dâachat immĂ©diat aux salariĂ©s. Mais entre perte de recettes pour la SĂ©curitĂ© sociale, hausse de la TVA et risques sur la consommation, la promesse du â13e moisâ pourrait bien se heurter Ă la rĂ©alitĂ© budgĂ©taire⊠et sociale.
Câest officiel : Roger Federer est dĂ©sormais milliardaire, selon le trĂšs sĂ©rieux Bloomberg Billionaires Index. Avec une fortune estimĂ©e Ă 1,3 milliard de dollars, le maestro suisse rejoint le panthĂ©on des athlĂštes les plus riches de lâhistoire, aux cĂŽtĂ©s de Michael Jordan, Tiger Woods ou LeBron James. Mais contrairement Ă ce quâon pourrait croire, ce nâest pas la raquette qui lâa rendu aussi riche⊠câest le business. Entre 1998 et 2022, Federer a remportĂ© 130,6 millions de dollars sur les courts. Une somme impressionnante, mais qui ne reprĂ©sente que 10 % de sa fortune totale. Le reste ? Une dĂ©monstration de stratĂ©gie commerciale millimĂ©trĂ©e, digne de ses volĂ©es les plus prĂ©cises. Federer a signĂ© des partenariats de long terme avec des gĂ©ants mondiaux : Nike, Rolex, Lindt, Wilson, et mĂȘme Credit Suisse devenu UBS. En 2018, il quitte Nike aprĂšs 22 ans⊠pour signer un contrat historique avec Uniqlo : 300 millions dâeuros sur 10 ans. Un placement d'image qui rapporte. Mais la vraie bascule sâest jouĂ©e hors du terrain, en 2019. PassionnĂ© de sneakers (il en possĂ©derait plus de 250 paires, selon Bloomberg), Federer rencontre les fondateurs de la marque suisse On Running Ă Zurich. Il investit environ 3 % du capital. Bingo : la marque explose et atteint une valorisation de 17 milliards de dollars⊠et sa participation Ă elle seule pĂšserait 500 millions. Un ace financier. En se rĂ©inventant aprĂšs sa carriĂšre, Roger Federer a prouvĂ© quâil maĂźtrisait aussi bien les codes du marketing et de lâinvestissement que ceux du tennis. Le champion au revers Ă une main est devenu un modĂšle de diversification patrimoniale, et peut dĂ©sormais savourer sa retraite⊠en baskets On, bien sĂ»r.
Câest une petite phrase, mais lourde de sens : âLa baisse des ventes et des prix est enrayĂ©e. La reprise est bien installĂ©eâ, affirme LoĂŻc Cantin, prĂ©sident de la Fnaim. AprĂšs deux annĂ©es de repli, marquĂ©es par la hausse des taux, le durcissement des conditions de crĂ©dit et une attente gĂ©nĂ©ralisĂ©e, le marchĂ© immobilier français reprend des couleurs. +11,4 % de transactions au 1er semestre : Câest le chiffre fort publiĂ© ce lundi par Century 21. Les acheteurs sont de retour, et toutes les rĂ©gions enregistrent une hausse des ventes : une premiĂšre depuis la rĂ©forme territoriale de 2015. Certaines rĂ©gions flambent : +19,4 % dans les Pays de la Loire, +19,2 % en Nouvelle-Aquitaine, +15,7 % en Ăle-de-France. La relance est nationale. Avec des taux de crĂ©dit autour de 3,2 % sur 20 ans, les conditions dâemprunt sâassouplissent. RĂ©sultat : les prix remontent lĂ©gĂšrement. Sur un an, les maisons prennent +0,2 % (2 496 âŹ/mÂČ) et les appartements +0,6 % (4 153 âŹ/mÂČ). Rien de spectaculaire, mais un vrai changement de tendance aprĂšs -4 % en moyenne sur les deux derniĂšres annĂ©es. Si la BCE a abaissĂ© ses taux directeurs, donnant de lâoxygĂšne aux mĂ©nages, lâautre indicateur clĂ© inquiĂšte : les taux dâemprunt de lâĂtat français (OAT). Ils ont grimpĂ© de +12 % depuis dĂ©cembre, freinĂ©s par la dette publique française (dĂ©sormais record) et les tensions gĂ©opolitiques mondiales. Or, ces taux influencent directement le coĂ»t du crĂ©dit immobilier Ă long terme. Le marchĂ© immobilier français ne flambe pas, mais se rĂ©veille. Les acheteurs, dopĂ©s par des conditions de financement plus favorables, reviennent timidement. Les prix se stabilisent, les rĂ©gions reprennent vie. Reste Ă voir si la tendance survivra Ă lâinstabilitĂ© Ă©conomique globale. Pour lâinstant, câest un redĂ©marrage sous surveillance.
Câest une chute historique pour le billet vert. En six mois, le dollar amĂ©ricain sâest effondrĂ© de 10,8 % face Ă un panier de grandes devises. Un effondrement inĂ©dit depuis 1973, date de la fin de lâordre monĂ©taire de Bretton Woods. En cause ? Le retour de Donald Trump Ă la Maison Blanche⊠et son cocktail explosif de mesures Ă©conomiques. Dans sa version 2.0, Trump dĂ©gaine de nouvelles taxes douaniĂšres, fustige lâindĂ©pendance de la Fed et fait exploser la dette avec son « Big Beautiful Tax Bill », une rĂ©forme fiscale qui pourrait creuser le dĂ©ficit de 3 200 milliards de dollars en dix ans. RĂ©sultat : exode massif des capitaux Ă©trangers et fuite des investisseurs du marchĂ© obligataire amĂ©ricain. La confiance sâĂ©rode, et le dollar plonge. Alors que les marchĂ©s misaient sur une Europe affaiblie par la guerre commerciale, lâeuro a grimpĂ© de +13 %, atteignant 1,17 dollar. Un retournement de situation spectaculaire : les investisseurs parient dĂ©sormais sur une croissance plus robuste dans la zone euro que de lâautre cĂŽtĂ© de lâAtlantique, dâautant que la Fed pourrait baisser ses taux Ă cinq reprises dâici 2026. Des fonds de pension aux banques centrales, le mouvement de dĂ©sengagement sâintensifie. Les gestionnaires dâactifs se couvrent davantage contre le risque dollar. Et pendant que le billet vert chute, lâor flambe, portĂ© par des achats records des banques centrales inquiĂštes dâune dĂ©prĂ©ciation durable du dollar. MĂȘme si le S&P 500 continue de battre des records en dollars, il sous-performe nettement les indices europĂ©ens une fois converti en monnaie locale. Car le dollar est tombĂ© Ă son plus bas niveau depuis plus de trois ans face aux principales devises (Dollar Index). La place de New York reste en apparence flamboyante⊠mais affaiblie dans les faits par une devise chancelante.
EUR/USD - Google Finance
Trade Republic propose un compte courant 100âŻ% gratuit, rĂ©munĂ©rĂ© Ă 2% dâintĂ©rĂȘts bruts, sans frais cachĂ©s ni commissions surprises. Et ce nâest pas tout : 1âŻ% de chaque dĂ©pense effectuĂ©e avec leur carte est automatiquement investi dans lâactif de votre choix.
Par exemple, si vous achetez des vĂȘtements pour 150âŻâŹ, 1,50âŻâŹ seront directement investis dans lâaction ou lâETF que vous avez sĂ©lectionnĂ©.
Autre avantage : vous pouvez investir en Bourse dĂšs 1âŻâŹ, y compris sur des fractions dâactions. ConcrĂštement, inutile dâavoir 2âŻ300âŻâŹ pour devenir actionnaire dâHermĂšs : 10âŻâŹ suffisent.
đ Et en crĂ©ant un compte gratuitement via ce lien, vous recevez 10âŻâŹ Ă investir dans lâETF de votre choix :
Obtenir 10⏠à investir dans un ETF
đ Ă noter pour dĂ©bloquer le bonus de 10âŻâŹ :
Il suffit de crĂ©diter 100âŻâŹ sur votre compte,
Dâeffectuer 3 transactions,
Le tout dans un dĂ©lai de 21 jours aprĂšs lâinscription.
Câest simple, rapide, et sans engagement.
La bataille des aimants permanents a commencĂ©. Et lâEurope cherche son chevalier⊠en France. Avril 2025. PĂ©kin dĂ©cide de restreindre ses exportations dâaimants permanents en terres rares, en reprĂ©sailles aux tarifs douaniers imposĂ©s par Donald Trump. RĂ©sultat : -51 % dâexportations en un mois. Pour les constructeurs automobiles et les fabricants dâĂ©oliennes, câest lâĂ©quivalent dâun arrĂȘt brutal de la chaĂźne dâapprovisionnement. Un âchoc critiqueâ pour lâindustrie mondiale, dans un contexte oĂč ces minĂ©raux sont vitaux pour la transition Ă©nergĂ©tique. La Chine fournit 98 % des aimants permanents utilisĂ©s dans lâUnion europĂ©enne. Et si ces mĂ©taux ne sont pas rares Ă proprement parler, leur extraction et surtout leur transformation nĂ©cessitent une expertise et des infrastructures industrielles complexes â des domaines dans lesquels la Chine a investi massivement, avec un cadre rĂ©glementaire souple et des subventions dâĂtat. LâEurope, elle, a pris du retard⊠mais la France tente de le combler Ă grande vitesse.
Avec 9 projets stratĂ©giques sur les 47 retenus par lâUE dans le cadre du Critical Raw Materials Act, la France se positionne en chef de file europĂ©en. Deux projets concernent directement les terres rares, comme celui de MagREEsource, soutenu par Bruxelles, qui dĂ©veloppe des aimants permanents nouvelle gĂ©nĂ©ration. Son PDG Erick Petit ne cache pas la pression : âBeaucoup de demande, mais pas assez de capacitĂ©s. Câest frustrant.â
MĂȘme son de cloche chez Solvay Chem, filiale du groupe belge, oĂč les appels âdĂ©sespĂ©rĂ©sâ de clients inquiets se multiplient. La crainte dâune pĂ©nurie immĂ©diate pousse certaines maisons de nĂ©goce Ă multiplier les prix par dix, selon plusieurs industriels. Mais la France ne part pas de zĂ©ro. Dans les annĂ©es 80, le gĂ©ant RhĂŽne-Poulenc, rachetĂ© plus tard par Solvay, dĂ©tenait prĂšs de 50 % du marchĂ© mondial du traitement des terres rares. Ă La Rochelle, lâusine de Solvay, active depuis 1948, a produit jusquâĂ 15 000 tonnes dâoxydes de terres rares par an Ă son apogĂ©e. Aujourdâhui, lâentreprise relance la production dâoxydes lĂ©gers et lourds⊠mais avec des matiĂšres premiĂšres non chinoises.
La France dispose dâun atout Ă©nergĂ©tique : un mix Ă©lectrique dominĂ© par le nuclĂ©aire, bon marchĂ© et bas carbone, qui attire les investisseurs. Sây ajoute une tradition chimique et mĂ©tallurgique forte, une volontĂ© politique affirmĂ©e de rĂ©industrialisation par Emmanuel Macron, et des pĂ©pites technologiques comme Carester, une start-up lyonnaise fondĂ©e en 2019, qui prĂ©voit une production dâoxydes lourds dĂšs 2026.
Mars 2025. Dans une discrĂšte commune du BĂ©arn, un projet attire lâattention des gĂ©ants de lâautomobile : Caremag, filiale française, dĂ©croche 216 millions dâeuros de financement â mĂ©lange de capitaux japonais et de soutien public â pour construire une usine de recyclage et de raffinage de terres rares, dans le cadre du CRMA (Critical Raw Materials Act de lâUE). Un chantier stratĂ©gique : 70 % de la production prĂ©vue sur 10 ans est dĂ©jĂ vendue Ă des clients comme Stellantis, signe de la fĂ©brilitĂ© des industriels Ă sĂ©curiser leurs approvisionnements. Et un signal fort : les terres rares ne sont plus une histoire purement chinoise.
Autre acteur en embuscade : Less Common Metals (LCM), entreprise britannique, prĂ©voit une usine de 110 millions dâeuros dans la mĂȘme zone. Objectif : transformer les oxydes de terres rares en alliages mĂ©talliques utilisables dans les aimants permanents â une Ă©tape critique rarement maĂźtrisĂ©e hors de Chine. Mais le projet dĂ©pend de deux inconnues majeures : trouver des financements et des acheteurs de long terme. Un pari risquĂ©, dans un marchĂ© aussi instable. Pourtant, LCM est lâun des rares producteurs mondiaux capables dâassurer ce maillon clĂ© de la chaĂźne industrielle.
Ă Lyon, MagREEsource, spin-off du CNRS, tente de faire Ă©merger une production dâaimants recyclĂ©s, 100 % française. La jeune pousse a levĂ© 200 millions dâeuros pour atteindre une production de 1 000 tonnes par an dâici 2027 â loin des 16 000 tonnes importĂ©es chaque annĂ©e depuis la Chine. Mais pour son fondateur Erick Petit, il manque encore lâessentiel : un engagement politique fort, une fiscalitĂ© adaptĂ©e et des clients prĂȘts Ă payer plus cher pour du made in France. âComparĂ© aux Ătats-Unis ou Ă la Chine, ce nâest pas suffisantâ, souffle-t-il.
Le constat est sans appel : malgrĂ© les efforts, la chaĂźne de valeur europĂ©enne reste morcelĂ©e, selon Edoardo Righetti du CEPS. La France fait âce quâil faut Ă court termeâ, mais le continent est encore loin de lâautonomie stratĂ©gique quâil affiche comme objectif. Câest pourquoi la Commission europĂ©enne envisage de rĂ©viser le CRMA : stockage stratĂ©gique obligatoire, soutien renforcĂ©, subventions Ă la production⊠Les discussions avancent, Ă lâimage de Solvay qui pousse pour des mĂ©canismes de rĂ©serve en terres rares, calquĂ©s sur ceux de lâĂ©nergie.
Au G7 au Canada, Ursula von der Leyen a prĂ©sentĂ© un aimant permanent comme symbole dâun nouveau monde industriel. FabriquĂ© en Estonie par Neo Performance Materials, Ă base de matiĂšres premiĂšres australiennes, destinĂ© Ă des vĂ©hicules allemands et français. Un puzzle mondial, mais sans la Chine.
Oui, lâEurope part de loin. Oui, la Chine garde une avance industrielle Ă©crasante. Mais entre Lacq, Lyon et La Rochelle, un Ă©cosystĂšme prend racine. Il faudra du temps, des milliards, et un changement de paradigme : payer plus cher pour redevenir maĂźtre de ses chaĂźnes dâapprovisionnement. Lâheure est venue pour lâEurope de passer du discours Ă la production. Et dans cette bataille magnĂ©tique, la France semble vouloir devenir⊠le pĂŽle dâattraction.
ActualitĂ©s boursiĂšres et financiĂšres - Zonebourse : Naviguez sur la meilleure plateforme dâanalyse financiĂšre et boursiĂšre : Abonnez-vous dĂšs maintenant
Banque - Trade Republic : Trade Republic est la plateforme d'Ă©pargne en ligne avec plus de 8 millions de clients en Europe qui vous permet de le faire Ă partir de 1âŹ. Recevez 2% d'intĂ©rĂȘts sur vos espĂšces et 1% de Saveback sur vos dĂ©penses. Obtenez 10⏠offerts en ETF en passant par ce lien : Ouvrir un compte
Banque - Code Promo BoursoBank : Ouvrez un compte BoursoBank et gagnez jusqu'à 150 ⏠à l'ouverture en vous faisant parrainer : Ouvrir un compte
Crowdfunding immobilier - Code Promo La PremiÚre Brique : Bénéficiez de 1% de rendement supplémentaire sur votre 1er investissement : Ouvrir un compte
Communication Ă caractĂšre promotionnel